Poème : Joli mois de mai

Une brise légère, un brin d'humidité, un parfum de sous bois ...

    Mes amis voici l'automne !

Chez Bertin, la vigne chante sous le soleil couchant,
Et dans les bois aux mille couleurs, c'est le silence
Sur les arbres muets, les feuilles s'en vont rougissant.
Le vent ne gémit plus qu'au travers de leurs troncs noueux.
Monsieur l'hiver à petits pas confiant s'avance,
Et la pluie n'a de cesse que de creuser les bois boueux

   Madame la Nature redevient généreuse.......

Quand les moissons sont terminées, les aubes sont plus fraîches,
Les colchiques illuminent les prés humides de brume,
et les pommiers laissent choir leurs derniers fruits
La daube mijote et les poêles ronronnent,
Les champignons aux promeneurs, s'abandonnent,
Il est bientôt temps de préparer le sapin et la crêche
Le vent glacé et la pluie insolente arrivent sant bruit !
Le bois est prêt, alors chauffes avant que l'on s'enrhume !
A Ville, les derniers rayons de soleil se font prier,
Le crépuscule tombe et le Teillon n'est plus éclairé.
Le temps s'est remis à la tristesse mais ce n'est rien d'être parvenu jusqu'au soir ....


Faï Tirà

C’est toujours la même rengaine !

- Y en aura cette année ?
- Il fait trop sec et c’est trop tard répondent certains !
- Mais non, répondent d’autres, la pluie a encore le temps de venir !
- Pourtant, faudrait bien qu’il pleuve non ? Ca fait 4 ans maintenant qu’on a plus rien ramassé !
- T’inquiète ! Ça va venir, à la météo, ils annoncent le mauvais temps….et maintenant, ils se trompent guère !
- Bon ! On la fait cette partie ? Par ce qu’après, il se fait nuit !
- Moi, j’en fais qu’une car il faut que je rentre mettre du bois.
- Depuis quand tu chauffes ?
- Béée, le soir, un peu. Ça enlève la fraîcheur ! Toi non ?
- Oui, j’ai fait le bois, va savoir quel hiver on aura !
- Ohou ! Tu fais quoi là ? Tu la tires ou quoi ?
- Alors, t’en as ramassé ?
-Pfff ! Y a rien encore, ils sont pas sortis, vé, faut attendre !
- L’autre, il en a trouvé un plein panier, je te dis, mais chais pas où il les a ramassés !

Un ange passe… C’est le silence……..

- Bon, tu la joue ?
- Alors ? Y en a ou pas ? Vous en avez ramassé ?
- Ohou ! Y a rien ! Tu serais venu la semaine dernière, y en a qu’en ont trouvé ! mais avec toutes ces voitures, y a des gens partout, qu’est-ce que tu veux ramasser ? Ils ont tout ratissé !
- Ben moi, j’en ai trouvé, oh, pas beaucoup mais de quoi me faire une poêlée, ça me suffit, de toute façon, qu’est ce t’en fais après de tout ces champignons ?
- - Des pots pardi ! tu fais des pots à l’huile.
- Pfff ! oui, de toute façon, ils sont tous véreux cette année !
- Tu parles, il arrête pas de pleuvoir, c’est trempé même que les cassaïres, ils font rien !
- Ah bon ? chais pas qui a dit qu’ils avaient fait une belle battue !
- Ohou ! ils ont tué 1 petit sanglier, à 10, ils mangeront pas grand’ caöu’
- Moi ça m’énerve ! On sait plus où aller marcher, t’as toujours peur de te faire tirer dessus !
- Ben, tu le sais quand y a la battue, ils sont obligés d’avoir le gilet et la casquette orange !
- Ah ouai ! même le chien, il l’a ?
Sourires………

- Couillon, le chien, il se perd, combien des fois, on en a trouvé comme ça qui revenaient au village ! Après, fallait appeler le maître….quand il avait la médaille !
- Bon, cette année, y en a, je te dis, moi, je vais y aller !
- Ou tu vas ?
- Oh, par là et par là…..
- Alors, t’en as trouvé ?
- Oh, tu sais, moi, c’est pas pour les champignons ! C’est pour me promener ! Dans les bois, à cette saison, il fait bon….
- Vaï ! Il me fait rire, pas pour les champignons ! Il vient que pour ça ! D’abord, il planque son sac dans les bois, l’autre jour, je l’ai vu, j’ai bien rigolé !
Il revient à pieds et repars en voiture le chercher !
- Ah ouai ?
- Arrêtes, tout le monde le sait au village !
- Bon allez va, moi j’arrête, il fait froid et la nuit, elle tombe, on verra demain.
- Toute façon, y en a pas, c’est pas une année, il pleut trop !
- Oh ! Tu sais comme moi que l’autre, des pots, il en a fait au moins une vingtaine !
- Ouai, sais bien mais faut rien dire
- Allez, demain il fera jour !


Faï Tirà

BRAVO KIKI
A QUAND LE PRIX GONCOURT
Gérard

Eric a écrit:

BRAVO KIKI
A QUAND LE PRIX GONCOURT
Gérard

Dgé',
As-tu oublié ton mot de passe que tu te connectes sous Eric ?
Si oui, il te suffit d'en redemander un autre !!!

Ces photos sont magniiiiiiiiiifiques

Poème très touchant auquel j’adhère complètement

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai


Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai compris qu’en toutes circonstances,
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
N’étaient rien d’autre qu’un signal
Lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.


Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
Et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
Contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…la Maturité.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai commencé à percevoir l’abus
Dans le fait de forcer une situation ou une personne,
Dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
Sachant très bien que ni la personne ni moi-même
Ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…le Respect.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…l’Amour propre.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé d’avoir peur du temps libre
Et j’ai arrêté de faire de grands plans,
J’ai abandonné les méga projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
Quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
 
 
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
Et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
 

Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé de revivre le passé
Et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent,
Là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
 

Et cela s’appelle…la Plénitude.
 
Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
Elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.
 
 
 
Ce texte a été écrit par Kim Mc Millen en 1996 et publié en 2001 par sa fille Allison.

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