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Sujet: Elections européennes Ven 14 Fév 2014, 10:13
Les prochaines élections du Parlement européen auront lieu dans tous les États membres de l'Union européenne (UE) entre le 22 et le 25 mai 2014 pour élire 751 députés européens.
Ce seront les huitièmes élections européennes depuis que le premier vote direct a eu lieu en juin 1979.
http://elections-europeennes.robert-schuman.eu/en
Pour vous donner un avant-goût !
Dernière édition par Faï Tirà le Ven 15 Mar 2019, 19:31, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: C’est quoi un député européen ? Sam 08 Mar 2014, 08:58
J-78 avant les élections européennes : C’est quoi un député européen ?
http://www.beauvillard.net/
A l’approche des élections européennes, le Bureau Aquitaine Europe vous propose de faire le point sur le travail d’un eurodéputé au quotidien. Un député européen partage son emploi du temps entre Bruxelles, Strasbourg et sa circonscription électorale. Il participe à des séances de travail au sein de différentes enceintes: il s’agit principalement des commissions parlementaires et des sessions plénières du Parlement mais les eurodéputés participent également aux réunions de leur groupe politique ainsi qu’à des intergroupes. En outre, ils sont tous membres de délégations pour les relations avec des pays en dehors de l’Union européenne, avec le Canada et l’Amérique Latine par exemple.
Les commissions parlementaires préparent le travail des séances plénières du Parlement européen, qui se tiennent généralement une semaine par mois à Strasbourg.
Les députés sont répartis entre les commissions parlementaires: un élu est membre à part entière d’une commission et suppléant dans au moins une autre. Chaque commission est spécialisée et responsable d’une ou plusieurs thématiques, qui correspondent à de grandes politiques européennes, telles que le transport et le tourisme, la pêche ou le développement régional.
Au cours de leur mandat de cinq ans, les eurodéputés sont amenés à rédiger à la fois des rapports dans le cadre d’une procédure d’adoption législative et/ou des rapports d’initiative (procédure par laquelle le Parlement demande à la Commission de soumettre une proposition législative dans un domaine particulier).
L’attribution des rapports incombe aux groupes politiques représentés dans les commissions parlementaires concernées.
Lorsqu’un eurodéputé est chargé de rédiger un rapport sur une proposition législative de la Commission européenne ou sur un autre sujet, il devient “rapporteur” sur cette question. Il est alors entouré de “rapporteurs fictifs”, qui suivent le même dossier mais sont des eurodéputés issus des groupes politiques autres que le sien. Lorsqu’un rapport est adopté en commission parlementaire puis en session plénière, celui-ci incarne la position officielle du Parlement européen sur le sujet qu’il traite.
Par ailleurs, les eurodéputés peuvent travailler ensemble de manière plus informelle dans le cadre d’intergroupes, constitués en début de mandature sur des questions transversales. On en dénombre vingt-sept au Parlement européen dont l’intergroupe “Services Publics” et l’intergroupe “Mers et zones côtières”.
Enfin, les députés européens peuvent également poser des questions orales ou écrites à la Commission européenne (ou à d’autres institutions ou organes européens).
Les sujets de ces questions sont très variés. Dans leurs missions, les députés sont aidés par des assistants parlementaires, présents à la fois à Bruxelles et dans leur circonscription, et qui se déplacent avec eux à Strasbourg.
En savoir plus: Le site du Parlement européen http://www.europarl.europa.eu/portal/fr
Dernière édition par Faï Tirà le Ven 15 Mar 2019, 19:31, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Sam 08 Mar 2014, 14:16
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Elections en général ! Lun 24 Mar 2014, 10:39
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mar 25 Mar 2014, 10:53
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Jeu 27 Mar 2014, 11:34
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Jeu 27 Mar 2014, 22:55
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 28 Mar 2014, 12:29
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Godfrey Bloom, député européen Ven 28 Mar 2014, 22:52
Allez, je le remet encore une fois, ça vaut vraiment le coup de l'écouter avant d'aller voter !
http://www.gentside.com/
Godfrey Bloom, député européen : ''Les politiciens volent l'argent de leurs citoyens''
Publié par Tanguy Vallée, le 12 décembre 2013
Le 21 novembre dernier, l'eurodéputé britannique Godfrey Bloom mettait en cause ses collègues du parlement européen dans un discours enflammé.
Depuis, son intervention s’est répandue comme une traînée de poudre sur le web.
Totalement inconnu en France, Godfrey Bloom est pourtant une figure politique de premier plan outre-Manche. Bien connu des Britanniques pour ses discours nerveux et peu subtils, le député européen du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) – un parti similaire au Front National – s’est fendu d’une sortie remarquée au parlement européen, le 21 novembre dernier à Strasbourg.
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Sujet: Le vote blanc sera reconnu après les municipales Ven 28 Mar 2014, 23:00
Le vote blanc sera reconnu après les municipales
Le Monde.fr avec AFP
L'Assemblée a approuvé la reconnaissance du vote blanc aux élections, pour qu'ils soient comptabilisés séparément des nuls. | AFP/JODY AMIET
Le Parlement a définitivement adopté mercredi 12 février la proposition de loi des centristes de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) visant à reconnaître le vote blanc. Elle entrera en vigueur le 1er avril, au lendemain des élections municipales. Les européennes de juin seront le premier scrutin pour lequel cette nouveauté s'appliquera.
Le Sénat a voté le texte conforme déjà adopté par l'Assemblée nationale en novembre, qui prévoit que les bulletins blancs seront désormais comptés séparément des bulletins nuls, sans pour autant influencer les résultats. Cette reconnaissance, revendiquée de longue date par les défenseurs du vote blanc, ne modifiera pas les seuils électoraux nécessaires pour atteindre la majorité absolue ou pour se tenir au second tour d'un scrutin, par exemple.
« DÉGONFLER LES VOTES EXTRÊMES »
Cette adoption constitue « une avancée dans la transparence de la vie démocratique [et] répond aux attentes de nombreux Français depuis de nombreuses années », a fait valoir le rapporteur, François Zocchetto (UDI-UC). « L'absence de reconnaissance de la voix de l'électeur qui se déplace pour accomplir son devoir civique était choquante en démocratie », a-t-il ajouté.
La sénatrice écologiste Hélène Lipietz s'est félicitée de cette adoption, espérant qu'elle pourra canaliser une partie du vote contestataire : « Mieux vaut voter blanc que bleu marine », a-t-elle lancé, en référence aux listes du Front national.
Pour son collègue Philippe Kaltenbach (PS), « si l'abstention peut généralement être comprise comme une marque de désintérêt pour la vie politique, le vote blanc doit être vu comme une attente non satisfaite qui peut traduire une forme d'espérance. C'est un choix tout aussi respectable que les autres ».
La date d'entrée en vigueur de la mesure avait fait l'objet d'une polémique à l'automne entre les centristes, initiateurs du texte, et la majorité. Son décalage du 1er mars au 1er avril par les députés – au motif que les procès-verbaux des municipales étaient déjà établis – a été qualifié d'« hypocrisie » par le rapporteur (UDI) du texte à l'Assemblée, François Sauvadet.
Il faisait valoir qu'une application dès les municipales aurait permis de « dégonfler les votes pour les extrêmes en donnant une expression à ceux qui ne se reconnaissent pas dans l'offre politique ».
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Les élections européennes décryptées en 2 minutes chrono Sam 26 Avr 2014, 18:52
Les élections européennes décryptées en 2 minutes chrono Cécile BOURGNEUF (réalisation) et Axel FAURY (graphisme)
Infographie animée 390 millions d'électeurs, 451 eurodéputés, 74 députés français au Parlement de Strasbourg... Les élections européennes ont lieu dans un mois pile en France, le 25 mai. Le scrutin vous parait flou ? Libération vous explique tout en deux minutes.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Lun 28 Avr 2014, 17:51
Vincent Peillon, tête de liste PS-PRG aux élections européennes dans le SUD-EST, a échangé, jeudi, avec les militants au siège de la fédération PS, sur l'Europe. Après un point presse, il s’est ensuite rendu en centre-ville à la rencontre des dignois.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 02 Mai 2014, 21:43
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 09 Mai 2014, 18:30
L'Europe a aussi un rôle à jouer dans la lutte contre l'extrême pauvreté ! #journéedeleurope
Appelez les candidats aux élections européennes à soutenir les pays les plus pauvres en signant la pétition > http://bit.ly/PgVpYQ
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: INFOGRAPHIE. L'Union européenne, comment ça marche ? Sam 10 Mai 2014, 22:23
INFOGRAPHIE. L'Union européenne, comment ça marche ?
