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Sujet: Primaire à droite : Dominique, le petit frère jazzman et rebelle de François Fillon Mer 23 Nov 2016, 23:21
Primaire à droite : Dominique, le petit frère jazzman et rebelle de François Fillon
FAMILLE Fillon à la fête de l’Huma, Fillon qui triple sa terminale et abandonne avant le bac, Fillon fier d’être « Born in 68 » ? Fillon, Dominique Fillon…
http://www.20minutes.fr/
Le pianiste Dominique Fillon lors du 40e anniversaire de la radio FIP à la Maison de la radio. - DUPUY FLORENT/SIPA
Cosme Buxin
Qui l’eut cru ? Fillon a pâti de son patronyme. « Moi, je ne l’ai pas fait [changer de nom]. J’aurais peut-être dû le faire dès le début », se désolait-il sur la chaîne Le Mans Télévision en 2011. Un nom si difficile à porter, mais pas à cause de son assonance malheureuse. Mais bien plutôt parce que c’est le même que celui de son grand frère, François, l’ancien Premier ministre et nouveau gros vainqueur du premier tour de la primaire de la droite et du centre.
« J’ai une tête qui ressemble à… »
Dans la famille Fillon, voici le petit dernier, le musicien : Dominique. Il y a comme un air de famille. « J’ai une tête qui ressemble à… », s’amuse-t-il sur le plateau de Le Mans Télévision. Effectivement, on ne peut que remarquer les similitudes (comme ces sourcils qui ont tant intéressé Karine Le Marchand dans Ambition intime). « Si je mets un costume et que j’ai la raie sur le côté, je suis mort », se moque-t-il dans Paris Match.
Jazzman de talent
On croyait que le « rebelle » de la famille, c’était François, mais Dominique se défend bien ! Passionné de musique, il redouble, deux fois, sa terminale, et finit par abandonner avant de passer son bac.
Il se lance à cœur perdu dans sa passion, et devient pianiste de jazz, malgré quelques années passées auprès de Bernard Lavilliers et Michel Fugain. Il « regrette un petit peu de pas avoir fait de la guitare », parce qu’il « écoute beaucoup plus de guitaristes que de pianistes », racontait-il à l’Institut franco-japonais de Tokyo, qui l’a aidé à faire une tournée au Japon. Sa femme, la violoniste Akemi Fillon, est d’ailleurs japonaise. Après Fukushima, elle a composé un morceau, qu’ils ont interprété ensemble.
Ses influences ? Le classique, par ses parents. Et « la grande pop music », par ses « grands frères ». « Dans le biberon, il y avait les Pink Floyd, les Rolling Stones… », détaille-t-il à JazzActu.tv. Au Monde, il raconte que François, alors député-maire, lui « rapportait des Etats-Unis des disques que j’oubliais consciencieusement de lui rendre. De Jackson Browne à Oscar Peterson en passant par le premier Michael Jackson, Off the Wall… » (Et Dominique de balancer son grand frère à Paris Match : « Il aurait tant voulu être un crooner. »)
Fête de l’Huma et ONG
Malgré la notoriété parfois dérangeante de son grand frère, le jazzman a du succès, multiplie les concerts, et sort quatre albums. Dernier en date : Born in 68, l’album de « la rupture ». Sans vraiment s’engager en politique, en 2013, il joue à la Fête de l’Huma. L’année suivante, il participe à une soirée Amnesty International consacrée aux droits des femmes.
François Fillon n’est pas le seul à avoir un turbulent frangin artiste, et il n’a pas vraiment hérité du pire pour son image de marque ! Ainsi, l’ancien homme politique François Léotard était le frère du chanteur et comédien Philippe Léotard. Ce dernier s’était proclamé « ministre de la défonce » au Monde, quand François Léotard devenait ministre de la Défense…
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mer 23 Nov 2016, 23:23
Envoyé par un ami éclairé, un point essentiel du programme de François Fillon, les impôts :
- Augmentation de 2% de TVA et fin de l'Impôt sur la fortune.
Si l'on fait une comparaison des effets d'une telle mesure pour les uns et les autres à titre d'exemple, voilà ce que ça donne :
- Prenons un "smicar" avec 1200€/ mois sans patrimoine : Il paye 14% sur sa tranche imposable (Ce qui représente 659€) et comme il payera 22% de TVA sur l'intégralité de son revenu disponible (ici la TVA passera de 2748 à 3023€ par an soit 275€ d'augmentation) ça lui fera une pression fiscale totale de 25,56% au lieu de 23,6%. Ces "smicars" (ou moins bien payés) sont 40 à 45% de la population active soit 12 millions de personnes qui vont mathématiquement abaisser leur consommation de 275€.
Ca va mécaniquement faire baisser le carnet de commande des entreprises de 3,5 à 4,2 milliards d'€. Conclusion : pour augmenter le niveau de vie des citoyens et pour soutenir les entreprises, il y a, sans aucun doute, mieux à faire.
- Prenons les plus riches maintenant : 1 personne ayant des revenus correspondant aux 10% les plus riches (4520€ de revenus mensuels) et avec un patrimoine de 3 millions d'€. Le montant des impôts annuel pour cette personne représente 10.627 €. Cette personne n'a pas à se loger car elle est propriétaire. Si elle consacrait le même % qu'un smicar pour se loger, elle dépenserait 40% de son salaire (parfois plus...) en loyer. Le fait d'être propriétaire lui fait faire un gain de 40% de son salaire en niveau de vie, soit un revenu de 75. 915€, mais ne payant des impôts que sur 54. 225 €.
Là, vient l'ISF (environ 12.000€).
Comme cette personne gagne beaucoup, elle ne consomme que 50% de son revenu disponible et paye donc une TVA de 5.422€. Au total, la pression fiscale totale actuelle subie par cette personne est de 37,4%. Le gain pour cette personne de la suppression de l'ISF la ferait passer de 37,4% de pression fiscale à 21,1%...
Résumons, aujourd'hui sous le gouvernement socialiste et avant la mesure Fillon :
- 1 pauvre paye 23,6% de son revenu disponible à l'état. - 1 riche paye 37,4% de son revenu disponible à l'état. Après la mesure Fillon : - 1 pauvre payera 25,56% de son revenu disponible à l'Etat. - 1 riche payera 21,1% de son revenu disponible à l'Etat.
Conclusion, avec les mesures fiscales de F. Fillon, un pauvre perd 275€ de pouvoir d'achat annuel et un riche gagne 12.000€ de plus à épargner pour placer en bourse. La spéculation ne crée pas de valeur, mais la bourse rémunère mieux cette épargne, ce surplus, que le travail des salariés. Voilà des mesures qui viendront encore plus casser nos emplois.
La gauche de la gauche...va regretter finir par regretter Hollande. Franchement, une note de 00/20 en économie est incontournable pour ces mesures pas vraiment au service des tous les citoyens.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Primaire de la droite : le chirurgien Fillon veut amputer l'assurance maladie Ven 25 Nov 2016, 11:21
Primaire de la droite : le chirurgien Fillon veut amputer l'assurance maladie
http://tempsreel.nouvelobs.com/
François Fillon, alors Premier ministre, assiste à une opération à l'Hôpital Georges Pompidou en 2007 (MARTIN BUREAU / POOL / AFP)
François Fillon propose que la sécurité sociale ne prenne plus en charge une partie des dépenses de santé. Alain Juppé n'est pas d'accord.
Baptiste Legrand
La prescription du docteur Fillon est radicale. Le candidat à la primaire de la droite propose que les assurances privées remplacent la sécurité sociale pour la prise en charge d'une partie des dépenses de santé.
Son rival Alain Juppé a porté le fer pour la première fois sur ce sujet qui les oppose, lors du débat télévisé de jeudi soir sur France 2. "J'ai une divergence assez profonde avec François Fillon", déclare le maire de Bordeaux. "Moi je ne toucherai pas au taux de remboursement dont bénéficient aujourd'hui les Français, qui a déjà été rogné dans les années passées."
Alain Juppé propose, pour redresser les comptes de l'assurance maladie, d'agir "sur la gestion des caisses d'assurance maladie", de vérifier les conditions d'ouverture des droits et de lutter contre la fraude "qui est réelle" selon lui.
Basculement vers du privé
François Fillon répond en clamant son objectif : "Je veux désétatiser le système de santé."
"Alors oui, je propose que la sécurité sociale se concentre sur les risques principaux, alors tout de suite, la caricature !", poursuit l'ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy. La sécurité sociale se concentrerait sur "les affections graves et de longue durée", tandis que les assurances privées prendraient en charge les autres dépenses.
Quand la journaliste Alexandra Bensaid lui demande si le traitement d'une angine sera encore remboursé par la Sécu, François Fillon botte en touche et ne précise pas ce que sont les "risques principaux". Son programme écrit est à peine moins flou :
Proposition : Redéfinir les rôles respectifs de l’assurance publique et de l’assurance privée, en focalisant l’assurance maladie notamment sur les affections graves ou de longue durée : le panier de soins "solidaire" ; et l’assurance complémentaire sur le reste : le panier de soins "individuel". Le contenu de ces paniers de soins sera dynamique et pourra évoluer chaque année. Les moins favorisés ne pouvant accéder à l’assurance privée bénéficieront d’un régime spécial de couverture accrue.
Impossible, donc de savoir ce qui relèvera de l'assurance maladie et de l'assurance privée, la composition des "paniers de soins" pouvant évoluer chaque année – ce qui implique que le montant de l'assurance privée pourrait lui aussi faire du yo-yo.
"Pas dans l'esprit de ce qu'est la sécurité sociale"
Combien l'assurance privée voulue par François Fillon coûtera-t-elle aux Français ? Le candidat ne le dit pas. La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, affirme pour sa part que "chaque foyer paiera en moyenne 3.200 euros de plus par an pour se soigner".
Marisol Touraine ✔@MarisolTouraine J'ai fait chiffrer le programme santé de #Fillon : chaque foyer paiera en moyenne 3200€ de + par an pour se soigner. 9:47 PM - 24 Nov 2016
En moyenne, une complémentaire santé coûte déjà 700 euros par an à un célibataire, 2.000 euros à une famille avec deux enfants et 3.000 euros à un couple de retraités, selon "Le Monde".
Le programme de François Fillon ne précise pas non plus quel serait ce "régime spécial de couverture accrue" ni si les conditions de ressources pour en bénéficier seraient les mêmes que pour l'actuelle CMU - 5 millions de Françaissont aujourd'hui sans mutuelle.
De telles propositions suscitent l'opposition d'Alain Juppé. "Je ne suis pas d'accord avec cette proposition", a insisté le maire de Bordeaux, vendredi matin, sur BFMTV et RMC. "Je ne suis pas d'accord avec ce déremboursement accru" et ce transfert d'un partie des prestations sur l'assurance privée, "ce n'est pas dans l'esprit de ce qu'est la sécurité sociale" depuis sa création, "le courage ce n'est pas la brutalité".
Soigner les médecins
En matière de santé, Alain Juppé et François Fillon se rejoignent tout de même sur plusieurs points. Ils veulent tous les deux abroger le tiers payant généralisé – ce qui fera plaisir aux médecins de ville, dont ils veulent augmenter la rémunération. Ils comptent aussi sur la médecine libérale pour désengorger l'hôpital. Et ils veulent tous les deux augmenter le numérus clausus pour les médecins.
B. L.
La Sécu va mieux
"Le modèle social prend l'eau de partout," a lancé François Fillon lors du débat télévisé. Ce qui ne fera pas plaisir à Marisol Touraine : "En 2017, le trou de la Sécu aura disparu", a promis la ministre des Affaires sociales et de la Santé en présentant le budget.
La vérité est entre les deux. Le "trou" de la Sécu est en recul constant depuis 2010, mais reste considérable. Il est passé de 23,9 milliards d’euros en 2010 à 10,8 milliards d’euros en 2015. Il devrait atteindre 7,1 milliards en 2016 et 4,2 milliards en 2017.
La branche maladie est le régime qui accuse le plus de pertes, avec un déficit de 4,1 milliards en 2016 et de 2,6 milliards prévus en 2017. > La Sécu va mieux ! La preuve en 5 chiffres
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Primaire de droite : Le joli coup financier des Républicains Ven 25 Nov 2016, 16:32
Primaire de droite : Le joli coup financier des Républicains
PRIMAIRE DE DROITE Le parti, toujours endetté, va réaliser une belle plus-value à l’issue de sa primaire, qui servira à financer la campagne présidentielle…
http://www.20minutes.fr/politique/
Le 20 novembre 2016, dans un bureau de vote de Bourgoin-Jallieu. - ALLILI/SIPA O. P.-V.
Coût de l’organisation des deux tours de la primaire de la droite et du centre : 8 millions d’euros. Somme récolté à l’issue du vote de dimanche : 2 euros x 4,27 millions de votants = 8,54 millions d’euros. Le calcul est rapide, il n’aura suffi que d’un tour au parti Les Républicains pour amortir les frais de mise en place de son scrutin.
« D’après nos prévisions, la primaire s’autofinancera à partir de 2 millions de votants par tour », écrivent les organisateurs. Les participants au second tour, qui devront à nouveau débourser 2 euros, vont donc intégralement participer au financement de la campagne du vainqueur, Alain Juppé ou François Fillon, en vue de l’élection présidentielle.
Les bénéfices ne serviront pas à renflouer LR
« Le solde positif est apporté au compte de campagne du vainqueur de la primaire en vue de l’élection présidentielle », expliquait au Monde Thierry Solère, en charge de l’organisation de la primaire. Celui qui sera désigné représentant de la droite et du centre dimanche devra par la suite financer sa campagne, comme chacun des sept candidats l’a fait pour la primaire. Le parti Les Républicains n’en a en effet pas les moyens, même si les choses vont mieux. Explications.
À l’issue de l’élection présidentielle 2012 perdue par l’UMP, le parti est menacé de faillite et a contracté des dettes auprès de quatre banques, le Crédit coopératif, la Société générale, la BNP et la Banque populaire-Caisse d’épargne. Quand Nicolas Sarkozy prend la présidence fin 2014, l’UMP doit toujours près de 70 millions d’euros à ses créanciers. Trois échéances sont fixées : 5,5 millions d’euros à rembourser en mars 2015, 11 en mars 2016, et 27 en mars 2017.
Il y a un an, le parti n’était pas sûr de pouvoir financer sa primaire
Le nouveau chef du mouvement se lance dans des négociations avec les banques et arrache un accord, de ne plus avoir à rembourser que 5,5 millions à chacune des trois échéances, plus une clause de révision de ce calendrier de remboursement prévue pour fin 2017. « « La somme restant à rembourser équivaudra alors au coût du siège » de LR, expliquait l’un des cadres du parti à L’Opinion en 2015. On peut donc envisager la vente de celui-ci pour se désendetter complètement. »
Ces négociations avec les établissements créanciers de ce qui s’appelait encore l’UMP ont permis d’avancer à la Haute autorité de la primaire l’argent nécessaire à son organisation. Ce n’était pas évident du tout il y a un an encore. Financièrement, LR va mieux que l’UMP à son crépuscule. Mais pas suffisamment pour payer la campagne du candidat qui sera désigné. La mobilisation plus importante que prévue au premier tour est donc une agréable surprise, autant pour le parti que pour le budget du vainqueur de dimanche prochain.
>> Quel candidat de la primaire à droite correspond le mieux à vos idées ? Testez notre boussole ici dans sa version optimisée ou ci-dessous.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: François Fillon large vainqueur dans les Alpes-de-Haute-Provence avec 75,24% des suffrages Lun 28 Nov 2016, 00:14
François Fillon large vainqueur dans les Alpes-de-Haute-Provence avec 75,24% des suffrages
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Le président du comité de soutien de François Fillon dans le 04, Pascal Antiq, plus que souriant ce dimanche soir. HAUTE-PROVENCE INFO / Guillaume MESSIEN
Le second tour de la primaire de la droite et du centre a confirmé le résultat du 20 novembre.
Il n’y a pas eu de nouvelle surprise dans la primaire de la droite et du centre ce dimanche 27 novembre. François Fillon, en tête au 1er tour, et bénéficiant des soutiens de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire notamment, arrive largement en tête à l’issue de ce second tour. Si au niveau national, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy obtient plus de 68% des suffrages, au niveau des Alpes-de-Haute-Provence cette victoire est encore plus large puisqu’il obtient 75,24% des voix, et fait le grand chelem dans tous les bureaux de vote du département. Le président de son comité de soutien dans les Alpes-de-Haute-Provence, Pascal Antiq, était plus que satisfait de ce résultat et se réjouit de la victoire de François Fillon, lui, soutien de la première heure de François Fillon.
Guillaume MESSIEN
Toutes les réactions sont à suivre sur www.hauteprovenceinfo.com
Résultats des bureaux de vote dans les Alpes-de-Haute-Provence :
Oraison : François Fillon 309 voix – Alain Juppé 99 voix
Mézel : François Fillon 63 voix – Alain Juppé 27 voix
Castellane : François Fillon 111 voix – Alain Juppé 44 voix
Peyruis : François Fillon 294 voix – Alain Juppé 84 voix
Digne- Ermitage : François Fillon 447 voix – Alain Juppé 141 voix
Digne- Gaubert : François Fillon 358 voix – Alain Juppé 115 voix
Digne : François Fillon 132 voix – Alain Juppé 37 voix
Château-Arnoux-St-Auban : François Fillon 267 voix – Alain Juppé 104 voix
Valensole : François Fillon 346 voix – Alain Juppé 85 voix
Riez : François Fillon 282 voix – Alain Juppé 70 voix
St-André-les-Alpes : François Fillon 100 voix – Alain Juppé 45 voix
Colmars-les-Alpes : François Fillon 191 voix – Alain Juppé 35 voix
Entrevaux : François Fillon 128 voix – Alain Juppé 51 voix
La Motte-du-Caire : François Fillon 142 voix – Alain Juppé 55 voix
Barcelonnette : François Fillon 494 voix – Alain Juppé 117 voix
Forcalquier : François Fillon 451 voix – Alain Juppé 131 voix
Seyne-les-Alpes : François Fillon 157 voix – Alain Juppé 43 voix
Banon : François Fillon 171 voix – Alain Juppé 64 voix
Villeneuve : François Fillon 354 voix – Alain Juppé 140 voix
Céreste : François Fillon 190 voix – Alain Juppé 39 voix
Sisteron - mairie : François Fillon 392 voix – Alain Juppé 159 voix
Sisteron – Alain-Prieur : François Fillon 278 voix – Alain Juppé 118 voix
Mane : François Fillon 170 voix – Alain Juppé 52 voix
St-Etienne-les-Orgues : François Fillon 93 voix – Alain Juppé 31 voix
Manosque - Embarrades : François Fillon 464 voix – Alain Juppé 192 voix
Manosque – Moulin Neuf : François Fillon 395 voix – Alain Juppé 148voix
Manosque – Tilleuls : François Fillon 282 voix – Alain Juppé 102 voix
Manosque - Quintrands : François Fillon 73 voix – Alain Juppé 22 voix
Pierrevert : François Fillon 390 voix – Alain Juppé 166 voix
Soit : 7524 voix pour François Fillon et 2516 pour Alain Juppé.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Dans un texte alarmant, Cédric Moulard, simple internaute, s’inquiète des conséquences que pourrait avoir l’élection de François Fillon à la présidence de la République sur son quotidien et celui de sa famille. Jeu 01 Déc 2016, 00:24
http://www.konbini.com/fr/
Dans un texte alarmant, Cédric Moulard, simple internaute, s’inquiète des conséquences que pourrait avoir l’élection de François Fillon à la présidence de la République sur son quotidien et celui de sa famille.
François Fillon a remporté le 27 novembre la primaire de la droite et du centre, il sera donc le candidat du parti Les Républicains à l’élection présidentielle en mai prochain.
Son programme économique ne fait pas dans la dentelle, et François Fillon est le premier à l’assumer. Certains n’hésitent pas à le comparer à Margaret Thatcher, qui a, dans les années 1980, démoli l’équilibre social anglais, écrasé les syndicats et privatisé à tout va les propriétés de l’État.
D’autres, des citoyens lambda, se sont demandé ce que signifierait une victoire de François Fillon en 2017 et les conséquences que pourrait avoir son élection sur leur vie quotidienne.
En reprenant les points clés du programme du candidat de la droite et du centre et en les traduisant en conséquence bien réelles, Cédric Moulard, photographe, a tenté de saisir la vie qui pourrait être la sienne en 2020.
À Buzzfeed, il explique avoir écrit ce texte (partagé près de 90 000 fois) “d’une traite, en cinq minutes”. Nous avons décidé de le relayer : “2020, tu te lèves pour aller travailler et mener tes enfants à l’école. Ta femme est déjà partie, avec la suppression des 35 heures et les nouveaux accords d’entreprise elle travaille 42 heures par semaine. Elle a bien voulu protester mais les procédures de licenciement ont été facilitées et vous avez besoin de ce travail.
Toi, tu fais 39 heures maintenant. Tu les faisais déjà avant mais tu perds toutes les heures supplémentaires. Ça ne vous arrange pas parce qu’avant tu pouvais aller chercher les enfants à la sortie de l’école mais maintenant il faut payer une garde. Et jusqu’à 19 heures.
À la maison c’est l’enfer.
Ben oui, vous n’avez pas vraiment eu le choix. Tu t’es retrouvé au chômage et avec la dégressivité des allocations tu as été obligé d’accepter un travail à 50 kilomètres de chez toi. Ce n’est pas dans ta branche, ça fait des frais énormes mais c’était ça ou le RSA.
La semaine prochaine, vous êtes emmerdés parce que la maîtresse de votre dernier est en formation. Avec la suppression des 500 000 fonctionnaires il n’y a personne pour la remplacer.
D’habitude tu l’aurais laissé à ta mère mais elle est trop fatiguée. Ca fait 6 mois qu’elle traîne un sale truc mais qu’elle peut pas être hospitalisée parce qu’il n’y a pas de lit disponible à l’hôpital. Et puis ça coûterait trop cher avec la réforme de l’assurance-maladie.
L’année prochaine, ton aîné va faire des études secondaires. Enfin, aimerais faire des études secondaires.
Avec la quasi-suppression des budgets et la pleine autonomie des universités les frais d’inscription ont explosé. Vous ne savez pas trop comment ça va se passer. Dans le pire des cas il trouvera un job au SMIC. Il n’a pas été augmenté depuis 2 ans mais c’est mieux que rien.
Ta sœur qui est à l’étranger t’as envoyé un colis. Ca fait 15 jours qu’il est à la poste. Depuis qu’elle a été déplacée dans le village voisin et qu’elle n’est ouverte que le matin en semaine tu ne peux plus y aller. Tant pis, le colis va repartir.
À la télé hier soir il y avait un reportage sur les patrons du CAC 40. 50 % d’augmentation en 2 ans et aucune création d’emploi. Ils n’ont aucune contrepartie pour les aides de l’État alors pourquoi ils le feraient ? Et puis ça les a bien aidés la suppression de l’ISF.
Tu repenses à 2017, l’élection de Fillon. Tu as savouré la claque donnée à Sarkozy lors de la primaire, c’était jubilatoire. Tu t’es dit que Fillon n’était pas bien méchant. Tu as quand même été surpris quand il a appliqué son programme et que tout est passé par ordonnance et 49-3. Il l’avait dit mais tu n’y croyais pas vraiment.
PS : Rien n’a été inventé, tout figure dans le programme de Fillon. Personne ne sait s’il est applicable, s’il sera appliqué mais ça laisse songeur
PS 2 : Ne me demandez pas quelle est l’alternative, j’en sais rien”
Tous les points abordés figurent bien dans le programme de François Fillon : hausse du temps de travail, dégressivité des allocations chômage, suppression de l’impôt sur la fortune (ISF). D’autres sont hautement probables comme la non-augmentation du SMIC, augmente “mécaniquement chaque année”.
Enfin, sur la réforme du système de santé et la suppression de 500 000 fonctionnaires, Cédric Moulard pousse à l’extrême des réformes qui ne sont pas encore tout à fait définies (par exemple, dans quel domaine seront supprimés ces postes de fonctionnaires ?) mais qui, une fois appliquées, pourraient tout à fait déboucher sur ce genre de situation.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: François Hollande non candidat en 2017 : les réactions dans les Alpes-de-Haute-Provence Ven 02 Déc 2016, 18:27
François Hollande non candidat en 2017 : les réactions dans les Alpes-de-Haute-Provence
http://hauteprovenceinfo.com/
François Hollande a annoncé sa décision lors d'une allocution télévisée jeudi soir.HAUTE-PROVENCE INFO/Christian KALINOWSKI (archives)
Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il ne briguerait pas un second mandat.
Quatre jours après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, c'est un nouvel événement politique, et non des moindres, qui s'est produit jeudi soir. Le président de la République François Hollande a annoncé lors d'une allocution télévisée qu'il ne briguerait pas de second mandat à la tête de l'Etat en 2017. "Aujourd'hui je suis conscient de ce que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle" a-t-il notamment expliqué. "Lucidité", "courage", "dignité"
Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre, c'est bien sûr le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le député-maire PS de Forcalquier Christophe Castaner évoque son "respect pour la personne [...] et pour la fonction. Il assume ce soir une décision courageuse et digne". Daniel Spagnou, maire LR de Sisteron : "A chacun son moment de lucidité, le seul du quinquennat de François Hollande le conduisant une dernière fois... à renoncer". Pour Camille Galtier, délégué départemental LR, François Hollande fait preuve de "dignité et [...] courage. Dommage que cela soit si tardif et centré sur son cas personnel et non le bien commun".
Du côté du Front National, le secrétaire départemental Grégory Roose estime que "c'est avec un certain courage que François Hollande a fait le constat d'un mandat d'échecs pour la France et les français. Il aura finalement remporté une bataille, celle de la lucidité, laissant cependant derrière lui un bilan désastreux sur le plan économique, social et sociétal".
On retiendra également la réaction du président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Christian Estrosi : "je veux saluer la dignité du geste. Il est rare dans une vie politique de privilégier l'intérêt général du pays plutôt que son ego et ses sentiments personnels. Si cette décision ne manque pas de courage, elle ne manque pas non plus de lucidité".
Christian KALINOWSKI
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 04 Déc 2016, 18:39
Intéressant à lire si les infos sont avérées
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Lun 05 Déc 2016, 22:58
Je ne sais pas qui a fait ce montage... Mais ça fait du bien.
Spéciale dédicace à la journaliste de "La Croix" qui disait tout à l'heure sur France Info qu'on doit tout au libéralisme.
Qu'elle aille un peu faire un tour en Chine, où le libéralisme est si pur, si beau (d'après Pierre Gattaz) ...
http://www.lasociale.fr/
En racontant l’étonnante histoire de la Sécu, La Sociale rend justice à ses héros oubliés, mais aussi à une utopie toujours en marche, et dont bénéficient 65 millions de Français.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: François Hollande non candidat en 2017 : les réactions dans les Alpes-de-Haute-Provence Mar 13 Déc 2016, 23:14
François Hollande non candidat en 2017 : les réactions dans les Alpes-de-Haute-Provence
http://hauteprovenceinfo.com/
François Hollande a annoncé sa décision lors d'une allocution télévisée jeudi soir.HAUTE-PROVENCE INFO/Christian KALINOWSKI (archives)
Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il ne briguerait pas un second mandat.
Quatre jours après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, c'est un nouvel événement politique, et non des moindres, qui s'est produit jeudi soir. Le président de la République François Hollande a annoncé lors d'une allocution télévisée qu'il ne briguerait pas de second mandat à la tête de l'Etat en 2017. "Aujourd'hui je suis conscient de ce que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle" a-t-il notamment expliqué. "Lucidité", "courage", "dignité"
Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre, c'est bien sûr le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le député PS et président du Conseil départemental Gilbert Sauvan, s'est montré "surpris et triste… ce sont les sentiments que j’ai ressentis à l’annonce du Président de la République de renoncer à briguer un second mandat. Le chef de l’État a montré son courage et son sens des responsabilités en prenant une telle décision. Sa volonté de ne pas affaiblir et diviser plus encore la gauche a été la plus forte. Je suis convaincu que les Français reconnaîtront les progrès réalisés pendant son quinquennat et l’histoire retiendra un bilan plus juste que les réactions et les jugements sans nuances assenés pendant tout le mandat". Le député-maire PS de Forcalquier Christophe Castaner évoque son "respect pour la personne [...] et pour la fonction. Il assume ce soir une décision courageuse et digne". Daniel Spagnou, maire LR de Sisteron : "A chacun son moment de lucidité, le seul du quinquennat de François Hollande le conduisant une dernière fois... à renoncer". Pour Camille Galtier, délégué départemental LR, François Hollande fait preuve de "dignité et [...] courage. Dommage que cela soit si tardif et centré sur son cas personnel et non le bien commun".
Du côté du Front National, le secrétaire départemental Grégory Roose estime que "c'est avec un certain courage que François Hollande a fait le constat d'un mandat d'échecs pour la France et les français. Il aura finalement remporté une bataille, celle de la lucidité, laissant cependant derrière lui un bilan désastreux sur le plan économique, social et sociétal".
On retiendra également la réaction du président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Christian Estrosi : "je veux saluer la dignité du geste. Il est rare dans une vie politique de privilégier l'intérêt général du pays plutôt que son ego et ses sentiments personnels. Si cette décision ne manque pas de courage, elle ne manque pas non plus de lucidité".
Christian KALINOWSKI
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: À l'aube de la présidentielle, la confiance dans l'État et les médias s'effondre en France Dim 29 Jan 2017, 20:16
Non sans blague ????
À l'aube de la présidentielle, la confiance dans l'État et les médias s'effondre en France
http://www.lefigaro.fr/
LE SCAN POLITIQUE - Chaque année depuis 17 ans, le baromètre Edelman mesure la confiance des populations du monde envers les institutions qui les gouvernent : en 2017, la France apparaît championne du monde la défiance.
L'édition 2017 du Forum mondial de Davos a été marquée par l'entrée en fonction de Donald Trump aux États-Unis, isolationniste et adversaire déclaré du libre-échange mondialisé, et la montée en puissance à travers le monde des offres classées politiques « antisystème ».
Depuis 17 ans, le « trust barometer » (baromètre de confiance) Edelman présente pendant le Forum économique une évaluation de la confiance et de la crédibilité accordées par les citoyens du monde aux grandes institutions qui en régissent la marche. Une enquête internationale réalisée dans 28 pays et auprès de 33 000 personnes (dont environ 1600 en France), qui interroge la confiance placée dans l'État, les médias, les ONG et les entreprises. Et il ressort que la confiance dans les institutions gouvernementales et les médias s'effondre.
« Le clivage politique entre gauche et droite et définitivement obsolète au niveau mondial, où le jeu est mené par des courants progressistes, conservateurs ou populistes. La partition binaire a été balayée par une succession de perturbations majeures qu'ont été la récession économique en 2008, la globalisation et l'accélération de la révolution technologique », analyse Richard Edelman, président de l'agence de relations publiques du même nom. « Ces phénomènes ont également provoqué l'effondrement de la confiance des populations dans les institutions mondiales, avec pour conséquences le développement d'un populisme et d'un nationalisme virulents, ainsi qu'un rejet des élites », relève-t-il.