Par Le Nouvel Observateur
Conseil européen, Conseil de l'UE, Commission européenne et évidemment Parlement... Il est parfois difficile de s'y retrouver entre les différentes institutions de l'UE. Eclairage. différentes institutions de l'UE. Eclairage.
Infographie : les principales institutions de l'UE. Medhi Benyezzar / Le Nouvel Observateur
QUIZ. Européennes - de quel parti êtes-vous le plus proche -
L'Union européenne, une famille toujours plus nombreuse
Complexe, bureaucratique et inefficace. C'est l'image que se fait de l'Union européenne (UE) un grand nombre de citoyens des 28 Etats membres. Un désamour grandissant, qui laisse présager un taux d'abstention record pour l'élection des eurodéputés le 25 mai prochain, selon un sondage Ipsos-Mori publié ce 9 mai. L'UE fonctionne en réalité à la manière de n'importe quel système politique national, avec ses institutions propres, ses représentants et ses procédures qui respectent la séparation des pouvoirs.
Parce qu'elle définit certaines lois, les fameuses "directives", s'imposant par la suite aux pays adhérents, la compréhension de son fonctionnement est cruciale. Décryptage.
Ainsi, une directive européenne, de son élaboration à son adoption, transite par différentes institutions de l'UE, qui reproduisent à peu de choses près les rôles de nos gouvernements et assemblées législatives au niveau national. Le Conseil européen : Merkel et Hollande à la même table Une sorte de président de la République au niveau européen. Le Conseil européen est d'ailleurs composé par les 28 chefs d'Etat et chef de gouvernement des 28 Etats membres. Ses réunions ont lieu au minimum deux fois par an, et il détermine les grandes orientations politiques de l'union.
La survivance de cette institution témoigne de la volonté des Etats membres de préserver les souverainetés nationales.
La Commission européenne : comme un gouvernement à l'échelle de l'UE
C'est l'organe exécutif de l'union. Elle est chargée de transcrire les orientations du Conseil européen en textes de loi. La Commission européenne a l'initiative législative, c'est-à-dire qu'elle soumet les lois à la validation du Parlement européen.
Elle se compose de 28 commissaires (un par pays membre), qui sont proposés par les chefs d'Etat et détiennent chacun un portefeuille spécifique (commerce, transports, emploi, etc.). Parmi ces 28 membres, le président de la Commission devra pour la première fois cette année être adoubé par le Parlement européen. L'actuel président du Parlement Martin Schulz,José Bové, ou encore l'ex-Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, se sont portés candidats pour succéder à José Manuel Barroso. Le Parlement européen, représentant direct des citoyens Actuellement composé de 766 eurodéputés à cause de l'arrivée de 12 eurodéputés issus de la Croatie depuis sont entrée dans l'UE en 2013, son nombre de membres sera ramené à 751 à partir des élections du 25 mai. Le nombre de sièges par pays est déterminé par le nombre d'habitants. En France, 74 sièges sont à pourvoir. L'Allemagne, pays le plus peuplé de l'Union européenne (UE), nommera 94 eurodéputés. Les Etats membres ne peuvent avoir moins de 6 sièges : c'est le cas de Malte, de Chypre, de l'Estonie et du Luxembourg. Chaque Etat membre fixe les modalités de l'élection pour désigner ses eurodéputés. En France, il s'agit d'un scrutin proportionnel à un tour.
Les députés sont élus pour 5 ans, et représentent les citoyens de l'Union européenne. Ils soupèsent, modifient et votent les propositions de loi transmises par la Commission européenne. Le Conseil de l'Union européenne : défendre les intérêts des Etats
A ne pas confondre avec le Conseil européen. Le Conseil de l'UE, aussi appelé Conseil des ministres, est une institution créée pour représenter les intérêts des Etats face au Parlement. Tous les six mois, un nouveau pays des 28 prend la présidence du Conseil - depuis le 1er janvier 2014, c'est la Grèce qui remplit cette fonction. La dernière présidence de la France remonte à 2008. Elle regroupe, en fonction des sujets traités, les 28 ministres compétents. Ces derniers travaillent en partenariat avec le Parlement européen pour remodeler les directives européennes et la façon dont elles seront transposées dans chaque Etat membre : c'est ce qu'on appelle la codécision.
Le Conseil de l'UE détient également des prérogatives exclusives, sur la fixation des recettes de l'UE ou sur la politique monétaire, par exemple.
Une directive, qu'est-ce que c'est ?
Les directives européennes fixent les règlementations auxquelles doivent s'adapter les gouvernements nationaux des 28 Etats membres.
Elles sont souvent formulées par des objectifs et soumises à un délai d'application. Les directives européennes font alors l'objet de transpositions législatives dans chaque pays membre. Cette semaine, deux directives européennes ont permis des modification dans le droit français. La première concernait le droit à l'information en matière pénale, qui devait être transposée avant le 2 juin, et la seconde était relative à l'assistante systématique d'un avocat en garde à vue, à adapter avant novembre 2016.
Examinées en procédure accélérée à l'Assemblée, ces directives ont permis la création du statut de "suspect libre" (déjà appliqué dans la plupart des pays de l'UE), ainsi que la présence systématique d'un avocat dès le début de toute opération de privation de liberté.
C.Q. - Le Nouvel Observateur
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Choisir notre Europe Jeu 15 Mai 2014, 10:03
Choisir notre Europe
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Sam 17 Mai 2014, 18:28
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Lun 19 Mai 2014, 22:49
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Tafta : 7 questions pour tout comprendre au traité qui met le feu à l'UE Mar 20 Mai 2014, 22:07
Tafta : 7 questions pour tout comprendre au traité qui met le feu à l'UE
Par Le Nouvel Observateur
Les européennes ont attiré l'attention sur ce projet visant à constituer un marché de 800 millions de consommateurs, présenté par ses adversaires comme "l'Otan de l'économie".
Des manifestants anti-Tafta lors du défilé du 1er mai, à Toulouse. 20 minutes / Fred Scheiber / SIPA
D'où vient le manque de légitimité du Parlement européen ?
Mélenchon accuse Hollande de "duplicité" et de "manipulation"
Accord de libre-échange USA-UE : "C'est le bal des hypocrites"
Ses opposants voulaient profiter du contexte des élections européennes pour le faire "éclater au grand jour" : ils sont en train de réussir leur pari. Alors que l'accord de libre-échange transatlantique ouvre ce lundi 19 mai sa 5e table de négociations à Arlington (Etats-Unis), près de 250 opposants ont été interpellés à Bruxelles le 15 mai lors d'une manifestation pacifique, attirant l'opinion sur un traité qui progressait jusque-là dans la plus grande pénombre. Ce 14 mai, près de 6 Français sur 10 disaient encore ne jamais avoir entendu parler du projet et seulement 21% déclaraient "bien voir ce dont il s'agit". Mise au clair sur ce que l'on en sait aujourd'hui.
1 - "Tafta" : l'étoffe des libéraux
Le traité est avant tout un accord de libre-échange, c'est-à-dire qu'il vise à supprimer autant que possible les droits de douanes et les réglementations entravant la bonne marche du commerce. S'il aboutit pleinement, il créera, sur 14 millions de km2, la plus grande zone de libre-échange de l'histoire dans un marché représentant presque la moitié du PIB mondial : ce serait un pas en avant sans précédent vers l'unité économique du "monde occidental". Ce projet est d'abord connu sous le nom de "TAFTA" (TransAtlantic Free Trade Area) : un acronyme soyeux et accrocheur, aujourd'hui conservé par la plupart de ses opposants tant ses autres noms de baptême (ZLET, TTIP ou encore PTCI) semblent avoir été choisis pour leur absolue sécheresse.
Son principe a été très largement validé par le Parlement européen (à 78%) le 13 mai 2013. Les eurodéputés français constituaient une exception notable puisque une majorité d'entre eux s'y étaient opposés (26 contre, 13 abstentions) : seuls 25 députés UMP avaient voté pour, et aucun des 13 socialistes.
La France a obtenu en 2013, suite à une mobilisation massive de personnalités du monde de la culture (l'actrice Bérénice Béjo en tête), un droit de protection de "l'exception culturelle", principe à l'origine de la subvention massive de l'industrie cinématographique et des aides à la diffusion des œuvres françaises.
2 - Les objectifs du Tafta :
1 - La suppression de tous les droits de douane pour les échanges de biens, en prévoyant "des exceptions pour les produits les plus sensibles". A noter que ces droits de douane sont déjà exceptionnellement faibles entre les deux entités, de l'ordre de 2 ou 3% dans la plupart des secteurs. 2 - Intégrer de nouvelles possibilités d'accès aux marchés des services (transports...), en aplanissant les obstacles réglementaires respectifs (brevets, normes environnementales, sanitaires, de sécurité, etc). 3 - Favoriser l'accès réciproque aux marchés publics, en supprimant les dispositions respectives de protectionnisme et de préférence nationale.
3 - Pourquoi les Etats-Unis le veulent ?
L'évolution géopolitique du monde inquiète les dirigeants américains. Soucieux de s'armer dans leur combat de titans contre la Chine et l'Inde, les Etats-Unis, qui avaient un temps dédaigné l'Europe en tant qu'intérêt stratégique, se préoccupent à nouveau de l'homogénéité du bloc occidental. L'accélération des négociations a aussi été une réaction à la nouvelle attitude de la Russie sur le plan international, ce que résume en ces termes le "New York Times", ce 3 avril : Une résurgence de la Russie signifie que l'Occident a besoin de trouver des moyens de coordonner et de consolider ses intérêts. Le partenariat est le projet le plus ambitieux à ce jour pour lier les deux côtés de l'Atlantique dans une union de l'Ouest plus étroite, et d'ajouter un pilier économique à l'ancien pilier militaire représenté par l'Otan".
4 - Qu'y gagnerait l'Europe ?
L'analyse d'impact publiée par la Commission européenne en avril 2013 fait miroiter un demi-point supplémentaire de PIB annuel (d'autres études indépendantes font état d'une augmentation de... 0,01%) et un surcroît d'exportation. Le texte évoque un "potentiel de commerce et d'investissement non exploité" se traduisant par "un moindre niveau de bien-être économique, une perte mutuelle de compétitivité, un choix réduit et des prix plus élevés pour les consommateurs, ainsi qu'un déficit d'emplois et de salaires". Les obstacles à ce "bien-être" ? Les barrières "douanières", "réglementaires", "sanitaires", ainsi que la "distance géographique" et les "préférences des consommateurs". Ce projet de libre-échange va pleinement dans le sens des politiques lancées ces dernières années. La très libérale Commission Barroso a en effet déjà enclenché un certain nombre d'accords commerciaux : qui sait par exemple qu'un traité, quasiment finalisé, va supprimer plus de 99 % des droits de douane avec le Canada ? Ou que d'autres traités de libre-échange "complet" avec Singapour ou la Corée du Sud sont également en voie de ratification ?
5 - Des multinationales pourraient-elles attaquer la France ?
Parmi les points les plus contestés, la mise en place de tribunaux d'arbitrage indépendants, capables de sanctionner les Etats. Si ce mécanisme est mis en place, la France pourra être sanctionnée financièrement si elle empêche une multinationale américaine de concurrencer librement une entreprise française sur son territoire. De ce fait, l'interdiction des OGM, du bisphénol ou encore du gaz de schiste en France pourrait également être remise en cause. L'histoire montre en effet que ces tribunaux ont tendance à favoriser les entreprises plutôt que les Etats. Dans le cadre de l'Alena, l'accord de libre-échange USA-Canada-Mexique, ce genre d'institutions n'a pas hésité à condamner l'Etat canadien plusieurs dizaines de fois. Interrogé par le Nouvel Obs, le porte-parole des Verts Pascal Durand, tête de liste en Île-de-France, estime que cela permettrait aux grandes entreprises de "reprendre la main sur l'intérêt général" : On a eu récemment l'exemple de Bernard Tapie qui avait obtenu 42 millions d'euros d'un tribunal arbitral, ça donne une idée de ce que Monsanto et les autres vont demander..." Néanmoins, les gouvernements français et allemand ont pris officiellement position contre ce dispositif devant la fronde croissante de l'opinion publique, et il paraît aujourd'hui peu probable que cet aspect du traité soit acté dans les faits.
6 - Pourquoi les négociations sont-elles si secrètes ?
Pour justifier le mystère entourant les négociations, les grands de l'Europe, à l'instar du champion de la droite continentale Jean-Claude Juncker, invoquent leur caractère éminemment stratégique :
Son rival socialiste Martin Schulz, sans remettre en cause le principe du traité, promet de s'engager pour une transparence accrue du processus :
Même le mandat de négociations, confié par les pays membres à la Commission européenne, n'a pas pour l'heure été rendu public : il a fuité sur BFMTV, et on peut le retrouver en français sur ce site du Parti communiste.
Les opposants au traité veulent aujourd'hui opter pour la stratégie "Dracula", qui consiste à tuer l'ennemi en l'exposant en plein jour. L'expression était née pour un de ses prédécesseurs : entre 1995 et 1997 , un "Accord multilatéral sur l'investissement" (AMI) avait été secrètement négocié entre les pays de l'OCDE avant d'être abandonné suite à sa médiatisation (et à l'opposition, en France, du gouvernement Jospin). Déjà à l'époque, l'accord voulait permettre aux multinationales d'assigner en justice les gouvernements pratiquant le protectionnisme.
7 - Quels sont les rapports de force ?
- La Commission Barroso, ainsi que la plupart des chefs d'Etat du Conseil européen dirigé par Herman Van Rompuy, considèrent le grand marché comme une opportunité de croissance et de création d'emplois. - Parmi eux, François Hollande a pris une partie de son camp au dépourvu en appelant à l'accélération des négociations le 11 février dernier, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue américain : Aller vite n'est pas un problème, c'est une solution. Nous avons tout à gagner à aller vite, sinon nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations"
- Angela Merkel, quant à elle, trouve de longue date l'idée "fascinante" mais a dû émettre des réserves face aux réactions de l'opinion publique allemande.
- La droite française, aux prises avec ses contradictions internes, se fait très discrète sur la question : le marché transatlantique est évoqué en une ligne dans le programme européen de l'UMP, se bornant à "défendre une approche réaliste, fondée sur le principe de réciprocité". Néanmoins, la position du président de l'UMP Jean-François Copé est elle sans nuance, comme l'indique une interview aux Echos en décembre 2013 :
Tout ce qui facilite la réciprocité dans les échanges internationaux va dans le bon sens. Mais je suis plus intéressé par les accords régionaux, tels que l’accord transatlantique en discussion avec l’Europe. Autant dire qu’il y a urgence à ce que la France libère les entrepreneurs de toutes les entraves qui les empêchent de produire en France au meilleur coût"
- Europe-Ecologie - Les Verts a mis le Traité, qu'il attaque comme une "faute politique considérable", au cœur de sa campagne. José Bové promet lui une amplification du mouvement d'opposition dans les prochaines semaines : - Dans cette bataille contre le "GMT" (grand marché transatlantique), le Front de gauche a lui trouvé son épouvantail : le poulet au chlore. "Les Nord-Américains lavent leurs poulets au chlore, vous mangerez du poulet avec du chlore", a répété leur leader Jean-Luc Mélenchon. Dans un louable souci d'illustration, des militants ont ainsi fait irruption dans des piscines parisiennes affublés en poulets géants.
- L'association ATTAC assure elle que la signature du TAFTA conduirait à des "destructions massives d'emplois" en Europe, notamment dans une agriculture qui serait écrasée par la concurrence américaine.