En effet, dans les 28 pays sondés, une moyenne de 53% des personnes interrogées déclare avoir totalement « perdu foi dans le système ». La France est championne du monde de la défiance (72%), à égalité avec l'Italie. Viennent ensuite le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Espagne à 67%. « C’est cette perte de confiance qui provoque le rejet populiste.
À cet égard la France apparaît comme un cas d’école », estime Richard Edelman, qui met dans le même panier Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
« C’est comme en Allemagne, où l'AFD (parti nationaliste et anti-immigration) est composée de beaucoup d'anciens communistes d'Allemagne de l'Est alliés à des composantes de l'extrême droite. Ces mouvements se nourrissent à la même source : les peurs sociales et économiques, ainsi que le sentiment que le système et les élites ne ressemblent plus aux citoyens », croit-il savoir.
« Macron, l'homme de son temps »
Avant de préciser : « Là où l'on mesure souvent une fracture entre les élites et le grand public, en France ce rejet est partagé par toutes les strates de la population ». À ce phénomène s'ajoute la perte de confiance dans le système médiatique, qui atteint un stade inédit avec une confiance tombée à 43%, soit une chute de 5 points en un an. « Les personnes interrogées préfèrent les moteurs de recherche (59 %) aux journalistes (41 %), et sont presque quatre fois plus enclines à ignorer une information qui soutiendrait un point de vue auquel elles ne croient pas », peut-on lire dans le baromètre. Ces phénomènes, largement observés aux États-Unis, ont largement marqué le contexte de l'élection inattendue de Donald Trump. Faut-il en tirer des conclusions pour la présidentielle française ? « Une chose est sûre : il y a des similitudes, comme la fracture entre urbains et ruraux, les très jeunes et les personnes âgées désillusionnées ou encore la remise en cause de certains fondamentaux du libre-échange », note Richard Edelman. Autre enseignement de l'édition 2017 du baromètre : à la défiance envers les États correspond une hausse de la confiance et des attentes du public envers le secteur privé et les entreprises. Près de 73% des personnes interrogées estiment en effet que l'entreprise peut résoudre les problèmes majeurs de la société. « À ce titre, l'opinion en France est étonnamment «probusiness». Les gens préfèrent des entreprises socialement responsables que des nationalisations. Et si l'on, croise ces indicateurs, le phénomène Emmanuel Macron prend une ampleur particulière », souligne Richard Edelman. « C’est à la fois un outsider sur le papier, qui n'est pas issu du sérail politique attendu, mais aussi un business man venu du monde la banque. Il pratique une communication directe, responsabilisante et de proximité avec son électorat. S'il a l'air d'avoir réussi sa vie dans le privé, il n'a pas l'air d'avoir des intérêts qui le lient à la marche de l'État. Il joue sur les marges et c'est ce qui assure son succès. Il est un parfait homme de son temps », conclut le PDG, sans vouloir préjuger de l'avenir.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Hamon présente un programme pro guerre et sécuritaire aux primaires du PS Mar 31 Jan 2017, 14:07
Hamon présente un programme pro guerre et sécuritaire aux primaires du PS
http://www.investigaction.net/
30 Jan 2017
ANTHONY TORRES
Cet article a été écrit quelques jours avant le second tour des primaires socialistes. Depuis, les sondages ont été confirmés avec la victoire de Benoît Hamon.
Désigné comme le représentant de l’aile gauche du PS, le candidat peut-il offrir une alternative fiable après la débâcle de ce quinquennat ? Voici quelques éléments de réponse. (IGA)
Arrivé en tête au premier tour de la primaire devant l’ancien premier ministre Manuel Valls, Benoît Hamon serait d’après les sondages le futur candidat du PS à la présidentielle.
Son ascension depuis le début de la campagne pour la primaire reflète le vaste mécontentement qui existe contre le gouvernement PS actuel, ainsi que la couverture médiatique accordée à son projet de revenu minimum universel. Valls, malgré l’engouement des médias pour son style autoritaire et sécuritaire en tant que ministre de l’Intérieur puis premier ministre, s’est soudain retrouvé dépassé par un candidat assez obscur. D’après un sondage réalisé par BVA-Salesforce, au second tour face à Valls, Hamon gagnerait avec 52 pour cent des voix contre 48 pour cent pour Valls.
Toutefois, l’opposition populaire à la politique de guerre, d’austérité, et d’Etat policier du PS ne peut trouver d’issue dans la candidature de Hamon ou les candidats des autres partis bourgeois. Malgré ses promesses creuses d’installer un revenu universel, Hamon défend une politique étrangère belliqueuse et une politique intérieure sécuritaire, orientée vers les forces de l’ordre.
Il représente dans l’analyse finale une tentative de continuer le travail de Hollande. D’ailleurs, lors du premier débat des primaires, Hamon a déclaré que le gouvernement PS laissait un « sentiment d’inachevé, comme si nous étions restés sur beaucoup sujets au milieu du gué ».
Alors que l’installation de Donald Trump à la Maison Blanche souligne le danger croissant de guerres majeures entre les grandes puissances, Hamon prône une montée en puissance de l’impérialisme français.
En politique étrangère, il est aligné sur la CIA et les sections de la bourgeoisie américaine et européenne les plus hostiles envers la Russie, qui veulent continuer la guerre en Syrie.
Il a critiqué les projets de cessez-le-feu organisés par la Russie et la Turquie, pour s’ériger en défenseur de l’influence des grandes puissances européennes et de Washington, qui ont provoqué le conflit en armant des rebelles islamistes contre le régime syrien. « Je ne veux pas d’un accord de cessez-le-feu en Syrie qui se fait, comme c’est le cas, sans les Nations unies, sans l’Union européenne, sans les Américains et sans les sociétés arabes », a-t-il déclaré.
Pour justifier une politique de continuer le financement par la France de zones contrôlées par les rebelles, et s’opposer à toute aide financière au peuple syrien, il a déclaré : « Arroser les zones contrôlées par Bachar al-Assad, je ne vois pas bien en quoi cela doit être une priorité de l’Union européenne quand il existe tout une autre Syrie avec d’autres partenaires possibles, comme les villes quasi autonomes autogérées. Nous n’avons pas à nous retrouver, nous, à reconstruire ce qui a été méthodiquement détruit par les Russes et le régime d’Al-Assad ».
En tant que représentant de l’impérialisme français, il souhaite le renforcement de l’influence de la France dans le « pré carré » africain par la voie militaire, comme dans les guerres en Libye et en Mali. Quand on lui a demandé s’il serait intervenu en Afrique comme l’ont fait Sarkozy et Hollande, il a répondu : « Un Etat souverain qui vous demande d’intervenir militairement pour éviter qu’il y ait un « Etat » djihadiste juste de l’autre côté de la Méditerranée ? Bien sûr que je serais intervenu. ».
Hamon est résolument pour la guerre. C’est le candidat qui défend la plus forte hausse du budget militaire, à 3 pour cent du PIB, c’est-à-dire au-delà des 2 pour cent qu’exigent l’OTAN : « Si nous voulons conserver un niveau d’investissement qui ne sacrifie pas nos forces conventionnelles au maintien de notre capacité nucléaire ou de dissuasion, il faudra augmenter le budget de la Défense. Cela suppose […] que nous disions, notamment aux Européens […] que les investissements consentis par la France, donc par le contribuable français soient exclus du calcul des déficits ».
Même si Hamon pouvait convaincre l’UE de ne pas inclure le budget militaire dans les calculs des déficits français, ce qui paraît peu probable, la mise à disposition de milliards d’euros supplémentaires à l’armée nécessiterait une réduction des dépenses sociales, faite sur le dos des travailleurs.
Hamon, qui a dit qu’il faut « incontestablement plus » de policiers à la France, propose une réforme du dispositif Sentinelle fondée sur l’augmentation des effectifs de la police et l’envoi de troupes françaises vers des théâtres de guerre à l’étranger : « Il ne me paraît plus possible de continuer avec un dispositif Sentinelle, qui mobilise des militaires professionnels qui objectivement seraient plus utiles sur le terrain, à se former, à s’entraîner, qu’à garder nos édifices. D’où l’augmentation de la réserve de gendarmerie, l’augmentation de la réserve des forces armées, pour pouvoir suppléer à un dispositif Sentinelle qui doit faire moins de place à des militaires professionnels ».
Cet appel à l’augmentation des forces de répression, souhaitée par le gouvernement Hollande qui a repris une mesure du FN en créant une garde nationale, montre que Hamon est sur la même ligne réactionnaire que Hollande. Les critiques faites par Hamon de l’état d’urgence imposé par le PS sont purement tactiques, elles visent à rendre plus efficace le dispositif policier et faciliter les guerres extérieures.
Les médias ne mettent pas en avant le soutien de Hamon pour la politique d’Etat policier et de guerre de Hollande ; ils présentent Hamon comme l’aile gauche du PS, en citant sa proposition d’instaurer un revenu universel pour que chacun puisse toucher entre €600 et 800 par mois.
A la question posée dans un entretien pour Libération : « Il faudrait donc faire une croix sur la croissance ? », Hamon répond : « Elle ne reviendra pas. Et si elle revient, elle ne fera pas baisser la pauvreté ni les inégalités. Et ça ne dit rien du niveau de santé, du niveau d’éducation qui peuvent évoluer indépendamment de la croissance. Le PIB ne peut plus être un objectif quand on va le chercher au prix d’un modèle de développement consumériste et productiviste. ».
La proposition de Hamon consiste à la fois de démoralisation et de charlatanisme. Il n’a rien à proposer aux travailleurs que l’acceptation de la désindustrialisation, le chômage de masse et la paupérisation de la population par une allocation de 800 euros, qui ne permet pas à une personne de vivre. Hamon prétend qu’il est possible de défendre la santé et l’éducation tout en acceptant la destruction de l’appareil productif, ce qui est faux.
De plus, sa mesure nécessiterait une dépense de centaines de milliards d’euros que les sections de la bourgeoisie qui soutiennent Hamon ne évidemment toléreraient pas, ce qui est une réalité qui n’échappe sans doute pas à Hamon. Ce n’est qu’un effet d’annonce creux, et les deux tiers de la population française se disent d’ailleurs hostiles, selon les sondages, au projet de revenu universel.
Source : WSWS
Image : Marion Germa
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mer 01 Fév 2017, 17:32
Gêne et rations
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 03 Fév 2017, 12:17
"Soutien de famille"
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 03 Fév 2017, 12:18
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 03 Fév 2017, 22:26
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mar 07 Fév 2017, 18:59
Sont balèzes ces politiques pour tenter de nous séduire !
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mar 14 Fév 2017, 19:58
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 17 Fév 2017, 17:18
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: "Ne votez plus" : l'appel de deux Aixois Mer 08 Mar 2017, 01:00
"Ne votez plus" : l'appel de deux Aixois
http://www.laprovence.com/
Le Manifeste de Serge Mori, psychologue clinicien, et Jean-Philippe Roman, avocat, "pour défendre la démocratie"
Jean-Philippe Roman, avocat à Aix, et Serge Mori, psychologue clinicien, à Aix aussi, ont écrit ensemble "Ne votez plus".PHOTO S. B.-P.
L' un est avocat pénaliste. Il a défendu Patrick Salameh, plaidé dans l'affaire du Jogging rose ou plus récemment, en partie civile dans le procès de Karl Rose. L'autre est psychologue clinicien, il a écrit L'adolescent délinquant ou la fureur de dire et, récemment, Les parents parfaits n'existent pas. Le premier a 60 ans, le second va en avoir 40, et ils ne s'étaient jamais croisés ni côtoyés avant de se rencontrer dans les couloirs d'une librairie aixoise. Tout est parti de là. "Ce livre n'était pas prévu, il est né de cette rencontre", racontent Jean-Philippe Roman et Serge Mori, qui signent un (très sérieux) manifeste intitulé Ne Votez plus.
Comment est née cette idée un peu folle d'écrire un manifeste pour nous dire de ne plus voter ?
Jean-Philippe Roman et Serge Mori : Au début, il s'agit de la rencontre de deux professionnels, un avocat pénaliste et un psychologue clinicien. Nous avons commencé à parler écriture, avant d'aller manger, et de continuer à discuter, réfléchir, débattre toute la nuit. Notre projet initial était celui de deux techniciens, artisans, idéalistes, passionnés par leur travail. Au départ, nous avons entamé une réflexion sur le parallèle qui pouvait être esquissé entre la psychologie du criminel et celle du politicien. Puis au fil des séances de travail, nous avons commencé à parler de politique et de l'état de la société actuelle. Sachant que nous avions un point commun : l'un de nous n'a jamais voté, l'autre s'abstient depuis des années. Bref, le Manifeste était lancé.
Comment expliquez-vous que vous ne votez plus ?
Jean-Philippe Roman et Serge Mori : Notre scepticisme ironique sur la démagogie éhontée de nos pseudos démocrates et sur la crédulité du peuple ainsi que notre choix commun de ne plus voter depuis vingt ans, nous ont rapprochés. Il faut dire que d'habitude, quand l'un comme l'autre, nous affichions notre abstentionnisme dans nos discussions entre amis, nous nous heurtions systématiquement à des réflexions du genre : "Si tu ne votes pas tu n'as pas le droit de parler" ou bien "Des gens sont morts pour le droit de vote". C'est à ce moment précis que notre projet a évolué. Nous n'avons plus souhaité faire un livre de techniciens analysant l'évolution d'une société, mais plutôt essayer de réveiller les consciences et d'ériger l'abstention comme arme démocratique.
Cela peut sembler un non-sens, or vous vous en défendez. Quelle est donc la thèse soutenue dans votre Manifeste ?
Jean-Philippe Roman et Serge Mori : Attention, notre Manifeste n'est pas une déclinaison du "tous pourris", ni un positionnement politique. C'est un manifeste contre le système, avec le constat que le peuple n'est plus écouté et que le seul moyen de faire revivre la démocratie qui est en péril, est de ne plus voter. En fait, le non-vote est une manifestation d'une volonté politique, un choix, pour faire comprendre aux élus que la démocratie est en péril. Le seul moyen de se faire entendre, c'est de se taire. En ne s'exprimant plus avec un bulletin de vote, donc... Oui, pour forcer les politiques à restaurer une véritable république en écoutant le peuple. Pardon pour la grandiloquence de la comparaison, mais on peut penser ici à Gandhi, qui s'assied en silence pour réclamer l'indépendance politique contre la domination britannique. Sa démarche silencieuse a fait davantage que toutes les campagnes de presse... C'est l'idée.
Voter ne servirait à rien ?
Jean-Philippe Roman et Serge Mori : Voter ne sert à rien si ce n'est à légitimer l'inaction du pouvoir. Le peuple a été dépossédé de son droit de choisir ses élus. Les partis imposent les candidats. On voit bien que les scandales médiatico-judiciaires, mises en examen, condamnations, n'ont pas d'effet sur le fonctionnement démocratique. Ceux qui possèdent le pouvoir jouissent d'une immunité factuelle, ou juridique, qui les rend invulnérables. Il faut donc que les choses changent. Pour que les hommes politiques acceptent enfin d'écouter la volonté du peuple il faut que le peuple se taise ! Bref, ne votons plus. Pour que les hommes politiques prennent conscience que tout doit changer, qu'il faut réformer le système en profondeur.
Et quand on a dit ça... quoi d'autre ? Donnez-vous des pistes de réflexion ?