- Le Front National a "déclaré la guerre" au marché transatlantique, qui remet en cause toute possibilité de préférence nationale. Une opinion partagée par le mouvement souverainiste Debout la République :
- Dominique Strauss-Kahn, auditionné au Sénat le 26 juin 2013 sur l'évasion des capitaux, avait livré une opinion catastrophée sur le projet : C'est un piège considérable pour les Européens."
"Je crois que les Français ont bien fait de vouloir se battre sur le problème de l'identité culturelle, mais c'est un tout petit aspect du problème", avait avancé l'ancien directeur général du FMI. "Le vrai sujet ce sont les normes, la triangulation que les Etats-Unis veulent obtenir avec nous pour coincer les Chinois derrière." - Il ne faudrait pas croire néanmoins que les 315 millions d'Américains se frottent les mains. Le projet de traité rencontre de farouches oppositions dans les rangs républicains, particulièrement chez les radicaux du Tea Party qui ont déposé un projet de loi visant à accroître la transparence des négociations. Un an après le début officiel des négociations, le processus a pris du retard en ce début d'année. Alors que Barack Obama a reculé sur sa tentation de passage en force au Congrès et que certains responsables européens espéraient boucler les négociations avant les élections européennes, il semble que les milieux d'affaires et politiques tablent désormais sur la fin 2016.
Timothée Vilars - Le Nouvel Observateur
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Les eurodéputés veulent vous faire téléphoner moins cher Mer 21 Mai 2014, 08:51
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Les eurodéputés veulent vous faire téléphoner moins cher
http://www.20minutes.fr/
Téléphone portable, illustration. POUZET/SIPA
EUROPE - «Ce que les eurodéputés ont changé dans votre quotidien»...
Le Parlement européen, ça ne sert à rien? Détrompez-vous: un tiers des lois et des ordonnances appliquées en France sont directement issues des textes adoptés par les eurodéputés à Bruxelles ou à Strasbourg. 20 Minutes a sélectionné quatre décisions qui ont des conséquences sur le quotidien des Français. >>Ce mardi: Les eurodéputés veulent vous faire téléphoner moins cher >> Lundi 19 mai: Une directive plus musclée pour l’emploi >> Mercredi 21 mai: Le Parlement européen veille sur votre assiette >> Jeudi 22 mai: Un combat pour la mobilité des étudiants
L’Europe, un territoire sans frontière… Sauf pour le téléphone portable. Si vous passez un appel, recevez un texto ou consultez Internet depuis votre mobile dans un autre pays de l’Union européenne, vous risquez de le sentir sur votre facture téléphonique. Car des «frais d’itinérance», ou de «roaming» comme ils sont nommés en anglais, vous seront sans doute facturés… Mais plus pour longtemps. Le 3 avril dernier, le Parlement européen a en effet décidé de voter la fin de ces frais. Elle sera effective à partir du 15 décembre 2015. Enfin… Elle devrait l’être. «Car rien n’est encore acté: le texte doit être validé par les gouvernements nationaux. Or, ils pourraient décider de reporter la date d’application ou encore ajouter des contraintes telles que les consommateurs auraient, in fine, toujours un surcoût à régler s’ils utilisent leur portable à l’étranger», prévient Antoine Autier, chargé de mission Nouvelles technologies à l’association UFC-Que Choisir.
«Les eurodéputés ont rappelé la Commission européenne à ses engagements»
L’expert se réjouit toutefois de l’action entreprise par les eurodéputés: «Le Parlement européen a réalisé un excellent travail, d’autant plus que la proposition initiale de la Commission européenne était très décevante. Elle s’était engagée en 2010 à faire disparaître progressivement les frais de roaming, mais elle a fait une reculade. Les eurodéputés l’ont rappelée à ses engagements, c’est une très bonne chose. Cependant, tout n’est pas encore gagné.» L’expert redoute que les Etats se montrent plus sensibles aux arguments des opérateurs téléphoniques qu’aux intérêts des consommateurs. A fortiori en ces temps de rachats et de plans sociaux dans le secteur des télécoms, notamment tricolores.
Céline Boff
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mer 21 Mai 2014, 14:42
Le Parlement européen veille sur votre assiette
http://www.20minutes.fr/
Un assistant de laboratoire prépare un échantillon de viande issue de lasagnes pour effectuer des tests ADN, le 14 février 2013 à Krefeld, en Allemagne Bernd Thissen DPA
EUROPE - «Ce que les eurodéputés ont changé dans votre quotidien»…
Le Parlement européen, ça ne sert à rien? Détrompez-vous: un tiers des lois et des ordonnances appliquées en France sont directement issues des textes adoptés par les eurodéputés à Bruxelles ou à Strasbourg. 20 Minutes a sélectionné quatre décisions qui ont des conséquences sur le quotidien des Français.
Bœuf aux hormones, poulet lavé au chlore, organismes génétiquement modifiés (OGM)… si ces aliments consommés chaque jour par nos voisins américains n’ont pas droit de citer dans nos assiettes, c’est en grande partie grâce aux députés européens. Tête de pont de la vigie parlementaire: la commission ENVI (pour Environnement, santé publique et sécurité alimentaire) qui étudie toutes les décisions soumises par la Commission et formule des propositions pour renforcer la traçabilité ou la sécurité de notre alimentation. Derniers gros dossiers ouverts en février: l’adoption d’une résolution appelant la Commission à interdire le clonage animal, la mise sur le marché de viande issue de descendants de clones et l’importation de matériel reproductif issu de clones et le rejet d’un assouplissement de l’étiquetage des aliments modifiés grâce aux nanotechnologies proposé par la Commission. «Ces deux dossiers sont encore loin d’être réglés et ils seront au cœur des débats du nouveau Parlement élu le 25 mai. En effet, dans le cadre de la négociation du traité de libre-échange transatlantique, il y a une pression considérable de la part des Etats-Unis pour que l’étiquetage de produits issus d’animaux clonés ne soit plus obligatoire ou pour assouplir la réglementation européenne très stricte sur les OGM,» explique Corinne Lepage, eurodéputée française en pointe sur ces sujets au sein de la commission ENVI.
«Porter la voix des consommateurs»
«A la suite des scandales alimentaires, le rôle des institutions comme le Parlement européen est de rétablir la confiance perdue des consommateurs. Sur notre proposition phare d’étiquetage obligatoire de l’origine de la viande dans les plats cuisinés le Parlement va plutôt dans le sens des consommateurs: il a rejeté un rapport de la Commission qui estimait qu’un tel étiquetage coûterait trop cher. Mais il a encore beaucoup à faire», souligne Pauline Constant, chargée de communication alimentation du BEUC, le Bureau Européen des Unions de Consommateurs, qui représente à Bruxelles une quarantaine d’associations de consommateurs dont l’UFC-Que Choisir et la CLCV. «Face au lobbying intense des industriels, notre rôle est précisément d’être à côté des élus européens pour porter la voix des consommateurs», ajoute-t-elle.
Claire Planchard
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Ce que les eurodéputés ont changé dans votre quotidien Mer 21 Mai 2014, 14:47
Ce que les eurodéputés ont changé dans votre quotidien
Le siège du Parlement européen de Strasbourg, le 12 octobre 2012 Frederick Florin AFP
EUROPE - En matière d'emploi, ils ont renforcé les possibilités de contrôles pour limiter les fraudes et le dumping social...
Le Parlement européen, ça ne sert à rien? Détrompez-vous: un tiers des lois et des ordonnances appliquées en France sont directement issues des textes adoptés par les eurodéputés à Bruxelles ou à Strasbourg.
Les travailleurs détachés. Ça a été l’une des grosses polémiques de l’année 2013. En théorie, le dossier n’a pourtant rien de nouveau: les entreprises peuvent prêter un ou plusieurs de leurs salariés à une société implantée dans un autre pays de l’Union européenne (UE) depuis 1996.
Mais en pratique, les choses ont bien évolué en 17 ans. D’abord parce que les frontières de l’UE se sont progressivement étendues vers l’Est. Le réservoir en main-d’œuvre «détachable» s’est donc copieusement accru. Ce qui serait passé quasi inaperçu si dans le même temps, la crise et le chômage de masse ne s’étaient pas installés durablement sur le Vieux continent. Résultat: des ressortissants d’Europe de l’Est, mais aussi des Espagnols, des Grecs et des Portugais sont venus grossir les rangs des travailleurs détachés venant exercer, notamment en France. L’Hexagone est en effet, après l’Allemagne, le pays qui en accueille le plus.
«Nous avons vu le Parlement européen agir de façon vive et directe»
Les premiers à se plaindre de la situation ont été les PME et les artisans tricolores, qui ont perdu des contrats en raison de cette concurrence d’autant plus déloyale que les abus se sont multipliés. En effet, au lieu de rémunérer leurs travailleurs détachés au minimum au smic, comme le prévoit la directive européenne, des grandes entreprises françaises les ont payés, via des sous-traitants, à peine 7 euros de l’heure, voire moins.
Rappelons qu’en théorie, le seul avantage pour un employeur français à recourir à un travailleur détaché est de pouvoir régler les cotisations sociales aux taux en vigueur dans le pays d’origine du salarié. Mi-avril, les eurodéputés ont renforcé la directive initiale afin de donner aux Etats membres des moyens supplémentaires pour lutter contre les fraudes. «Nous avons vu le Parlement européen agir de façon vive et directe pour mieux réguler les dérives et les dernières avancées vont dans le bon sens», estime François Asselin, président de la CGPME Poitou-Charentes et entrepreneur dans le bâtiment.
«Le législateur français pourrait aller plus loin»
«Le législateur français prépare actuellement une loi inspirée par la directive européenne. Désormais, le maître d’ouvrage, c’est-à-dire le donneur d’ordre, pourra lui aussi être tenu responsable si le droit social français n’est pas respecté, par exemple si le salarié détaché travaille plus de 35 heures par semaine, si son salaire n’est pas aux normes, si sa sécurité n’est pas assurée. Le maître d’ouvrage devra également vérifier que la déclaration de détachement a bien été effectuée… En cas de contrôle et de manquement, il pourra être condamné et ce, jusqu’au pénal. C’est très positif».
Ce patron de PME – son entreprise de charpente et de menuiserie emploie 140 salariés- estime que l’avancée pourrait toutefois être plus franche… de la part de la France: «Les eurodéputés ont laissé à chaque pays la liberté de choisir leurs propres mesures. Ce qui est vraiment très bien, le principe de subsidiarité étant ainsi respecté. Malheureusement, le législateur français ne semble pas vouloir aller très loin dans le volet préventif. Nous aurions apprécié qu’il rende obligatoire la détention d’une carte individuelle professionnelle. Elle aurait pu être dotée d’un flash code et cela aurait facilité les contrôles…» La loi devrait être votée en juin.
Céline Boff
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Evolution des frontières de l'Europe Mer 21 Mai 2014, 20:03
Très instructif, l'évolution des frontières de l'Europe depuis 1 000 ans ... A chaque changement de ligne combien de morts ? L'Europe est certes imparfaite mais elle ne demande qu'à bien évoluer !
Dimanche allez voter pour construire l'Europe de vos enfants.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Européennes: Le combat pour la mobilité des étudiants Jeu 22 Mai 2014, 12:50
Européennes: Le combat pour la mobilité des étudiants
Illustration du programme d'échange étudiant européen Erasmus. DUART DANIEL/SIPA
EUROPE - Quatrième volet de notre série «Ce que les eurodéputés ont changé dans votre quotidien»...
Le Parlement européen, ça ne sert à rien? Détrompez-vous: un tiers des lois et des ordonnances appliquées en France sont directement issues des textes adoptés par les eurodéputés à Bruxelles ou à Strasbourg.20 Minutes a sélectionné quatre décisions qui ont des conséquences sur le quotidien des Français.
Déjà 27 ans et toujours pas une ride: lancé en 1987, le programme d’échanges universitaire européen Erasmus avait déjà attiré plus de 3 millions d’étudiants en 2013 selon les chiffres de la Commission européenne. http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-647_en.htm
Bourses et prêts garantis
Avec son successeur Erasmus+, qui vient de remplacer plusieurs programmes de l'UE (Erasmus pour l’enseignement supérieur, Leonardo da Vinci pour la formation professionnelle, Comenius pour l’enseignement scolaire ou encore Grundtvig pour l’éducation des adultes, etc.), Bruxelles entend permettre à plus de 4 millions de personnes d’étudier, suivre une formation, travailler ou faire du bénévolat à l’étranger au cours de la période 2014-2020. Pour y parvenir, les 2/3 de son budget en hausse de 40% serviront à financer des bourses. Et pour la première fois, un mécanisme de caution de prêts sera mis en place pour «aider les étudiants de master à financer des études complètes à l'étranger».
«Nous pensons qu’Erasmus+ peut contribuer à combattre le chômage des jeunes en améliorant les compétences dont les gens ont besoin dans le monde actuel», expliquaient en décembre dernier dans une tribune Androulla Vassiliou, commissaire européen à l’Education, à la Culture, au Multilinguisme et à la Jeunesse et Doris Pack, présidente de la commission sur la culture et l’éducation au Parlement européen. Avant d’ajouter: «A une époque où des parties de l’Union se replient sur elles-mêmes et que les idées extrémistes gagnent du terrain, Erasmus+ va rapprocher les Européens et continuer à symboliser certaines des plus grandes aspirations et valeurs démocratiques de l’UE».
«L’un des rares très grands succès parmi les programmes européens»
Un double constat que partagent les jeunes Européens qui ont tenté l’aventure: selon une enquête menée en 2013 par l’Erasmus Student Network (ESN), une association étudiante européenne présente dans 430 établissements d’enseignement supérieur de 37 pays, près de 60% des étudiants Erasmus affirment se sentir plus européens à leur retour dans leur pays d’origine et la majorité valorisent leur expérience comme un atout face aux employeurs. «Le programme Erasmus est une magnifique expérience qui est devenue plus accessible mais qui n’est pas encore la norme pour les étudiants européens: seuls 10% y participent, ce qui est encore faible. Erasmus+ vise à porter cette proportion à 20%. C’est donc un bon pas dans la bonne direction mais il faudrait encore plus de fonds», explique Stefan Jahnke, le président de l’ESN. Pour lui, le programme a encore de très beaux jours devant lui: «Erasmus est l’un des rares très grands succès parmi les programmes européens qui permet en plus aux jeunes de se sentir davantage européens», résume-t-il. Deux bonnes raisons de le poursuivre.
Claire Planchard
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Y a-t-il un modèle social européen ? Jeu 22 Mai 2014, 23:53
Y a-t-il un modèle social européen ?
Par Le Nouvel Observateur
L'EUROPE EN CARTES. Le bilan de l’UE dans le domaine social et économique est jugé négativement. Un terreau favorable pour l’euroscepticisme.
Manifestation contre l'austérité en Europe à Bruxelles le 29 septembre 2010. (AFP / BELGA / FILIP CLAUS)
L'EUROPE EN CARTES. Faut-il fermer les frontières de l'Europe ?
Vous avez dit "modèle social européen" ? Mais quelle réalité se cache donc derrière cette expression si souvent brandie qu'on en a oublié le sens ? Certes, le Traité instituant la Communauté économique européenne en 1957 a très explicitement fixé des objectifs sociaux fondamentaux aux pays signataires - à l'époque la France, l'Allemagne, l'Italie et les pays du Benelux. A savoir la promotion de l'emploi, l'amélioration des conditions de vie et de travail, une protection sociale adéquate, le dialogue social, la lutte contre l'exclusion. Mais dans une Union européenne à 28, ce modèle social n'est-il pas devenu une coquille vide ? Eléments de réponse avec les chercheurs du Collège international des sciences du territoire (Cist) et du Réseau interdisciplinaire pour l'aménagement du territoire (UMR Riate) (1).