Jean-Philippe Roman et Serge Mori : Attention, tous deux, nous ne sommes pas constitutionnalistes. Mais nous donnons des pistes de réflexion pour nourrir la prise de conscience. Par exemple ? Supprimer le Sénat. Passer de 577 députés à 100. Supprimer soit le conseil départemental soit le conseil régional. Etablir une vraie démocratie directe. Car aujourd'hui, la démocratie n'existe plus. Par exemple, avec le 49.3, le parlement n'est plus utile. Nous ne voulons pas que les citoyens se résignent, mais qu'ils s'indignent ! Un peu dans la lignée de Stéphane Hessel. Attention, nous ne soutenons pas notre idée pour inciter à voter FN, nous ne sommes pas des anarchistes ni des rêveurs, nous ne voulons pas faire de politique, nous ne sommes candidats nulle part et on ne veut surtout pas être élus ! Nous voulons simplement aider la démocratie et il est temps de se mobiliser pour leur faire comprendre qu'on ne veut plus être contraints de choisir entre la peste ou le choléra !
Où trouve-t-on votre Manifeste ?
Jean-Philippe Roman et Serge Mori : Sur le site internet Amazon, et il fait 3 euros. Symboliquement, on dira que ce sont les 2€ de la primaire de droite, et 1€ de la primaire de gauche ! On espère rencontrer des gens pour évoquer notre idée, autour d'un café, d'un verre ou d'une assiette. Et essayer de remuer les consciences des citoyens pour démontrer aux politiques que nous ne voulons plus de ce système. Et que nous irons voter quand on nous en donnera envie !"
Séverine Battesti-Pardini
Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien, et ils n’espèrent rien. Mais du moins, ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit.
Dernière édition par Faï Tirà le Mer 08 Mar 2017, 01:13, édité 2 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Présidentielle : découvrez les candidats qui ont obtenu les 500 parrainages Mer 08 Mar 2017, 01:06
Présidentielle : découvrez les candidats qui ont obtenu les 500 parrainages Selon un nouveau décompte publié mardi par le Conseil constitutionnel, ils sont désormais cinq à pouvoir prétendre aux plus hautes fonctions de l'État.
Ils sont désormais cinq à avoir obtenu le nombre requis de signatures. Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan et Nathalie Arthaud ont dépassé le seuil des 500 parrainages requis pour se présenter à l'élection présidentielle, déjà franchi par François Fillon, selon un nouveau décompte publié ce mardi par le Conseil constitutionnel.
Au total, 7 781 parrainages d'élus ont déjà été validés par le Conseil constitutionnel, à dix jours de la fin de la période de recueil des signatures qui s'achève le 17 mars prochain, date limite pour présenter une candidature.
Le candidat de droite François Fillon (Les Républicains) compte 1 789 parrainages. Il avait été le premier à franchir le 1er mars le seuil des 500 signatures, malgré le scandale des emplois présumés fictifs qui empoisonne sa campagne. Le candidat du mouvement En marche ! Emmanuel Macron, qui se présente hors parti, obtient à présent 1 074 parrainages. Le socialiste Benoît Hamon a recueilli 1 039 signatures, le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan 559 et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud 557.
Sous les 500 signatures...
Parmi les candidats qui restent sous les 500 signatures, la présidente du Front national Marine Le Pen en détient 483, le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon 356 et celui du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou 197. Parmi les autres candidats totalisant à ce stade le plus de parrainages figurent François Asselineau (480), Jacques Cheminade (370), Jean Lassalle (233) et Rama Yade (113). Bien qu'il ne soit pas candidat, Alain Juppé recueille 242 parrainages.
Le maire de Bordeaux a annoncé lundi qu'il ne serait pas candidat. Il était pressé depuis plusieurs jours par son camp de se lancer dans la course, alors que les défections se sont multipliées parmi les soutiens de François Fillon depuis l'annonce de sa convocation devant des juges d'instruction le 15 mars en vue d'une probable mise en examen. Le sénateur-maire de Troyes François Baroin, un proche de l'ex-président Nicolas Sarkozy dont le nom a également été avancé comme « plan B », a, lui, reçu cinq parrainages. Au total, 37 noms figurent dans la liste publiée mardi. Une dizaine de candidats, dont la liste officielle sera publiée le 20 ou 21 mars, devraient rester en lice pour l'élection des 23 avril et 7 mai.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Présidentielle : les parrainages accordés par les élus des Alpes-de-Haute-Provence Mer 08 Mar 2017, 01:28
Présidentielle : les parrainages accordés par les élus des Alpes-de-Haute-Provence
http://hauteprovenceinfo.com/
Le Conseil Constitutionnel a validé 7781 parrainages à la date du 7 mars.Photo d'illustration Droits réservés.
A la date du 7 mars, 40 parrainages ont été accordés par des élus du département.
Les candidats à la Présidentielle 2017 ont jusqu'au 17 mars pour recueillir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection.
Régulièrement, le Conseil Constitutionnel met à jour la liste des parrainages validés. A la date du mardi 7 mars, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nathalie Arthaud et Nicolas Dupont-Aignan ont dépassé le seuil des 500 parrainages.
Pour l'instant, quarante parrainages émanant d'élus des Alpes-de-Haute-Provence ont été validés et publiés, en voici le détail ci-dessous.
François Fillon : Daniel Spagnou (maire de Sisteron), Eliane Barreille (conseillère régionale), Clotilde Berki (conseillère départementale), Jacques Brès (conseiller départemental), Albert Olivero (maire d’Enchastrayes), Bernard Jeanmet-Péralta (maire de Manosque). Emmanuel Macron : Christophe Iaccobi (maire d’Allons), Nathalie Ponce-Gassier (conseillère départementale), Patrick André (maire de Lurs), Sylvain Flores (maire de Beynes), Serge Carel (maire de Mirabeau et conseiller départemental), Robert Zunino (maire de Faucon-du-Caire), Jean-Louis Chabaud (maire de Barrême), François Balique (maire du Vernet), Serge Faudrin (maire de Villeneuve), Evelyne Faure (conseillère départementale), Bruno Acciaï (maire La Robine-sur-Galabre), Roselyne Serrano (maire de Beauvezer), Patrick Martellini (maire de Château-Arnoux-Saint-Auban), Sandrine Cosserat (maire de Volonne et conseillère départementale), Claude Fiaert (maire de L’Escale et conseiller départemental), Sophie Balasse (conseillère départementale), Claude Roustan (maire d'Ubraye), Jean-Luc Zerbone (maire d'Allemagne-en-Provence).
Jean-Luc Mélenchon : Armand Ferrando (maire déléguée de La Palud-sur-Verdon), Roger Isoard (maire d'Auzet), Denis Baille (maire de Thoard), Nicolas Jaubert (maire de Tartonne).
Nicolas Dupont-Aignan : Alain Coste (maire de Les Omergues).
Nathalie Arthaud : Vincent Brunel (maire délégué de Bayons), Daniel Blanc (maire d’Entrevennes), Jacqueline Pierrisnard (maire de Saint-Jeannet).
Alexandre Jardin : François Hugon (maire de Noyers-sur-Jabron).
Michèle Alliot-Marie : Marcel Imbert (maire de Chaudon-Norante).
Benoît Hamon : Geneviève Primiterra (conseillère départementale).
Marine Le Pen : Marc Marchal (maire de Saint-Pierre), François Serra (maire de Tartonne).
Jean Lassalle : Frédéric Louche (maire de Claret).
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 12 Mar 2017, 13:40
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Présidentielle : les parrainages accordés par les élus des Alpes-de-Haute-Provence Mar 14 Mar 2017, 22:48
Présidentielle : les parrainages accordés par les élus des Alpes-de-Haute-Provence
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Le Conseil Constitutionnel a validé 11 812 parrainages à la date du 14 mars.Photo d'illustration Droits réservés.
A la date du 14 mars, 69 parrainages ont été accordés par des élus du département.
Les candidats à la Présidentielle 2017 ont jusqu'au 17 mars pour recueillir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection. Régulièrement, le Conseil Constitutionnel met à jour la liste des parrainages validés.
A la date du mardi 14 mars, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont dépassé le seuil des 500 parrainages. Pour l'instant, 69 parrainages émanant d'élus des Alpes-de-Haute-Provence ont été validés et publiés, en voici le détail ci-dessous.
François Fillon : Daniel Spagnou (maire de Sisteron), Eliane Barreille (conseillère régionale), Clotilde Berki (conseillère départementale), Jacques Brès (conseiller départemental), Albert Olivero (maire d’Enchastrayes), Bernard Jeanmet-Péralta (maire de Manosque), Roselyne Giai-Ginaetti (conseillère régionale), Magali Surle-Girieud (maire de Colmars), Pierre Fischer (maire de Montfuron), Michel Deloince (maire de Faucon-de-Barcelonnette), Stéphanie Colombéro (conseillère départementale), Roger Masse (maire délégué d'Ubaye-Serre-Ponçon), Gérard Baumel (maire de Céreste).
Emmanuel Macron : Christophe Iacobbi (maire d’Allons), Nathalie Ponce-Gassier (conseillère départementale), Patrick André (maire de Lurs), Sylvain Flores (maire de Beynes), Serge Carel (maire de Mirabeau et conseiller départemental), Robert Zunino (maire de Faucon-du-Caire), Jean-Louis Chabaud (maire de Barrême), François Balique (maire du Vernet), Serge Faudrin (maire de Villeneuve), Evelyne Faure (conseillère départementale), Bruno Acciaï (maire La Robine-sur-Galabre), Roselyne Serrano (maire de Beauvezer), Patrick Martellini (maire de Château-Arnoux-Saint-Auban), Sandrine Cosserat (maire de Volonne et conseillère départementale), Claude Fiaert (maire de L’Escale et conseiller départemental), Sophie Balasse (conseillère départementale), Claude Roustan (maire d'Ubraye), Jean-Luc Zerbone (maire d'Allemagne-en-Provence), Khaled Benferhat (maire de Saint-Etienne-les-Orgues), Agnès Pinatel (maire du Lauzet-Ubaye), Nadine Curnier (maire de Revest-Saint-Martin), André Bouffier (maire de Montjustin), Benoît Cazeres (maire de Selonnet), Christophe Castaner (député-maire de Forcalquier), Lucien Gilly (maire de Jausiers), Guy Auzet (maire de Verdaches), Roland Aubert (conseiller départemental), Jean-Charles Borghini (maire de La Brillanne), Francis Hermitte (maire de Seyne-les-Alpes).
Jean-Luc Mélenchon : Armand Ferrando (maire délégué de La Palud-sur-Verdon), Roger Isoard (maire d'Auzet), Denis Baille (maire de Thoard), Nicolas Jaubert (maire de Châteaufort), Florence Cheilan (maire d'Entrepierres).
Nicolas Dupont-Aignan : Alain Coste (maire de Les Omergues), Louis Laudin (maire de Simiane-la-Rotonde).
Nathalie Arthaud : Vincent Brunel (maire délégué de Bayons), Daniel Blanc (maire d’Entrevennes), Jacqueline Pierrisnard (maire de Saint-Jeannet).
Alexandre Jardin : François Hugon (maire de Noyers-sur-Jabron), Guy Kletty (maire délégué d'Ubaye-Serre-Ponçon).
Michèle Alliot-Marie : Marcel Imbert (maire de Chaudon-Norante).
Benoît Hamon : Geneviève Primiterra (conseillère départementale), Jean-Christophe Pétrigny (maire de Saint-Martin-de-Brômes), Gilbert Sauvan (député de la première circonscription).
Marine Le Pen : Marc Marchal (maire de Saint-Pierre), François Serra (maire de Tartonne), Jeannine Douzon (conseillère régionale).
Jean Lassalle : Frédéric Louche (maire de Claret), Francis Bercher (maire de La Condamine-Châtelard), Robert Usseglio (maire de Lardiers).
François Asselineau : Christine Flory (maire délégué de Bayons).
Philippe Poutou : Alain Michel (maire de Piégut).
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Voici les onze candidats qui vont se disputer vos suffrages Sam 18 Mar 2017, 19:09
Voici les onze candidats qui vont se disputer vos suffrages
Par Olivier Bénis@OlivierBenis
https://www.franceinter.fr/
Le Conseil constitutionnel a publié la liste définitive des candidats à la présidentielle 2017. Philippe Poutou, Jean Lassalle et Jacques Cheminade en font partie.
Les dernières inconnues ont été levées, et on connait désormais le nom des onze candidats à la présidentielle 2017... Dont trois qui restaient incertains : Philippe Poutou, Jean Lassalle et Jacques Cheminade.
C'est aussi l'occasion de découvrir le nom de tous ceux qui auraient pu l'être, parfois disqualifiés de justesse, parfois à 499 parrainages près.
On découvre ainsi quelques curiosités : un élu a ainsi offert son parrainage à Lionel Jospin, un autre à Bernard Cazeneuve, un troisième à Daniel Cohn-Bendit. François Hollande a été parrainé par sept élus français, et Jean-Louis Borloo par trois. La campagne aurait été si différente avec certains visages...
Ils seront candidats
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Sam 18 Mar 2017, 19:19
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Sam 25 Mar 2017, 22:03
"C'est dingue, finalement, sans s'en rendre compte, chacun se crée sa propre réalité, qui n'est, en fait, que le fruit de ses croyances."
L'Homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Sam 25 Mar 2017, 22:38
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: "Vous avez peur de Marine Le Pen ou pas ?" Fatou Diome Dim 26 Mar 2017, 17:04
Quand on lui a demandé si elle avait peur de Marine Le Pen, Fatou Diome a répondu de la meilleure façon qui soit…
Voilà la question posée ! "Vous avez peur de Marine Le Pen ou pas ?".
Fatou Diome a répondu de la meilleure façon qui soit en expliquant qu'elle n'avait pas peur de Marine Le Pen, mais qu'en revanche, la candidate du Front National avait peur d'elle. S'en est suivi un magistral fou rire de Mouloud Achour qui a qualifié ce début de réponse de "punchline de ouf."
En effet, c'est une punchline de ouf. Peut-être même la punchline de l'année.
Fatou Diome est une écrivaine sénégalaise, née à Niodior en 1968.
Après la parution d’un recueil de nouvelles en 2001, son premier roman, Le Ventre de l’Atlantique, lui vaut une notoriété internationale. Fatou Diome est née en 1968 sur la petite île de Niodior, dans le delta du Saloum, au sud-ouest du Sénégal. Elle est élevée par sa grand-mère.Contrairement à ce qu'exigent les traditions de sa terre natale, elle côtoie les hommes plutôt que d'aller aider les femmes à préparer les repas et assurer les tâches ménagères. Toujours en décalage avec le microcosme de l'île, elle décide d'aller à l'école et apprend le français. Sa grand-mère met un certain temps à accepter le fait qu'elle puisse être éduquée : la petite Fatou doit aller à l'école en cachette jusqu'à ce que son instituteur parvienne à convaincre son aïeule de la laisser poursuivre. Elle se passionne alors pour la littérature francophone.
A treize ans, elle quitte son village pour aller poursuivre ses études dans d'autres villes du Sénégal tout en finançant cette vie nomade par de petits boulots : elle va au lycée de M'bour, travaille comme bonne en Gambie et finit par entamer des études universitaires à Dakar. A ce moment, elle songe à devenir professeur de français, loin de l'idée de quitter son pays natal.
Mais à 22 ans, elle tombe amoureuse d'un Français, se marie et décide de le suivre en France. Rejetée par la famille de son époux, elle divorce deux ans plus tard et se retrouve en grande difficulté, abandonnée à sa condition d'immigrée sur le territoire français. Pour pouvoir subsister et financer ses études, elle doit faire des ménages pendant six ans, y compris lorsqu'elle peut exercer la fonction de chargée de cours au cours de son DEA, fonction qui lui apporte un revenu insuffisant pour vivre.
En 1994, elle s'installe en Alsace. Elle est étudiante à l'université de Strasbourg où elle termine aujourd'hui son doctorat de lettres modernes sur Le Voyage, les échanges et la formation dans l'œuvre littéraire et cinématographique de Sembène Ousmane, tout en donnant des cours.