Couverture sociale : plusieurs modèles nationaux > Il n’y a pas de modèle social européen
Depuis l’acte Unique (1986) et le traité de Maastricht (1992), la construction d’un grand marché intégré a favorisé l’émergence d’un débat sur la dimension sociale de la construction européenne. L’Union s’est dotée d’outils d’intervention dans ce domaine et les compétences communautaires ont été élargies. Mais la convergence et l’établissement d’un modèle européen d’Etat providence sera très difficile. L’hétérogénéité européenne ne fait que croître avec les élargissements et chaque pays demeure attaché à son système (plus ou moins libéral ou universaliste). Plusieurs ensembles se distinguent sur la carte : dans l’Europe du Nord, l’Etat providence est très fort, alors qu’il est très discret dans les nouveaux pays membres ; les plus anciens pays membres (grosso modo l’Europe des 12) sont dans une situation intermédiaire, à l’exception de la France, qui se rapproche des pays scandinaves.
Les inégalités sociales au sein des pays de l'UE
> La géographie contrastée des inégalités sociales
Les inégalités sociales varient beaucoup d’un pays à l’autre. La différence entre les 20% les plus riches et les 20% les plus pauvres est la plus grande dans l’UE orientale (sauf exceptions) et méditerranéenne, de même que la proportion des personnes exposées au risque de pauvreté (même après transferts sociaux). Les inégalités de revenus sont plus petites dans la partie occidentale et centrale de l’Union. C’est encore l’Europe scandinave qui se distingue, grâce à un Etat providence fort et très redistributif.
Depuis le début des années 2000 on observe une augmentation des inégalités de revenus à l’intérieur des pays membres, renforcée par la crise économique et la hausse du chômage qui l’accompagne, y compris dans les pays de l’Europe du Nord tels que la Finlande et la Suède. La France est dans une situation intermédiaire, proche de celle de l’Allemagne. Quelle perception par les citoyens ?
Une part croissante de la population européenne, notamment française, perd confiance dans l’Union européenne. Et ce sentiment s’est renforcé pendant la crise depuis 2008. Beaucoup d’Européens pensent que le projet européen est une bonne chose et que leur pays tire avantage de son appartenance à l’UE. Mais la perception des inégalités sociales et territoriales est plus aiguë. On soupçonne souvent le projet européen d’être trop libéral et pas assez protecteur. Dans le dernier rapport de l'Eurobaromètre, seuls 10% des citoyens de l’UE associent celle-ci à l’idée de protection sociale, avec de forts écarts entre les pays : 6% au Royaume-Uni, 13% en Finlande, contre 21% en Bulgarie. Cela peut être interprété de deux façons : certains Européens rejettent l’intervention de l’UE dans le domaine social ; d’autres lui reprochent de ne pas intervenir assez. Parallèlement, seuls 14% associent l’UE à l’idée de prospérité économique, loin derrière la paix (48%) ou la liberté de circulation (25%). Le terreau de l’euroscepticisme est en grande partie là, dans le bilan jugé négatif ou mitigé de l’UE dans le domaine social et économique.
> Retrouvez l'intégralité du dossier du CIST à cette adresse
(1) Ont participé à la réalisation des cartes et des textes plusieurs chercheurs de l'université Paris Diderot : Pierre Beckouche, Pierre Besnard et Hugues Pecout du GIS CIST ; Nicolas Lambert et Christine Zanin de l'UMS Riate, Claude Grasland de l'UMR Géographie-cités et Yann Richard de l'UMR Prodig.
Pour approfondir : "Atlas de l’Europe dans le monde", de Clarisse Didelon, Claude Grasland et Yann Richard (La Documentation française, 2009) ; Atlas de la grande Europe", de Pierre Beckouche et Yann Richard (éditions Autrement, 2013) ; Pierre Beckouche, coord., Pierre Besnard, project Manager, 2013 : "Integrated Territorial Analysis od the Neighbourhoods", projet "ITAN" du programme ESPON 2013, Luxembourg.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: L'Europe en danger de mort Sam 24 Mai 2014, 14:34
L'Europe en danger de mort
Par Laurent Joffrin
L'Union européenne va-t-elle survivre ? Par l'addition d'une abstention record et la montée effrayante des partis nationalistes, l'Europe unie est en passe de devenir une idée morte en Europe.
Le Parlement européen, à Strasbourg. (20 MINUTES/VARELA/SIPA)
L'Union européenne va-t-elle survivre ? Après avoir réussi le miracle d'unir durant soixante ans des nations en guerre pendant des siècles, cette idée sans pareille va-t-elle faire naufrage ? La lecture des enquêtes d'opinion dans la plupart des pays de l'Union le fait craindre : par l'addition d'une abstention record et de la montée effrayante des partis nationalistes, l'Europe unie est en passe de devenir une idée morte en Europe. Entre ceux qui ne voteront pas et ceux qui voteront contre, seule une minorité de citoyens formera la base électorale des partisans de l'Union dans le Parlement que nous élirons dimanche. Péripétie ? Crise passagère ? Sûrement pas. Imaginons un référendum à l'image de celui de 2005, proposant une nouvelle avancée de l'Union. Qui peut croire que le oui l'emporterait ? L'origine de cette dégradation est limpide. En organisant cinq ans de stagnation et en acceptant un chômage massif sur le continent, ceux qui ont piloté l'Europe depuis la crise ont pris une responsabilité historique. A leur bilan social calamiteux, ils viennent d'ajouter une ultime maladresse : la négociation en secret d'un traité de libre-échange avec les Etats-Unis qui pourrait avoir son utilité, mais dont plusieurs clauses réduisent le pouvoir des Etats démocratiques au profit des multinationales et risquent d'abaisser dangereusement les normes écologiques ou sanitaires en vigueur en Europe. Obscurité, technocratie, libéralisme sans principe, pouvoir diffus et caché... L'Europe n'est pas morte. Mais l'Europe se meurt.
Manques, impasses, déficiences
Est-il encore temps de réagir ? Depuis longtemps on dénonce ici les manques, les impasses, les déficiences de la politique menée par l'Union depuis de longues années. En choisissant avec acharnement l'obscurité des procédures, la novlangue bruxelloise, la médiocrité des dirigeants, l'excès d'austérité, une monnaie trop forte et une relance trop faible, l'Europe est devenue tragiquement impopulaire. Anonyme, lointaine, froide, dévouée à l'orthodoxie financière et à la croissance lente, elle a perdu la confiance des peuples. Mais à ceux qui voudraient la jeter par-dessus bord, à ceux qui voudraient refaire à l'envers le chemin parcouru par trois générations, il faut rappeler ce que serait l'autre solution. Au-delà des faux-semblants, des étiquettes trompeuses, des protestations démocratiques, derrière ce concept fou de populisme qui veut tout dire, c'est-à-dire rien, il n'y a qu'une voie en dehors de l'Union : le retour du nationalisme. Beaucoup d'anti-européens s'en défendront. Ils invoqueront la souveraineté populaire, la défense d'une "identité malheureuse", la solidarité entre citoyens qui suppose un cadre national. Mais bien vite on retrouvera la vraie nature du discours anti-européen : la fermeture, l'intolérance, la dureté à l'égard des étrangers, la restauration des frontières à l'ancienne, l'isolement, le renoncement à toute influence planétaire, illusions brutales et dangereuses dont on espère la protection contre la mondialisation mais qui ne protégeront rien d'autre que la bêtise à front de taureau de ceux qui sont nés quelque part. A cela s'ajoutera la tentation autoritaire. Déjà Marine Le Pen chante les louanges de Vladimir Poutine, président d'une Russie où les droits de l'opposition sont systématiquement violés. On voit ce que serait une France dirigée par de telles gens... Les compromis démocratiques
Une idée perverse renforce la rhétorique nationaliste : l'uniformité supposée des pro-européens. Dans cette mini-campagne que nous venons de vivre, l'idée que les partis de gouvernement proposent tous la même politique a prospéré. Or rien n'est plus faux. C'est l'influence des partis conservateurs ou libéraux, ceux du monde anglo-saxon, de l'Allemagne fédérale ou des pays de l'Est, qui lui donne une couleur aussi libérale. C'est la majorité conservatrice de ces différents pays qui a favorisé la politique d'austérité et le refus de la relance européenne. Mais depuis quelque temps, après les plaidoyers de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, tous deux avocats de la croissance, sous la pression des pays du Sud et surtout devant les drames de l'austérité, les partisans d'une Europe plus active ont regagné du terrain. La Banque centrale européenne a assoupli sa politique, le budget européen a été préservé, le système bancaire a été mieux régulé, la lutte contre les paradis fiscaux a marqué des points, l'idée d'un salaire minimum a progressé, de même que celle d'une taxe sur les transactions financières. Tout cela est imparfait, insuffisant, insatisfaisant. Mais la politique démocratique est faite de compromis. En partie grâce à l'influence de la France, certes affaiblie mais sans laquelle l'Union disparaîtrait, ce compromis s'est amélioré. A l'inverse, une victoire conservatrice nous ferait reculer. Si bien que dans cette circonstance seuls deux candidats méritent d'être soutenus pour l'élection et la présidence de la Commission : Martin Schulz le social-démocrate et Ska Keller la députée verte. Seuls, ils proposent d'avancer vers une Europe plus volontaire, c'est-à-dire plus sociale et plus écologique. Tous deux viennent de la République fédérale et tous deux veulent une Europe qui ressemble à la nôtre. C'est là le vrai génie de l'Union : ces deux Allemands sont les plus français des candidats.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Européennes à Peyroules Dim 25 Mai 2014, 19:53
Inscrits : 252
Votants : 139
Blancs : 4
Nuls : 3
Je vous met uniquement les listes qui ont obtenu des voix.
- Lutte ouvrière : 3 - Alliance écologie : 4 - UDI Modem : 5 - UPR : 1 -Régions peuples solidaires : 1 - Debout La France : 5 - Nouvelle Donne : 6 - Choisir son Europe : 26 - Europe écologie : 12 - Europe finance : 7 - Front National : 54 - Pour la France : 15
Faï Tirà Peyroulienne
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Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Dim 25 Mai 2014, 20:17
Pour la première fois de son histoire, le FN remporte un scrutin national. Le parti de Marine Le Pen est arrivé largement en tête, dimanche 25 mai, des élections européennes en France, selon une estimation Ipsos/Steria. Avec 25% des voix, il devance l'UMP (20,3%) et le PS (14,7%). Viennent ensuite les listes UDI/MoDem (10%), puis EELV (8,7%) et Front de gauche (6,6%). Aucun autre parti n'atteint la barre des 5%.
Dans sa circonscription du Nord-Ouest, Marine Le Pen obtient 32,9% des voix, loin devant l'UMP (17,9%) et le PS (12,1%). Ces résultats représentent un succès sans précédent pour le Front national, qu'aucun sondage n'avait crédité d'un tel score durant la campagne électorale. Jamais dans son histoire le Front national n'avait réussi un tel score lors d'un scrutin européen. Il pulvérise ainsi son précédent record (11,73%), établi en 1989 par Jean-Marie Le Pen.
La France envoie en tout 74 députés au Parlement européen, répartis à la proportionnelle entre les listes ayant recueilli au moins 5% des suffrages exprimés dans chacune des huit circonscriptions françaises. En 2009, la liste de la majorité présidentielle (dont UMP) était arrivée en tête du scrutin, remportant 29 sièges, suivie du Parti socialiste et d'Europe Ecologie - Les Verts, qui avaient obtenu 14 sièges chacun.
Au total, 751 députés européens (un peu moins que les 766 siégeant actuellement) sont élus dans toute l'Union européenne.
Résultats, analyses, réactions : toute la soirée des européennes en direct
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 25 Mai 2014, 20:20
Au fait, comment fonctionne le Parlement européen ?
Par Le Nouvel Observateur
751 députés composant le Parlement européen vont être élus ce dimanche. A quoi sert ce Parlement ? Quel différence avec le Conseil européen ? Une vidéo de Thinkovery.
Olivier Rozenberg, chercheur à Sciences Po et au centres d'Etudes européennes. (Capture d'écran)
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"Vis ma vie de députée européenne"
Tous les résultats des élections européennes
QUIZ. Européennes : de quel parti êtes-vous le plus proche ?
Dimanche 25 mai, 390 millions d’électeurs, issus des 28 pays composant l’Europe, sont attendus aux urnes. L’ensemble de l’hémicycle du Parlement européen, situé à Strasbourg et représenté par 751 députés, dont 74 pour la France, doit être élu à cette occasion. Or, l’Europe n’a plus le vent en poupe. En 2009 en effet, seulement 43% des Européens se sont déplacés pour aller voter, et parmi eux, seuls 40,5% des Français. La défiance des citoyens envers les institutions européennes s’est en effet accentuée avec les années, à mesure que les parlementaires gagnaient en pouvoir décisionnaire… Dans ce paradoxe, la méconnaissance des institutions européennes est souvent pointée du doigt. Olivier Rozenberg, chercheur à Sciences Po et au centres d'Etudes européennes, nous explique ici comment fonctionne le Parlement européen, et quel jeu d’équilibre se joue avec le Conseil. Une présentation essentielle pour mieux mesurer les enjeux de telles élections.
Dernière édition par Faï Tirà le Ven 15 Mar 2019, 19:33, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Pourquoi le drapeau européen est-il bleu avec 12 étoiles dorées en cercle ? Dim 25 Mai 2014, 20:21
Pourquoi le drapeau européen est-il bleu avec 12 étoiles dorées en cercle ?
Maxppp
Si vous n’avez jamais scruté le drapeau européen, c’est le moment ou jamais aujourd’hui : à cause des élections, on le voit partout !
Voici sa description officielle donnée par l’union européenne : "le drapeau est représenté par un cercle de 12 étoiles d’or sur fond bleu les étoiles symbolisent les idéaux d’unité, de solidarité et d’harmonie entre les peuples d’Europe". Pourquoi ces 12 étoiles? Pourquoi pas moins puisque l’Europe fut fondée à six, et pourquoi pas plus puisqu’il y a désormais 28 états membres? Pourquoi ces couleurs? Pourquoi ce cercle ? Et surtout quel rapport avec la politique ?
Aucun. Tout commence en 1950, quand le conseil de l’Europe, qui est alors un modeste organisme qui s’occupe de culture et de droits de l’homme, cherche un symbole pour le représenter. Le service de presse demande à un certain Arsène Heitz, fonctionnaire au même conseil, de proposer un projet pour le futur drapeau. Auparavant, le conseil avait refusé plusieurs projets, dont un gros E majuscule, de couleur verte sur fond blanc. Selon Paul Reynaud, "on aurait dit un caleçon qui sèche dans un pré".
Arsene Heitz s’inspire d’une médaille porte-bonheur qui était en vente chez les petites sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, une institution religieuse catholique. Il conçut un drapeau bleu sur lequel se détachent les 12 étoiles de la médaille miraculeuse. Il se garda bien de révéler la source de son inspiration, et les membres du conseil ne virent là que le ciel bleu sans nuage, et la symbolique rassembleuse du chiffre 12 (les 12 mois de l’année, les 12 heures de la journée, les 12 signes du zodiaque, les 12 travaux d’Hercule, etc.).
Précisons qu’à l’époque, la communauté européenne du charbon et de l’acier, ancêtre de notre Europe ne comprenait que six états fondateurs : la France, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, et ce qu’on appelait alors l’Allemagne de l’Ouest. Ce drapeau fut adopté par les toutes les communautés européennes en 1986 avec l’arrivée du Portugal et de l’Espagne qui donna naissance à "l’Europe des 12". En 1989, on a trouvé dans une revue catholique confidentielle Magnificat la confession d’Arsène Heitz, qui se disait très fier que le drapeau de l’Europe soit celui de Notre-Dame. Récemment, sa veuve a confirmé l’histoire et justifié la discrétion de son mari : "Il fallait garder le secret, car il n’y a pas que la religion catholique en Europe". Sans compter tous les athées qui auraient fait retoquer son projet, à commencer par la France état laïque par nature. Si vous allez vous promener dans une cathédrale après être allé voter, levez la tête sur les vitraux. Il n’est pas rare d’y croiser une splendide vierge Marie de bleu vêtue, avec 12 étoiles d’or en cercle autour de sa tête. Et même un jour où il n’y a pas d’élection. Jusqu’à preuve du contraire.