Elle se consacre également à l'écriture : elle a publié La Préférence nationale, un recueil de nouvelles, aux éditions Présence africaine en 2001. Le Ventre de l'Atlantique est son premier roman, paru en 2003 aux éditions Anne Carrière.
Son second roman, Kétala, paraît en 2006. La France et l’Afrique forment le cadre de ses œuvres de fiction. Son style est inspiré par l’art traditionnel de narration, tel qu’il est toujours connu dans l’Afrique contemporaine. Avec ses descriptions précises et authentiques, un humour impitoyable et le langage tranchant, mais nuancé, qui la caractérisent, elle trace un portrait inquiétant des difficultés d’intégration à l’arrivée en France harmonisé par des épisodes entremêlés de nostalgie et d’agrément au souvenir de son enfance au Sénégal.
La Préférence nationale, recueil de nouvelles, édition Présence Africaine, 2001 Le Ventre de l’Atlantique, roman, éditions Anne Carrière, 2003 - éditions Le Livre de Poche 30239 Les Loups de l’Atlantique, nouvelles, 2002 – Dans le recueil : Étonnants Voyageurs. Nouvelles Voix d’Afrique. Kétala, roman, 2006, Éditions Flammarion Inassouvies, nos vies, roman, 2008, Editions Flammarion Le vieil homme sur la barque, récit (illustrations de Titouan Lamazou), Naïve, 2010 Celles qui attendent, roman, 2010, Éditions Flammarion Mauve, récit, 2010, Éditions Flammarion Impossible de grandir, roman, 2013, Editions Flammarion
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: "Vous avez un ami ? Nous avons les costumes !" : une boutique de vêtements fait de l'humour sur les affaires Fillon Mer 29 Mar 2017, 23:08
"Vous avez un ami ?
Nous avons les costumes !" : une boutique de vêtements fait de l'humour sur les affaires Fillon
C'est le message que l'on peut lire, depuis mardi, sur la vitrine du magasin Pois et Mesures à Paris. France info a joint son gérant.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Elections législatives 2017 Ven 31 Mar 2017, 14:40
http://www.hauteprovenceinfo.com/
A la une de votre hebdo : le point sur les candidats en lice à dix semaines des Législatives
Qui pour succéder à Gilbert Sauvan et Christophe Castaner dans les Alpes-de-Haute-Provence ?HAUTE-PROVENCE INFO (archives)
Alors que la Présidentielle approche à grands pas, un autre scrutin se profile en juin avec les Législatives.
Les 11 et 18 juin prochains se déroulera le scrutin des Législatives. A dix semaines du premier tour, la rédaction d'HPI fait un état des lieux dans son édition de la semaine sur les candidats en lice pour succéder à Gilbert Sauvan et Christophe Castaner sur les deux circonscriptions des Alpes-de-Haute-Provence.
A lire également dans notre nouveau numéro, un article sur la journée d'hommage et de commémoration à Digne-les-Bains et au Vernet, deux ans après le terrible crash de la Germanwings ; la présentation du projet de "La Galerie" en centre-ville de Manosque, où une trentaine de logements et commerces vont voir le jour dans un bâtiment reconstruit ; à Villeneuve, nous évoquons l'organisation de la 25ème édition de la course "La Vilo Novo" ; à Banon, nous revenons sur la visite du Recteur d'Académie qui a découvert au collège l'opération "Silence on lit".
Bien sûr, beaucoup d'autres articles sont à découvrir concernant l'actualité de vos communes !
Bonne lecture !
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Que pensent les candidats à la Présidentielle sur les affaires « occultes » Ven 31 Mar 2017, 23:07
Que pensent les candidats à la Présidentielle sur les affaires « occultes »
PAR WHY BOOK
https://blogs.mediapart.fr/
BLOG : WHYBOOK
En pleine affaire Fillon, les députés ont voté un amendement qui les protège des «affaires occultes». Qu'en pensent les candidats ? Pour le moment, seul Philippe Poutou s'est risqué à répondre à cette question posée par Denis, lecteur de Mediapart.
Comment obtenir les réponses des candidats ?
Cette question a été adressée à tous les candidats à la Présidentielle, mais pour le moment seul Philippe Poutou y a répondu. Vous pouvez consulter sa réponse sur la page suivante :
# En pleine affaire Fillon, les députés votent un amendement qui les protège des "affaires occultes", qu'en pensez vous ?
> La réponse de Philippe Poutou
Pour que les autres candidats répondent, la question doit atteindre le palier suivant (200 voix) afin d'être envoyée à nouveau aux candidats n'ayant pas répondu et les inciter à rédiger leur réponse (nous avons ainsi obtenu tour à tour des réponses de Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Benoît Hamon). Pour apporter VOTRE VOIX, cliquez sur moOtonner* dans la page de la question après vous être connecté ou avoir créé votre compte whyboOk en 10 secondes. Une fois la réponse obtenue, vous pourrez en évaluer la transparence et le contenu.
A vous de jouer !
* moOtonner (attention, 2nd degré) = apporter votre voix pour que la question soit envoyée au(x) candidats(s). Il faut que 100 personnes veuillent obtenir la réponse pour que cette question soit envoyée aux candidats par courriel. Puis, elle sera envoyée à nouveau à 200, 500, 1000 personnes...
Qu'est-ce que whyboOk ?
Retrouvez et moOtonnez toutes les questions des lecteurs de Médiapart !
TOUS LES COMMENTAIRES
Les députés savent se servir et refuser les contrôles...ce sont eux qui votent les lois ! (Conflit d’intérêts ?)
Qu'est-ce qu'une "affaire occulte" ? Ne le sont-elles pas toutes ? C'est l'histoire bien connue du "voleur et du menteur » ; Pierre est un voleur, et il le reconnait ; son ami Paul lui dit alors: "Tu es un voleur, d'accord ! Mais pourquoi menteur ?" - Réponse de Pierre : "Mais où as-tu la tête ! Tu veux que je dise à tout le monde, que je les vole !". Se protéger par une loi, de toutes les "affaires occultes", c'est donc se protéger de toutes les "affaires" !
Depuis l'affaire Cahuzac et la mise en place de la loi transparence, ils ont vu le vent venir ...et comme ils ont tous bien arrosé leur compte en banque familiaux, et que beaucoup de choses vont encore sortir, ils se sont mis à l'abri .... Et beaucoup vont prendre la retraite avant que les dispositions sur sa modalité ne changent ... à suivre …
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Présidentielle : Les abstentionnistes s’organisent pour le premier tour du scrutin Lun 03 Avr 2017, 14:10
http://m.20minutes.fr/
Un bureau d'abstention a été créé à Clermont-Ferrand. — F. RENDA
Présidentielle : Les abstentionnistes s’organisent pour le premier tour du scrutin
A quelques semaines du premier tour, ils planifient des actions de terrain pour se faire entendre…
« Il faut montrer à ceux qui votent que nous aussi on se bouge. » S’il y a bien une image que combat Franck Renda, c’est celle de « l’abstentionniste qui reste sur son canapé. » Cet humoriste, très actif sur Facebook, a lancé le mouvement des Bureaux d’abstention.
>> A lire aussi : Présidentielle : Un jeune sur cinq n'en a « plus rien à faire de la politique »
« C’est une première mondiale. Concrètement, les abstentionnistes peuvent se rendre au bureau le plus proche de chez eux. Nous installerons une urne et préparerons des bulletins "je m’abstiens". C’est l’occasion de discuter ensemble et de montrer que l’offre politique ne nous convient pas. » Le réseau s’est tissé de semaines en semaines et compte aujourd’hui 70 bureaux, comme à Clermont-Ferrand ou Poitiers. « Je sais toujours quoi répondre aux gens qui ne cautionnent pas l’abstention. Mais quand on me disait "vous, vous ne faites rien pour améliorer les choses", je ne savais plus quoi dire. C’est comme ça que l’idée m’est venue. »
« On s’est dit qu’on allait occuper des places »
Accompagné par un avocat, le mouvement a créé une pétition en ligne pour comptabiliser ses soutiens. Ses membres se sont aussi associés à Antoine Buéno, ancienne plume de François Bayrou et auteur d’un manifeste pour l’abstention. « Il faut que les politiques comprennent qu’on n’est pas d’accord avec ce qu’ils nous présentent. »
>> A lire aussi : Présidentielle : Pour Antoine Buéno, auteur d’un manifeste anti-vote, « l’abstention grandissante a déjà fait bouger les choses »
A Paris, Génération ingouvernable organise des assemblées et des pique-niques presque toutes les semaines « pour discuter de l’actualité politique », selon Mike, un des coordinateurs. Le mouvement organise aussi des réunions publiques pour décider de la conduite à tenir la journée du 23 avril.
« On s’est dit qu’on allait occuper des places pour que les gens puissent nous rencontrer et qu’on échange ensemble. On ne sait pas encore exactement où on ira. Place de la Bastille, c’est connoté à gauche. Et la place de la République a connu des événements plus tristes. On pourrait aussi retransmettre les résultats sur grand écran », explique Mike, un des gérants du mouvement à Paris. « Avec toutes ces histoires de corruption, on considère les candidats comme dangereux », poursuit le jeune homme qui dit ne plus se reconnaître « dans le processus électoral. »
Le réseau prend forme
« Alors qu’avant les abstentionnistes restaient isolés, on commence maintenant à être en relation les uns avec les autres. C’est sûr, c’est encore embryonnaire, mais nous entretenons cette culture comme une petite flamme », raconte Antoine Peillon, auteur de Voter c’est abdiquer. « Je ne veux plus entendre dire que nous sommes irresponsables. Nous manifestons, faisons partie d’associations et avons des responsabilités économiques à notre niveau. » A ceux qui l’accusent de faire le jeu du FN, il rétorque qu’il existe une sorte de « vase communicant » entre les deux. « Le FN fait des pieds et des mains pour mobiliser les électeurs abstentionnistes. Ça prouve bien que sans eux, ils ne sont pas si forts que ça. »
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Antoine Peillon @antoinepeillon
Je boycotte activement la présidentielle de 2017 pour construire une nouvelle démocratie - Sign... https://www.change.org/p/je-boycotte-activement-la-pr%C3%A9sidentielle-de-2017-pour-construire-une-nouvelle-d%C3%A9mocratie? recruiter=86984304&utm_source=share_petition&utm_medium=twitter&utm_campaign=share_twitter_responsive … via @ChangeFrance 10:59 AM - 8 Mar 2017
Je boycotte activement la présidentielle de 2017 pour construire une nouvelle démocratie Nous en avons assez... Assez d’être trompés et trahis par ceux pour qui nous avons voté jusqu’alors, en bons petits soldats des isoloirs. Une classe politique professionnelle truste le pouvoir... change.org
Des électeurs frontistes, Franck Renda en a croisé beaucoup lors de ses déplacements. « Un couple de personnes âgées a trouvé notre démarche super. Ils ont dit qu’ils allaient voter une dernière fois Le Pen et qu’ils s’abstiendraient ensuite. Je leur ai suggéré qu’il vaut mieux faire une chose une première fois, plutôt que faire une chose une dernière fois. Ils étaient bouche bée. » L’organisateur regrette que le vote blanc ne soit pas reconnu. Pour lui, le plus important maintenant, c’est de ne plus passer inaperçu.
Coralie Lemke
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mer 05 Avr 2017, 14:56
"Un candidat sans cravate, qui parle franc...ne vit pas de la politique et qui retourne à l'usine le lendemain...j'étais pas prête.
Anna Cabana éditorialiste de BFM TELE
Honteux"
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Vu de Suisse. La France va mieux, elle est enfin scandalisée par sa classe politique Jeu 06 Avr 2017, 23:00
Vu de Suisse. La France va mieux, elle est enfin scandalisée par sa classe politique
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Jeu 06 Avr 2017, 23:01
Les dates des prochaines élections
• L'élection présidentielle : 23 avril et 7 mai 2017 • Les élections législatives 11 juin et 18 juin 2017
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Ce qu'il faut savoir avant d'aller remplir une un formulaire de vote par procuration Ven 07 Avr 2017, 11:18
Ce qu'il faut savoir avant d'aller remplir une un formulaire de vote par procuration
https://www.franceinter.fr/
Par France Inter
Pour voter par procuration il faut aller signer son formulaire devant témoin au tribunal d’instance, ou bien au commissariat de police, ou encore à la brigade de gendarmerie.
Il faut se présenter avec une pièce d'identité, connaître précisément l'adresse et la date de naissance de la personne à qui l'on souhaite donner procuration. La personne choisie pour voter à votre place - le mandataire - doit jouir de ses droits électoraux et être inscrit dans la même commune que vous le mandant. Par contre, il n'est pas obligatoire que le mandataire vote dans le même bureau que vous. Dans les grandes villes, il peut également voter dans un arrondissement différent. Le mandataire peut glisser votre bulletin dans l'urne, mais le votre seulement. Il ne peut ne pas déjà être mandataire d'un autre électeur.
Le mandataire ne reçoit plus de volet de procuration. C'est à vous, le mandant, de le prévenir de la procuration.
Le jour du scrutin, le mandataire se présente muni de sa propre pièce d'identité,au bureau de vote du mandant, et vote au nom de ce dernier, dans les mêmes conditions que les autres électeurs.
Lors du dernier scrutin présidentiel en 2012, 5% des électeurs avaient voté par procuration. On s'attend à une forme augmentation pour les 22 avril et 7 mai prochain car les deux tours de l'élection présidentielle coïncident avec des vacances scolaires ou un pont, le 8 mai étant un jour férié.
En théorie on peut déposer une procuration jusqu'à la veille du premier tour, mais il faut avoir le temps de se rendre dans l'une des administrations agréées, et penser que le formulaire, une fois signée, sera envoyée par la poste, à la mairie.
On peut télécharger le formulaire sur le site Service Public, ici
Le vote par correspondance ou par internet ne sera pas possible, pas plus pour la présidentielle que pour les élections législatives. Le service de vote en ligne pour les Français de l'étranger ne sera finalement pas accessible pour les législatives. Le ministère des Affaires étrangères craint des cyberattaques ou un blocage du système pur et simple. En revanche, les électeurs de l'étranger conserveront la possibilité de voter par courrier.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Ven 07 Avr 2017, 11:59
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Ven 07 Avr 2017, 18:55
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Comment récupérer 200 milliards d’euros sans imposer aux Français une cure d’austérité Mar 11 Avr 2017, 20:32
FISCALITÉ
Comment récupérer 200 milliards d’euros sans imposer aux Français une cure d’austérité
PAR IVAN DU ROY
https://www.bastamag.net/
Exonérer ici, supprimer des postes là, taxer davantage le plus grand nombre... Les candidats de droite et du centre ne font guère preuve d’inventivité en matière de politique fiscale. Pourtant, des recettes existent pour financer des politiques volontaristes au service de l’intérêt général, sans obliger chacun, en premier lieu les non riches, à « se serrer la ceinture », ni mettre au chômage des dizaines de milliers de fonctionnaires.
Entre 130 et 200 milliards d’euros pourraient être facilement récupérés, estime « Rendez l’argent ! », un rapport publié par Attac et un collectif d’organisations et de syndicats. Mais cela signifie s’attaquer vraiment aux délinquants en col blanc.
Les candidats à l’élection sont régulièrement sommés de chiffrer leurs programmes. Entre promesses de réductions d’impôts ou de revenu universel, de nouvelles exonérations de cotisations pour les employeurs ou de hausse de la TVA pour l’ensemble des consommateurs, de sécurité sociale intégrale ou de suppression massive de postes de fonctionnaires, chaque proposition passe désormais sous les fourches caudines des gardiens de la rigueur budgétaire et de la réduction de la dette. Le bien-être des générations futures dépendrait davantage de lignes comptables bien équilibrées plutôt que du contenu des politiques menées.
L’association altermondialiste Attac et le collectif « Nos droits contre leurs privilèges », qui rassemble plusieurs organisations de la société civile et des syndicats de l’administration fiscale, se sont livrés à un petit exercice de chiffrage un peu différent. Leur rapport, rendu public ce 28 mars et intitulé « Rendez l’argent ! », chiffre à 200 milliards d’euros la somme qui peut être récupérée en menant des politiques fiscales plus justes. De quoi, selon ces organisations, financer des centaines de milliers de créations d’emplois utiles à la transition écologique, relancer la recherche publique, favoriser l’accès à l’éducation et à la santé, ou ressusciter l’aide publique au développement.
Renforcer la lutte contre la fraude fiscale : 60 à 80 milliards
La fraude fiscale représente un manque à gagner de 60 à 80 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du déficit public annuel (75,9 milliards en 2016). Cette fraude prend plusieurs formes : le travail dissimulé, la fraude à la TVA, la sous-estimation de la valeur du patrimoine, le paiement de sommes en liquide non déclarées constituent les principales pratiques frauduleuses quand l’argent en question ne sort pas du pays. À l’échelle internationale, c’est encore plus complexe : l’administration fiscale doit au quotidien identifier les sociétés écrans, comprendre des montages sophistiqués, repérer des manipulations de prix. Qui sont ces fraudeurs ? Les deux tiers de ces délinquants en col blanc sont des entreprises, l’autre tiers sont des particuliers.
« La liberté de circulation des biens et des capitaux, les « paradis fiscaux et judiciaires », le numérique, l’ingénierie financière et fiscale ou le manque de coopération constituent des facteurs qui favorisent [cette fraude] », estime le syndicat Solidaires finances publiques, qui a participé à l’élaboration du rapport et publié en parallèle son « bilan fiscal du Quinquennat ».
Un contournement de l’impôt parfois réalisé avec la complicité des autorités : l’UEFA, qui a organisé le championnat d’Europe des nations en 2016, n’a payé aucun impôt en France. « C’est en quelque sorte une double peine en termes de finances publiques : les investissements réalisés par les pouvoirs publics français pour l’organisation du tournoi auraient coûté 2 milliards d’euros (1,4 pour les stades et 600 millions pour les transports). Mais les bénéfices réalisés, estimés à 900 millions d’euros, sont exonérés », pointe le syndicat des personnels de Bercy. Pour récupérer ces milliards « qui échappent à l’impôt », le collectif propose une série de mesures : obliger les multinationales à rendre des comptes sur leurs activités et filiales dans chaque pays pour sanctionner celles qui pratiquent un « shopping fiscal », en premier lieu les banques françaises et européennes. Un calcul de l’organisation Oxfam révèle que les vingt premières banques européennes réalisent en moyenne un quart de leur bénéfice de 2016 au sein de paradis fiscaux.
Sur le podium des banques qui contournent le plus les impôts de leurs pays respectifs : la britannique HSBC (57 % des bénéfices au sein des paradis fiscaux), l’italienne Unicredit (36%) et la néerlandaise ING (34%). BNP Paribas arrive en 4ème position (32%), la Société générale est 6ème (22%), loin devant les autres banques hexagonales (voir le rapport d’Oxfam).
Les auteurs de « Rendez l’argent ! » proposent aussi de créer un statut de lanceur d’alerte, avec « aide financière et protection contre les représailles et intimidations ». Aujourd’hui ces lanceurs d’alerte sont, au mieux, harcelés et bannis de leur métier, telle Stéphanie Gibaud, ancienne comptable d’UBS France ; au pire condamné à des peines de prison ou des amendes par leur employeur, comme Antoine Deltour et Raphaël Halet, les anciens employés du cabinet de conseil luxembourgeois PricewaterhouseCoopers, à la source du scandale Luxleaks (lire ici).
Indispensable à cette lutte contre la fraude fiscale, le renforcement « des effectifs et des moyens des administrations impliquées dans la traque des délinquants financiers ».
Des efforts ont certes été accomplis sous ce quinquennat. Les redressements et régularisations fiscales ont ainsi rapporté 2,7 milliards d’euros en 2015. Le syndicat des finances publiques tire pourtant la sonnette d’alarme : 3100 emplois ont été supprimés en six ans, une baisse d’effectifs qui frappe également l’ensemble des pays de l’Union européenne.
« Au nom de la rigueur budgétaire, on a créé ainsi les conditions d’un maintien à haut niveau de la fraude fiscale : un choix économiquement, socialement et budgétairement totalement contre-productif », écrit Solidaires finances publiques. Pour l’instant, seuls deux des principaux candidats abordent le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale dans leur programme : Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Marine Le Pen l’évoque sans en détailler les aspects concrets. Et parmi les dizaines de milliers de postes de fonctionnaires que promettent de supprimer Emmanuel Macron (120 000 postes) et François Fillon (500 000), nul ne sait combien concernent Bercy et ses services anti-fraudes.
Taxer les transactions financières : entre 10 et 36 milliards
Une taxe sur les transactions financières (TTF) existe déjà en France. Adoptée en 2012, elle rapporte un peu moins d’un milliard d’euros par an. S’appliquant principalement aux échanges d’actions des sociétés cotées en bourse, elle a été renforcée fin 2017, avec un taux passant de 0,2 % à 0,3 %. Cette taxe réajustée prend davantage en compte les échanges spéculatifs, quand les achats et les ventes d’actions se déroulent sur une même journée. La mise en œuvre de cette TTF renforcée, prévue en 2018, dépendra de la nouvelle majorité. Un projet de taxe similaire est également en discussion entre dix pays européens, mais les négociations sont sans cesse repoussées. Les propositions de « Rendez l’argent ! » souhaitent aller plus loin, en promouvant une taxe de 0,1 % sur toutes les transactions financières, et de 0,01 % sur certains produits dérivés, qui servent à spéculer sur la valeur d’une matière première ou d’un bien immobilier.
Les recettes d’une telle taxe « sont estimées à 36 milliards d’euros à l’échelle européenne et 10,8 milliards d’euros par an pour la France », dit Attac. Si cette taxe était étendue à l’ensemble des produits dérivés – plusieurs centaines de milliards d’euros échangés chaque année –, elle pourrait rapporter « jusqu’à 36 milliards d’euros par an rien qu’en France ».
Quid de la mise en œuvre technique d’une telle taxation ? « On peut tout d’abord prélever la taxe sur le lieu de négociation, c’est-à-dire dans les salles de marché des banques. On peut aussi décider de la prélever dans les chambres de compensation et les centrales de règlement-livraison nationales et internationales (comme Clearstream ou Euroclear, ndlr) qu’utilisent les banques pour effectuer les règlements d’espèces et les livraisons de titres. » Qu’en disent les candidats à l’élection présidentielle ? Jean-Luc Mélenchon propose, dans son programme, d’« instaurer une taxe réelle sur les transactions financières ». Benoît Hamon l’étend à l’Europe « afin de doter la zone euro d’un budget et d’une Assemblée propres ».
Emmanuel Macron demeure flou sur ses intentions : « La TTF est un totem pour les uns, un tabou pour les autres. Pour moi, ce n’est ni l’un ni l’autre. Il faut d’abord savoir comment on gère la sortie du Royaume-Uni, première place financière du continent », explique-t-il.
En clair : le candidat d’En marche ! se garde la possibilité d’attirer banques et fonds d’investissement en France, quitte à ne pas réguler la finance spéculative, alors que Londres a instauré une taxe similaire à la TTF française, mais légèrement plus élevée (0,5%). De leur côté, ni François Fillon, ni le programme du FN ne l’évoquent. Fillon s’était, en tant que député, prononcé contre le renforcement de la TTF. L’ensemble des parlementaires LR et UDI avaient voté contre.
Réformer les niches fiscales : 10 à 15 milliards
La France compte... 451 niches fiscales ! Elles constituent un manque à gagner total de 89,9 milliards d’euros pour les finances publiques. Certaines d’entre-elles coûtent très cher : celles qui permettent des réductions d’impôt, sous certaines conditions, en cas d’achat d’un bien immobilier pèsent 1,5 milliard d’euros (lire : Logement : ces niches fiscales coûteuses, inutiles et contre-productives) ; le crédit impôt recherche accordé aux entreprises dépasse 5 milliards d’euros, « alors que son efficacité n’a pas été démontrée et qu’il sacrifie la recherche publique ».
Le rapport propose de revoir l’ensemble de ces niches afin d’étudier leur efficacité au regard de leur coût. « Une telle revue permettrait de définir celles qui doivent être supprimées ou réformées, de dégager des ressources et également de procéder à une réforme fiscale de fond. » Renforcer la progressivité de l’impôt pour que les ménages très aisés y contribuent davantage permettrait de dégager entre 5 et 10 milliards. Ré-équilibrer l’imposition entre PME, qui paient pleinement l’impôt sur les sociétés, et les grands groupes qui délocalisent leurs bénéfices grâce à leurs filiales, permettrait de dégager un montant similaire, soit 10 à 20 milliards pour ces deux mesures.
Conditionner les exonérations du CICE : 40 milliards pour l’emploi
Pour compléter ces recettes, les associations altermondialistes suggèrent d’octroyer sous conditions une nouvelle forme de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Celui-ci coûte actuellement 40 milliards d’euros par an et n’a contribué à créer ou sauvegarder – au mieux – que 100 000 emplois. Soit une subvention indirecte de… 400 000 euros par emploi ! Pourtant, 40 milliards, c’est l’équivalent de 600 000 emplois au salaire moyen (un salarié payé 2200 euros nets), cotisations salariales et patronales comprises. À la place du CICE, les entreprises pourraient bénéficier d’aides directes et de crédits fléchés en échange de « la création d’emplois utiles, en particulier dans le secteur de la transition écologique ».
Si François Fillon et Emmanuel Macron annoncent d’importantes baisses de cotisations et de prélèvements en faveur des entreprises au nom de leur « compétitivité », aucun n’a fixé de contreparties à ces cadeaux.
Supprimer les aides aux énergies fossiles : 10 milliards
Là encore, il s’agit de s’attaquer à un étrange paradoxe fiscal : alors que la lutte contre les dérèglements climatiques et la mise en œuvre d’une transition écologique semblent faire consensus, les énergies fossiles, issues du pétrole et les plus polluantes, demeurent allègrement subventionnées. « Exemption de TVA pour le pétrole en Outre-mer, TVA réduite sur l’essence en Corse, défiscalisation du kérosène, taux réduit pour le fioul utilisé comme carburant, défiscalisation des carburants pour les chauffeurs de taxis et les agriculteurs »
… La liste de ces exemptions laisse perplexe au regard de la multiplication des pics de pollution.
Ces subventions à la consommation d’hydrocarbures coûtent 3,4 milliards d’euros par an. Attac y ajoute l’abattement fiscal sur le prix du diesel à la pompe, soit 5 à 6 milliards supplémentaires. Un avantage fiscal que Ségolène Royal a décidé d’étendre progressivement à l’essence. « Rendez l’argent ! » souhaite au contraire leur suppression progressive. Une question demeure : comment remplacer ces aides indirectes à des professions sinistrées ou en difficulté, comme les agriculteurs et les taxis, ou à des populations défavorisées, telles celles d’Outre-Mer.
Au total, ce sont donc entre 130 et 200 milliards de recettes fiscales qui sont potentiellement récupérables, au service d’une fiscalité plus juste et d’une meilleure répartition des richesses, sans alourdir les impôts et taxes acquittés par les classes populaires et moyennes, ni mettre au chômage des dizaines de milliers de fonctionnaires. Reste à observer quels seront les candidats les plus favorables à cette justice fiscale. Nul besoin d’être devin pour cela.
Ivan du Roy
La campagne « Rendez l’argent ! » Pour consulter le rapport :
Lire aussi : Comment trouver 50 milliards sans casser les protections sociales ni taxer les classes moyennes : notre plan alternatif
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Un rappel utile Mar 11 Avr 2017, 22:27
Un rappel utile
PRESIDENTS DE LA 5ème REPUBLIQUE
08/01/1959 08/01/1966 Charles de Gaulle élu le 21 décembre 1958* UNR
08/01/1966 28/04/1969 Charles de Gaulle réélu le 19 décembre 1965 UNR-UDT
19/06/1969 02/04/1974 Georges Pompidou élu le 15 juin 1969 UDR
24/05/1974 21/05/1981 Valéry Giscard d'Estaing élu le 19 mai 1974 RI
21/05/1981 20/05/1988 François Mitterrand élu le 10 mai 1981 PS
21/05/1988 16/05/1995 François Mitterrand réélu le 8 mai 1988 PS
17/05/1995 28/04/2002 Jacques Chirac élu le 7 mai 1995 RPR
28/04/2002 16/05/2007 Jacques Chirac réélu le 5 mai 2002 RPR
16/05/2007 15/05/2012 Nicolas Sarkozy élu le 6 mai 2007 UMP
15/05/2012 en cours François Hollande élu le 6 mai 2012 PS
5ème République
Gauche : 14 ans Mitterrand + 5 ans Hollande = 19 ans
Droite : 10 ans De Gaulle + 5 ans Pompidou + 7 ans Giscard + 12 ans Chirac + 5 ans Sarkozy = 39 ans
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Pour que les votes blancs soient enfin pris en compte. Ven 14 Avr 2017, 16:35
Pour que les votes blancs soient enfin pris en compte.
Réponse de Benoît Hamon
Benoît Hamon
14 AVR. 2017 — Chère Madame, Cher Monsieur,
Comme vous, je suis particulièrement attaché à ce que la parole citoyenne puisse s’exprimer dans toutes ses dimensions, à ce qu’aucun geste civique ne soit passé sous silence. S’il fallait une preuve de la réalité et de l’inestimable valeur de l’implication citoyenne dans la vie de notre pays, comme de la nécessité de lui donner de nouveaux moyens d’expression, cette remarquable pétition et l’engagement que vous avez manifesté en la signant suffiraient.
La prise en compte du vote blanc doit permettre aux citoyens de refaire irruption dans la vie démocratique et s’ancre dans la refonte plus large de nos institutions que je porte. La loi de 2014 a permis une avancée en prenant enfin en compte les votes blancs séparément des nuls, mais ne va pas suffisamment loin puisque les bulletins blancs ne sont toujours pas comptabilisés dans les scrutins exprimés et ne permettent toujours pas d’avoir un impact sur l’issue du vote.
Ce que je propose, c’est bien de reconnaître le vote blanc pour ce qu’il est, à savoir un véritable geste civique puisque les citoyens se rendent aux urnes pour exprimer leur volonté. Je veux donc que le vote blanc soit pris en compte et que, s’il arrive en première place (majorité relative des suffrages exprimés), le premier tour de scrutin soit annulé et l’élection répétée.
Le vote blanc est un des moyens de passer d'une démocratie intermittente à une démocratie active. Il permet aux citoyens de manifester leur refus de se prononcer en faveur des candidats en lice et de leurs propositions. Allié une meilleure implication des citoyens tout au long du mandat, par le biais du 49.3 citoyen que je propose, il permet de replacer la parole citoyenne au cœur de la décision publique et de faire respirer notre démocratie.
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 14 Avr 2017, 16:38
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Des milliers de futurs électeurs à l'élection présidentielle ont reçu... deux cartes électorales Sam 15 Avr 2017, 15:54
#DINGUEÇA
Des milliers de futurs électeurs à l'élection présidentielle ont reçu... deux cartes électorales
http://tempsreel.nouvelobs.com/
Jusqu'à 500.000 électeurs pourraient être inscrits sur deux listes électorales, craint l'Inspection générale de l'administration. Une information relayée par le "Figaro" ce vendredi, et qui fait désordre, à une semaine du premier tour de l'élection présidentielle. Sur les réseaux sociaux, les témoignages d'électeurs ayant reçu deux cartes électorales, suite par exemple à un déménagement, se multiplient. "J'ai reçu deux cartes d'électeur (Rouen et Duclair)", écrit par exemple Christophe sur Twitter, se demandant s'il n'y a pas un risque de fraude. "J'ai reçu DEUX cartes d'électeurs. Une chez moi et une chez mes parents", renchérit Florent, qui précise qu'il n'habite plus chez eux depuis 14 ans.
Interrogée par France Info, Marine indique qu'elle est déjà parvenue a voter dans deux bureaux différents. "C'était pour la présidentielle 2012. J'ai présenté la carte correspondant au bureau dans lequel je me trouvais à chaque fois, je n'ai eu aucun problème", explique-t-elle. "Nul ne peut être inscrit sur plusieurs listes électorales", prévoit pourtant l'article L10 du Code électoral. Et la loi, rappelle "Le Monde", prévoit une peine de six mois à deux ans de prison et une amende de 15.000 euros en cas de double vote avéré.
Pour lutter contre ces doubles inscriptions, l'Inspection générale de l'administration préconisait dans un rapport datant d'octobre 2014 en mise en place d'un fichier unique d'électeurs. Un dispositif qui doit entrer en vigueur au plus tard le 31 décembre 2019.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Les hommes politiques Mar 18 Avr 2017, 10:34
Les hommes politiques
Dernière édition par Faï Tirà le Mar 18 Avr 2017, 21:15, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Les clips des candidats outsiders décryptés par une sémiologue, une spécialiste pub et un prof en communication politique Mar 18 Avr 2017, 19:13
Les clips des candidats outsiders décryptés par une sémiologue, une spécialiste pub et un prof en communication politique
PRÉSIDENTIELLE
Trois experts ont analysé pour « 20 Minutes » les clips de campagne des candidats à la présidentielle les moins bien placés dans les sondages, d’un point de vue sémiologique, publicitaire et politique…
http://www.20minutes.fr/
Les 11 candidats à la présidentielle - BO/CHAMUSSY/NICOLAS MESSYASZ/TARDIVON JEAN CHRISTOPHE/SIPA
Marie de Fournas
Cela fait près d’une semaine que les onze candidats ont tous diffusé leur clip de campagne en vue de l’élection présidentielle qui aura lieu les 23 avril et 7 mai 2017. Attitudes, budgets, messages cachés, professionnalisme, investissement personnel, symboles… Trois spécialistes interrogés par 20 Minutes ont analysé chacune des vidéos. Marie Treps est sémiologue et auteure de Maudits mots, Karine Berthelot-Guiet est directrice du Celsa et auteur de Paroles de pub, enfin Arnaud Mercier est professeur en communication politique à l’Université Paris 2 Assas et chroniqueur politique sur TheConversation.
>> A lire aussi : Les clips des candidats favoris décryptés par une sémiologue, une spécialiste pub et un prof de communication politique
Philippe Poutou : l’atypique
Marie Treps : Philippe Poutou apparaît dans une mise en scène parodique de l’émission de Laurent RuquierOn n’est pas couché à laquelle le candidat a été invité à participer. Il joue son propre rôle, entouré de ses comparses interprétant les rôles de Laurent Ruquier, Yann Moix et Vanessa Burgraff et l’empêchant de s’exprimer.
Karine Berthelot-Guiet : Cette parodie d’émission télévisée est trop longue et trop caricaturale pour faire rire. C’est un choix très étrange, qui est totalement atypique. De plus le film suppose que tout le monde reconnaisse la référence… Cela pose question.
Arnaud Mercier : Un bon clip, c’est un clip qui est cohérent avec l’idée que l’on se fait d’un candidat, de sa campagne et de son programme. Avec cette vidéo humoristique, Philippe Poutou continue de labourer le même créneau du : « je suis en rupture totale avec tous les autres candidats ». Il incarne la défiance et l’irrespect des règles du système, pour montrer qu’il est un vrai révolutionnaire.
Jean Lassalle : l’ovni
Arnaud Mercier : Lui, c’est un ovni, il sort de la glace, mais le monde a changé. Il se contente de parler, mais c’est confus, on ne comprend pas tout ce qu’il dit. Il n’a pas de prompteur, du coup il parle comme ça vient. Dans ce clip, il n’y a pas un quart de commencement de raisonnement de communication politique. Il n’a pas de moyens, mais ce n’est pas une question d’argent, c’est un état d’esprit.
Karine Berthelot-Guiet : Un film très fixe sur fond noir. Il n’y a pas grand-chose à en dire
Marie Treps : Aucune image intercalaire ni aucune musique ne viennent ponctuer le discours de Jean Lassalle. Il utilise un discours sobre et ferme comme gage de sérieux.
Nathalie Arthaud : la guerrière
Arnaud Mercier : On a l’impression qu’elle a pris la même scénariste qu’Arlette Laguiller il y a trente ans. Après ce n’est pas incohérent, elle reprend le flambeau.
Marie Treps : Nathalie Arthaud se distingue par le choix d’un fond rouge (couleur de l’extrême gauche) et l’usage de métaphores guerrières telles que : « le camp des travailleurs », « défendre », « rançonnés » ou encore « ceux qui écrasent, invisibles et tous puissants ». Elle se distingue aussi par une conclusion pessimiste à interpréter comme une incitation à voter, en dépit du peu de chance de gagner, pour se faire entendre.
Karine Berthelot-Guiet : Le film est de facture très « classique », statique avec un plan fixe sur la candidate qui s’efforce de faire passer tout son message. Il y a une alternance d’images qui représentent le « nous », par des personnes travaillant en bas de l’échelle et le « capital », déshumanisé représenté par des buildings de quartiers d’affaires. La rhétorique attendue des « petits » et des « oubliés » est classique et normalement présente.
Nicolas Dupont-Aignan : l’homme du terroir
Karine Berthelot-Guiet : La vidéo est très longue et tente l’exhaustivité : tout est à peu près « casé ». Le film comporte un nombre important de scènes différentes, trop sans doute. Quelques images sont très stéréotypées comme l’homme seul de dos face à la mer, avec son chien ou marchant mains dans les poches.
Marie Treps : Nicolas Dupont-Aignan se met en scène dans son intimité avec sa femme et parmi des Français avec lesquels il laisse deviner une certaine proximité. Il souligne son « engagement » en tant que maire et député au service de la « majorité silencieuse ». Son discours est ponctué de mots évoquant des valeurs intemporelles comme : « patrimoine… racine… fierté… liberté… honneur… enfance… générations ».
Arnaud Mercier : Avec ces images de paysage de France, il montre son ancrage dans le terroir. C’est un pot-pourri de mer, de montagne et de montagne, à l’image d’une droite conservatrice qui s’assume.
Jacques Cheminade : l’oracle
Marie Treps : Jacques Cheminade use de métaphores audacieuses : « mettre hors d’état de nuire les prédateurs financiers », ou encore « le reste revient à bavarder sur le pont du Titanic en naviguant droit sur l’iceberg ». Il associe les termes des jeux de hasard à la banque. Pour accompagner ces propos catastrophistes, il choisit une musique en boucle, lancinante.
Arnaud Mercier : C’est l’un des candidats qui avec son mini-budget en fait le plus pour dynamiser son clip. Il y a une vraie volonté d’argumenter, de donner des chiffres, d’offrir quelque chose de visuel.
Karine Berthelot-Guiet : Le film démarre part une « auto citation » du candidat filmé en 1995 et annonçant la crise financière. Ensuite un candidat face caméra se présente comme un oracle : celui qui avait su prédire en 1995. Ce qui suppose implicitement que ce qu’il dit en 2017 se réalisera et qu’il n’y a donc qu’un moyen d’y échapper… La citation finale du Titanic accentue l’effet catastrophiste.
François Asselineau : symbole de paix ?
Karine Berthelot-Guiet : Après une introduction sur fond de meeting avec cris des partisans et voix off, le film revient vers une image classique sur fond bleu assez clair. Le film se clôt par le visuel de l’affiche de campagne. Un film très classique là aussi. Sans beaucoup d’effets mis à part le début.
Arnaud Mercier : Il n’a pas un gros budget, mais il se donne du mal en mettant des infographies, des images animées. Il y a quand même quelques bonnes techniques de communication.
Marie Treps : François Asselineau se distingue en se présentant sur un fond vert où apparaît un rameau d’olivier qui n’est pas un symbole de victoire (c’est le laurier qui symbolise la victoire), mais de paix. Un symbole qui semble contradictoire avec son idée maîtresse : le Frexit. Après son introduction en image, il parle seul jusqu’à la fin en répétant des gestes identiques pour marteler ses propos.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Analyse des élections présidentielles du village et évolutions Mar 18 Avr 2017, 20:56
Faï Tirà a écrit:
Analyse des élections présidentielles du village et évolutions
2012
2007
2002
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: A quoi ressemblerait la France de François Fillon ? Mer 19 Avr 2017, 02:40
A quoi ressemblerait la France de François Fillon ?
Dans tous les domaines, François Fillon affiche une ligne clairement conservatrice.
http://www.francetvinfo.fr/
François Fillon, à Paris le 13 mars 2017 (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
Sophie Brunn
France Télévisions
Rarement un candidat aura à ce point annoncé la couleur. S'il est élu président de la République, François Fillon, qui a décidé de maintenir sa candidature malgré sa mise en examen le 14 mars, ne promet pas du rêve, mais plutôt des mesures rigoureuses dans plusieurs domaines. Objectif de son programme : "casser la baraque", dit le candidat.
A quoi ressemblerait la France de François Fillon ? Franceinfo résume les principales propositions avancées par le candidat de la droite, présentées dès sa candidature à la primaire et qu'il a précisées lundi 13 mars.
Sur l'économie, un pays plus libéral, limite "thatchérien"
Un programme 100% libéral sur le plan économique : voilà ce que propose François Fillon, qui dans la primaire est allé plus loin que tous ses adversaires sur ce sujet. L'ancien Premier ministre confie régulièrement son admiration pour Margaret Thatcher. Quoi de plus explicite que cet hommage à la "Dame de fer" pour faire comprendre les intentions de François Fillon ?
Dans le détail, le candidat de la droite défend la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires, prône l'augmentation du temps de travail, et souhaite faire baisser la dépense publique de 100 milliards d'euros en cinq ans. Son objectif ? Atteindre l'équilibre budgétaire à la fin de son quinquennat.
Il entend également augmenter le taux principal de la TVA, qui passera alors de 20 à 22%. Les taux réduit et intermédiaire resteront inchangés. Ces recettes supplémentaires permettront de "financer une baisse des charges patronales sur l'ensemble des salaires", selon Les Echos. Car François Fillon compte alléger les charges des entreprises de 40 milliards d'euros, mais aussi celles des salariés en supprimant la cotisation salariale maladie. Il promet "un forfait" de 350 euros par salarié, soit 700 euros pour un couple.
Côté impôts, François Fillon propose de supprimer l'ISF "dès 2018", de réduire progressivement l'impôt sur les sociétés, d'augmenter l'avantage fiscal du quotient familial. Il entend également revenir sur le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu qui doit se mettre en place en 2018.
Sur les questions sociales, un grand coup de balai
Finies les aides sociales que l'on peut cumuler, François Fillon promet de créer "une allocation sociale unique" qui remplacerait le RSA, les allocations logement, la prime d'activité... Son montant maximal "sera strictement plafonné afin que les revenus du travail soient toujours supérieurs à ceux de l’assistance", explique le candidat de la droite. Et son versement sera conditionné à la recherche active d'un emploi ou le suivi d'une formation, sous peine de voir l'allocation diminuée voire suspendue.
Pour les chômeurs, les règles de l'assurance-chômage seraient modifiées, rendant les allocations dégressives et obligeant les demandeurs d'emploi à motiver leur choix quand ils refusent un poste.
Concernant les retraites, le candidat de la droite entend aller plus loin que les réformes qu'il avait lui même conduites lorsqu'il était ministre des Affaires sociales puis Premier ministre. L'âge légal sera porté de 62 à 65 ans et les régimes spéciaux devront s'aligner sur le régime général.
Sur les sujets de société, des positions conservatrices
Le candidat de la Manif pour tous : c'est l'une des étiquettes revendiquées par François Fillon, qui a régulièrement, dans ses meetings, donné la parole à Madeleine de Jessey, la porte-parole de Sens commun, courant des Républicains issu du mouvement anti mariage pour tous. Concernant ce sujet, le député de Paris, catholique pratiquant, a reconnu qu'il ne l'abrogerait pas. Il a en revanche prévu de réécrire la loi Taubira en modifiant les règles de filiation pour fermer l'adoption plénière aux couples homosexuels. Opposé à l'extension de la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes ou les femmes seules, le candidat veut aussi renforcer les sanctions pénales pour "le recours ou la promotion de la GPA" (gestation pour autrui).
Concernant l'IVG, François Fillon a également tenu des propos qui font bondir les féministes : s'il a écrit dans son livre que l'avortement était "un droit fondamental", c'était "une erreur". Invité de "L'Emission politique" sur France 2 le 27 octobre, il a précisé être opposé "à titre personnel" à l'IVG, tout en ajoutant que personne, et certainement pas lui, ne reviendra sur ce droit.
Dernièrement, il a promis "d'abroger" l'extension du délit d'entrave à l'IVG s'il accède à l'Élysée, estimant dans un entretien à Famille chrétienne que le texte, qui a reçu jeudi le feu vert du Conseil constitutionnel, ne lui "convient pas". Sur les questions de justice, le candidat de la droite entend durcir la politique pénale, notamment avec l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans et le rétablissement des peines planchers. Pour cela, il compte créer "16 000 places de prison en séparant les primo délinquants des autres détenus" et renforcer les moyens humains (300 postes) et budgétaires de la justice, en les augmentant de 1,5 milliard d'euros "d’ici la fin du quinquennat".
Sur l'identité et l'immigration, une opposition au multiculturalisme et l'instauration de quotas
Sur les questions d'identité, François Fillon a adopté une position extrêmement ferme dans la campagne de la primaire, qu'il n'a pas quittée ensuite. Lors du dernier débat du 24 novembre, à la question de savoir si l'avenir de la France était d'être une société multiculturelle, François Fillon a clairement répondu par la négative : "C'est une revendication extrêmement forte, profonde au fond de l'âme française que de conserver nos repères, nos valeurs, une forme d'identité, naturellement qui a évolué, dans un monde qui est un monde ouvert, mais qui ne doit pas disparaître".
Cette vision de la France se traduit aussi dans les propositions de François Fillon pour l'éducation. Objectif : enseigner le récit national à l'école : "Le récit national, c'est une histoire faite d'hommes et de femmes, de héros, de symboles, de lieux, de monuments, d'événements qui trouvent un sens et une signification dans l'édification progressive de notre nation", écrit François Fillon dans une tribune au Figaro le 31 août dernier.
Une vision combattue par de nombreux historiens, comme Nicolas Offenstadt qui dénonce une "négation de l'Histoire comme discipline scolaire" opérée par "la droite décomplexée". Concernant l'immigration, François Fillon a promis d'instaurer des quotas d'immigration et à "inscrire ce principe dans la Constitution". L'objectif serait de plafonner le nombre de titres de séjour délivrés chaque année, "en fonction des capacités d'accueil de la France et des capacités d'intégration des demandeurs". Mais ce n'est pas tout, le candidat de la droite entend durcir les exigences du regroupement familial, remplacer l'aide médicale d'Etat destinée aux étrangers sans papiers par une "dispense d'avance des frais de santé limitée à certains cas", et réserver les allocations familiales et les aides au logement aux étrangers "qui résident régulièrement en France depuis plus de 2 ans".
En politique étrangère, un pays plus proche de Vladimir Poutine
En matière de politique étrangère, François Fillon prône une ligne bien différente de celle suivie aujourd'hui par la diplomatie française. C'est le cas en particulier sur la Syrie : l'ancien Premier ministre souhaite une alliance avec Poutine, qu'il connaît bien et qu'il apprécie depuis son passage à Matignon, afin de combattre le groupe Etat islamique et le "totalitarisme islamique".
Quitte à s'allier provisoirement avec Bachar Al-Assad, une option rejetée par presque tous les dirigeants politiques français, à l'exception de Marine Le Pen.
Sur les institutions, un "code de bonne conduite pour les ministres"
Doit-on y voir un lien avec les affaires qui empoisonnent sa campagne ? François Fillon a proposé, lors de la présentation officielle de son programme, d'instaurer un "code de bonne conduite" pour les membres de son gouvernement. Ce texte devrait garantir "la prévention des conflits d'intérêts et la bonne utilisation des moyens publics". Le candidat de la droite, mis en examen dans l'enquête sur les emplois présumés fictifs de son épouse et ses enfants comme collaborateurs parlementaires, propose également de rendre obligatoire la "publication des liens de parenté entre les parlementaires et les collaborateurs". Il entend aussi "inciter les assemblées à réformer et à améliorer les mécanismes de contrôle de déontologie mis en place dans chacune d’elles."
Enfin, il entend conserver la loi sur le non-cumul des mandats et promet de proposer un référendum sur la réduction du nombre de parlementaires, "à environ 400 députés et 200 sénateurs".
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Salarié, chômeur, retraité... Si Emmanuel Macron devient président, voici ce que ça changera pour vous Mer 19 Avr 2017, 02:45
Salarié, chômeur, retraité... Si Emmanuel Macron devient président, voici ce que ça changera pour vous
Réforme des retraites, de l'assurance-chômage, coup de pouce en direction des petits salaires... Voilà comment les propositions d'Emmanuel Macron peuvent impacter vos revenus.
http://www.francetvinfo.fr/
Emmanuel Macron lors du débat télévisé entre les onze candidats à l'élection présidentielle, le 4 avril 2017 sur BFMTV et CNews. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)
Valentine Pasquesoone Sophie Brunn France Télévisions
Longtemps accusé par ses adversaires de ne pas avoir de programme, Emmanuel Macron a détaillé début mars ses propositions en vue de la présidentielle. Le candidat d'En marche ! promet de nombreuses mesures économiques, d'inspiration libérale, dont certaines sont en rupture avec l'organisation actuelle de la protection sociale.
Pour financer son programme, l'ancien locataire de Bercy assure que s'il est élu, 60 milliards d'euros d'économies seront réalisés durant son quinquennat, issues de l'assurance-maladie, de l'assurance-chômage, des collectivités locales, ainsi que de la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
Avec toutes ces propositions, Emmanuel Macron assure avoir ainsi trouvé un équilibre entre "la liberté et la protection". Franceinfo vous aide à comprendre en quoi ces mesures pourraient changer votre quotidien.
• Si vous êtes salarié • Si vous êtes au smic • Si vous êtes chef d'entreprise • Si vous êtes retraité • Si vous êtes au chômage • Si vous êtes contribuable • Si vous êtes parent • Si vous êtes enseignant • Si vous êtes agriculteur • Si vous habitez dans un quartier sensible
Si vous êtes salarié
Quel que soit le niveau de salaire, Emmanuel Macron s'engage à réduire les cotisations payées par les salariés, les indépendants et les fonctionnaires, en supprimant les cotisations chômage et maladie. "Tous les salariés verront leur salaire augmenter", promet-il. D'après les calculs d'En marche ! si vous êtes payé aujourd'hui 2 200 euros net chaque mois, vous gagnerez 500 euros supplémentaires chaque année. Le "travailler plus pour gagner plus" cher à Nicolas Sarkozy fait aussi son retour, au moins en partie. Emmanuel Macron veut rétablir les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires.
En revanche, contrairement à 2007, elles ne seront pas défiscalisées. Concernant la durée du travail, les 35 heures resteront la durée légale. Mais votre entreprise (ou votre branche) pourra négocier des accords permettant de moduler cette durée hebdomadaire. De manière générale, le candidat a ainsi résumé sa philosophie en matière de droit du travail dans Les Echos : "Il faut assumer davantage de flexibilité, je n'ai pas peur du mot, pour adapter notre droit du travail aux mutations en cours."
Si vous êtes au smic
Emmanuel Macron prévoit plusieurs mesures en direction des petits salaires. Si vous touchez le smic, le candidat s’engage à supprimer toutes les charges sociales. La prime d’activité (qui a remplacé le RSA activité et la prime pour l'emploi il y a un an), ciblée en direction des travailleurs pauvres, sera augmentée de 50%.
Grâce à ces deux mesures, "un salarié au smic touchera chaque mois 100 euros net supplémentaires par rapport à aujourd’hui", d'après En marche !.
Si vous êtes chef d'entreprise Le candidat promet de vous simplifier la vie dans plusieurs domaines. D'abord, en créant un droit à l'erreur, qui vous évitera des sanctions financières. Par exemple, si vous oubliez de déclarer à l'Urssaf la prime de Noël pour vos salariés, vous êtes aujourd'hui condamnés à une amende. En invoquant ce droit à l'erreur, vous seriez demain dispensés de la payer. "L'administration sera d’abord là pour conseiller avant de sanctionner, la sanction étant limitée aux manquements délibérés, répétés ou particulièrement graves", assure Emmanuel Macron dans son programme.
Vous devriez aussi payer un impôt sur les sociétés moindre. Emmanuel Macron veut en effet le réduire à la moyenne européenne, soit 25% au lieu des 33,3% actuels, afin de favoriser l'attractivité de la France. Autre proposition en votre faveur : une baisse des cotisations sociales employeurs de six points – qui remplacera le CICE – et de dix points pour les salariés rémunérés au Smic. L’objectif de cette mesure est clair : vous aider, en tant qu’entrepreneur, à embaucher davantage. Selon les calculs d’En marche !, vous pourriez ainsi économiser “près de 1800 euros par an et par salarié au Smic”, et jusqu’à 2200 euros par an “pour un salarié payé 3000 euros bruts par mois”.
En contrepartie, Emmanuel Macron compte vous pénaliser si vous avez trop recours aux contrats courts. Vous devrez payer davantage de charges si tel est le cas, et en payerez moins si vous créez “des emplois stables”.
Si vous dirigez une micro-entreprise (avec le statut d'auto-entrepreneur), vos charges seront supprimées la première année. Les plafonds pour bénéficier de ce régime seront doublés, pour que vous puissiez bénéficier plus longtemps de ce régime fiscal. Si vous êtes artisan ou commerçant, vous pourrez décider chaque année d'opter ou non pour le régime fiscal de la micro-entreprise.
Enfin, le candidat veut supprimer le RSI, le très critiqué régime social des indépendants. Vous serez adossé au régime général, ce qui signifie que vous pourrez bénéficier de l'assurance-chômage.
Si vous êtes retraité
Si vous êtes déjà à la retraite, ou que vous devez la prendre dans les cinq ans, rien ne change pour vous. En revanche, pour la suite, Emmanuel Macron envisage une réforme globale du système de retraite. Elle resterait fondée sur la répartition, avec ce principe : "pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous", quel que soit le régime. L’objectif est d’aboutir en dix ans à un "système universel de retraites". Les régimes spéciaux devraient donc être harmonisés avec le régime général. "Ce sera la vraie fin des inégalités entre fonctionnaires et salariés du privé", assure le candidat.Pour autant, "les spécificités de certains régimes ne disparaîtront pas", précise le programme. "Les règles de base seront les mêmes pour tous, mais les taux de cotisation ou les conditions d'âge pourront différer, en raison notamment des caractéristiques des métiers."
L'âge légal de départ sera maintenu à 62 ans, avec une prise en compte de la pénibilité. Le niveau des pensions n'est pas censé être modifié.
Si vous bénéficiez du minimum vieillesse, vous devriez bénéficier d’une augmentation significative, à hauteur de 100 euros par mois. Votre allocation devrait ainsi dépasser 900 euros, contre 803 aujourd’hui.
Si vous êtes au chômage
Sur le chômage, c’est un changement complet de système qu’Emmanuel Macron envisage. L’assurance-chômage sera "universelle", c'est-à-dire pas réservée aux seuls salariés mais à "tous les actifs". Si vous êtes entrepreneur, indépendant, profession libérale, vous pourrez vous aussi bénéficier d’une allocation. Si vous démissionnez "pour changer d'activité ou développer [votre] propre projet professionnel", vous pourrez également être indemnisé : ce droit sera utilisable une fois tous les cinq ans.
Face à ces droits élargis, vous aurez aussi des devoirs plus exigeants. Vous ne pourrez pas, par exemple, refuser plus de deux emplois "décents" (selon des critères de salaire et de qualification), sinon vos allocations seront suspendues. De même, si vos efforts pour chercher un emploi sont jugés insuffisants.
Ce ne sont plus les partenaires sociaux qui géreront l’assurance-chômage mais l’Etat. Elle sera financée par l’impôt, donc par tous (retraités, fonctionnaires, etc.).
Si vous êtes jeune
Dans son programme, Emmanuel Macron promet de former “1 million de jeunes aujourd’hui sans qualification ni activité” au cours de son quinquennat. 1 million de demandeurs d’emploi “sans perspective” bénéficieront également de cette mesure. Le candidat d’En marche ! entend en parallèle mettre l’accent sur les formations professionnelles et l’apprentissage. S’il est élu, il développera “les périodes de pré-apprentissage et les filières en alternance” dans tous les lycées professionnels de France. Emmanuel Macron compte aussi améliorer l’offre de licences professionnelles en alternance.
Si vous êtes apprenti, vous pourriez bénéficier davantage du programme européen Erasmus, qui vous permettrait d’étudier – et de travailler – jusqu’à un an dans un pays de l’Union européenne. Aujourd’hui, les apprentis européens partent en moyenne 28 jours à l’étranger, contre six mois pour les étudiants, explique La Croix. Avec cette promesse, Emmanuel Macron entend donner les mêmes chances de mobilité longue aux apprentis qu’aux étudiants. L’ancien ministre propose en parallèle la création d’un “Pass Culture” pour tous les jeunes de 18 ans, d’une valeur de 500 euros.
Si c’est votre cas, vous pourriez vous offrir des places de théâtre ou de cinéma, des billets pour des expositions, des livres... Comment le candidat compte-t-il financer cette mesure, qui coûte près de 300 millions d’euros en Italie ? Son financement n’est pas encore complètement défini. Seule promesse : le budget du ministère de la Culture ne sera pas impacté.
Si vous êtes étudiant ou jeune actif, le candidat d’En marche ! entend faciliter votre accès au logement et faciliter votre mobilité. Il propose de construire 80 000 logements pour les jeunes – 60 000 pour les étudiants et 20 000 pour ceux entrant sur le marché du travail. Emmanuel Macron promet également 30 000 logements sociaux supplémentaires pour les jeunes. Des objectifs atteignables ? Comme le rappelle le site Lui président, le gouvernement avait promis 40 000 nouveaux logements étudiants d’ici à fin 2017. Fin 2016, seuls 26 840 logements avaient été construits.
Si vous êtes contribuable
Pour financer la baisse des cotisations sociales ou la réforme de l'assurance-chômage, Emmanuel Macron s'appuie notamment sur une hausse de la CSG, que vous payez sur tous vos revenus. Elle sera augmentée de 1,7 point, sauf si vous êtes demandeur d’emploi ou que vous touchez une petite retraite.
Ensuite, que vous soyez locataire ou propriétaire, vous bénéficierez peut-être d’une suppression de la taxe d’habitation. Emmanuel Macron prévoit de la supprimer pour "tous les Français des classes moyennes et populaires", soit 80% des ménages, car "c'est un impôt injuste". L'Etat remboursera le manque à gagner à chaque commune, promet Emmanuel Macron, mais ça n'a pas empêché cette proposition de susciter la colère de certaines associations d'élus locaux.
Avis aux plus riches d'entre vous : si vous payez l’ISF, l’impôt de solidarité sur la fortune, son calcul sera changé. Il sera remplacé par un "impôt sur la fortune immobilière", qui prendra seulement en compte les biens immobiliers, dans les mêmes conditions que l'ISF aujourd'hui. En revanche, si vous possédez un portefeuille d’actions, elles ne seront plus assujetties à cet impôt.
Si vous êtes parent
Le candidat d’En marche ! veut, s’il accède à l’Elysée, créer de nouvelles places en crèche et mettre la priorité sur l’école primaire. L’objectif est clair : "que tous les élèves sachent lire, écrire et compter en arrivant en sixième". Selon l’Education nationale, 20% des élèves en fin de CM2 maîtrisent encore mal la lecture et l’écriture. La promesse d’Emmanuel Macron s’annonce donc ambitieuse.
Si votre enfant est collégien, il bénéficiera d’études dirigées après ses cours, menées par des bénévoles étudiants et seniors. Il pourra également suivre normalement un parcours bilangue ou européen, et apprendre le grec ou le latin. En revanche, votre enfant ne pourra plus utiliser son téléphone portable dans l’enceinte de son collège – tout comme à l’école primaire.
En matière de restauration enfin, Emmanuel Macron vise 50% de produits "bio, écologiques ou issus de circuits courts" dans les cantines à l’horizon 2022. L’objectif du gouvernement est actuellement de 20% de produits bio dans les cantines d’ici à 2020.
Si vous êtes enseignant
Vous serez davantage suivi et évalué dans votre travail. En parallèle, vous pourrez chaque année suivre au moins trois jours de formation continue. Si vous travaillez au sein d’un réseau d’éducation prioritaire (REP et REP+), vous pourriez bénéficier d’une prime de 3 000 euros nets par an. Emmanuel Macron souhaite aussi que les enseignants travaillant dans ces zones prioritaires aient "au moins trois ans d’ancienneté". Si vous enseignez en CP ou CE1 en REP et REP+, les effectifs de vos classes devraient être divisés par deux.
Si vous êtes agriculteur
Comme pour les salariés qui démissionnent et d’autres indépendants, vous devriez avoir droit aux allocations chômage pour "surmonter les périodes de baisse d’activité". Emmanuel Macron entend aussi consacrer cinq milliards d’euros à la modernisation des exploitations, afin de mieux les adapter "aux normes environnementales" et de bien-être animal. L’ancien ministre de l’Economie propose en parallèle de développer et soutenir les organisations de producteurs, en particulier "dans leurs négociations avec les industriels". "Nous les aiderons à être payés au prix juste", promet le candidat d’En marche ! dans son programme. Emmanuel Macron appelle même à une mutation du droit européen de la concurrence, "au bénéfice de nos producteurs".
Si vous habitez dans un quartier sensible
Vous vivez dans un quartier populaire et cherchez un emploi ? Emmanuel Macron souhaiterait faciliter votre embauche en créant des "emplois francs" dans toute la France. L'idée est simple : toute entreprise recrutant en CDI une personne qui, comme vous, réside dans un quartier sensible, se verra offrir une prime de 15 000 euros sur trois ans. Si cette entreprise vous recrute en CDD, elle bénéficiera d’une prime de 5 000 euros pendant deux ans.
Le candidat "assume totalement" cette politique de "discrimination positive", comme le rappelle Europe 1. Il entend, avec ces emplois francs, "remettre dans les quartiers un imaginaire républicain de réussite".