Dernière édition par Faï Tirà le Ven 15 Mar 2019, 19:36, édité 2 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 25 Mai 2014, 22:28
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Européennes : 24,77% de participation dans les Alpes-de-Haute-Provence à 11h30
A mi-journée, le taux de participation progresse de presque trois points comparé à 2009.
Pour le scrutin des Européennes du dimanche 25 mai 2014, le taux de participation estimé à 11h30 pour le département des Alpes-de-Haute-Provence est de 24,77% des électeurs inscrits. Pour mémoire, il était de 21,90% à la même heure lors du scrutin européen de 2009. Les résultats de l'élection dans les Alpes-de-Haute-Provence à retrouver en direct sur notre site à partir de 23h.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 25 Mai 2014, 22:36
Européennes : les députés élus dans le Sud-Est (estimations)
Publié le Dimanche 25/05/2014 à 21H04
D'après les premières projections Ipsos-Steria, dans le Sud-Est, la liste FN emmenée par Jean-Marie Le Pen obtiendrait 5 sièges, la liste UMP de Renaud Muselier 3 à 4 sièges, la liste PS de Vincent Peillon 2 sièges, celle UDI-MoDem de Sylvie Goulard un siège, comme celle EELV de Michèle Rivasi. Seraient élus députés européens :
- Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu, Bruno Gollnisch, Mireille d'Ornano et Dominique Martin pour le FN - Renaud Muselier, Françoise Grossetête, Michel Dantin plus ou moins Agnès Rampal pour l'UMP - Vincent Peillon et Sylvie Guillaume pour le PS - Sylvie Goulard pour l'AlternativeUDI-Modem - Michèle Rivasi pour EELV.
Si l'UMP ne décrochait que 3 sièges, c'est la candidate Front de gauche Marie-Christine Vergiat qui en obtiendrait un.
LaProvence.com
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Européennes : le Front National en tête dans les Alpes-de-Haute-Provence Dim 25 Mai 2014, 23:16
Européennes : le Front National en tête dans les Alpes-de-Haute-Provence
http://www.hauteprovenceinfo.com/
La liste menée par Jean-Marie Le Pen totalise 27,8% des voix dans le département. Suivent Renaud Muselier (UMP) avec 20,31% et Vincent Peillon (PS) avec 12,87%.
Les tendances aperçues à l'échelon national sont également au rendez-vous dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour les Européennes du dimanche 25 mai, les électeurs du département ont majoritairement donné leurs voix au Front National : Jean-Marie Le Pen, le leader dans la circonscription Sud-Est, arrive en tête avec 27,8% des suffrages.
Derrière le FN, on retrouve l'UMP de Renaud Muselier avec 20,31% et le PS de Vincent Peillon, péniblement troisième avec 12,87%. Suivent dans l'ordre Michèle Rivasi (Europe Ecologie) avec 10,41%, Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche) avec 8,71% et Sylvie Goulard (UDI/MoDem) avec 6,57%.
Pour ce qui est de la participation, 47,99% des électeurs inscrits se sont rendus dans les urnes, soit un peu plus que lors des élections européennes de 2009, où 46,48% des Bas-Alpins s'étaient déplacés.
Les résultats :
Jean-Marie Le Pen (Front National) : 16 098 voix (27,80%)
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Résultats dans tout le Sud Est Lun 26 Mai 2014, 08:16
Et dans tout le Sud Est
http://www.laprovence.com/elections-europeennes
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Analyse de la mairie de Jeu 29 Mai 2014, 21:33
Analyse de la mairie de Sausses
Elections Européennes - RELATIVISONS ! un peu d'analyse à froid ...
Sur 46 555 253 français inscrits sur les listes électorales en France, 26 802 113 ne sont pas allés voter, soit 57,57 % des inscrits
Seulement 19 753 140 français ont fait leur devoir citoyens, soit un taux de participation de 42,43 %.
Sur ces français qui sont allés voter, 548 554 ont mis un bulletins blancs (1,18 % ) exprimant a...insi leur non adhésion ou intérêt aux partis politiques qui présentaient des listes (nombreuses), et 248 950 bulletins ont mis des bulletins qui ont été déclarés nuls (0,53%)
En définitive ce sont à peine 18 955 636 suffrages exprimés qui on été comptabilisés soit 40,72 % des inscrits Sur les 26 802 113 français qui sont allés voter 4 729 431 ont porté leur choix sur la liste du FN, soit 10,16 % des inscrits
Ce qui veut dire que 15 023 709 français qui se sont déplacés n'ont pas voté pour le FN soit 76,06 % des votants ! Alors arrêtons SVP de parler de vague FN !
Dans ces élections le FN a fait moins de voix que Marine Le Pen aux dernières élections présidentielle (6 421 426) Le vrai problème de la France actuellement c'est la perte de confiance des électeurs pour les partis en place.
Comment imaginer, expliquer, tolérer, que le Parti Socialiste, parti au pouvoir, n'a mobilisé que 2 649 998 français soit 5,69 % des inscrits ??? Ce que les français ont dit ce dimanche c'est leur ras le bol de la politique telle qu'elle est faite aujourd'hui par les partis en place.
Et si le taux en % du FN est impressionnant c'est juste parce que leur électeurs eux sont restés plus mobilisés, mais en aucun cas n'ont progressé en valeur absolue. Le problème aussi c'est le tumulte médiatique qui comme d'habitude ne prend aucun recul, aucune analyse de fond, juste du médiatique qui fait vendre du papier ou de l'audience. La conclusion de tout cela c'est que l'on veut nous faire croire que la France est devenue raciste, xénophobe, extrémiste, facho … mais non !
La France c'est 26 millions de français en situation de pouvoir voter que les politiques actuels n'arrivent plus à mobiliser vu leur pratiques qui nous ont envoyé depuis le début des années 80, dans le mur ! La France c'est 15 millions de français qui vont voter pour d'autres partis que le FN et qui n'adhère pas aux idées de ce parti.
Et la France c'est 4 millions de français qui sont allés voter FN (10 % des inscrits) pour crier leur désespoir, leur colère et leur ras le bol envers les partis traditionnels au pouvoir depuis plus de 30 ans. Alors réveillons nous … faisons de la politique au sens noble du terme, donnons de la visibilité, de l'espoir, de l'envie aux français avec des programmes clairs et courageux. Ayons des comportement exemplaires, montrons l'exemple, soyons proche des français, à l'écoute, sur le terrain, réalistes.
Ce sont les politiques des partis au pouvoir depuis des années qui portent la lourde responsabilité de la déliquescence de la mobilisation des français lors des diverses élections, dans lesquelles le 1er parti de France est devenu les abstentionnistes ! Alors arrêtons d'écouter les médias et leurs analyses qui veulent nous faire croire que la France est devenue d'Extrême droite. La grande majorité des Français est républicaine et démocrate Mais il est urgent que les responsables politiques nous redonnent envie de croire en la politique
Il est urgent de travailler tous ensemble dans l'intérêt général du pays plutôt que de s'occuper de ses petits intérêts personnels.
Il est urgent de réagir avant que la démobilisation gagne encore du terrain, que l'abstention grimpe à + 60 %, et qu'un jour un parti, avec 50,01 % des suffrages exprimés, qui représenteraient à peine 10 % des inscrits, prenne le pouvoir dans ce pays ! Il est urgent de réagir … Mobilisons nous, changeons le modèle politique, mettons en place des hommes neufs …
Je crois en la politique, je crois en la démocratie, je crois en la république, je crois aux bon sens des français, je crois que nous pouvons encore changer les choses. Mobilisons nous, nous avons les clés pour changer les choses, changer les états d'esprit et les modes de fonctionnement de nos politiques.…
Et surtout ne nous laissons pas guider, aveugler, diriger par les feux et les éclats des médias qui veulent nous amener dans des zones troubles qui font leur fond de commerce.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Petite leçon d'Europe par Jean Gabin dans "Le président" Ven 30 Mai 2014, 22:14
Un bijou toujours d'actualité !
Kiki Peyroulienne
Nombre de messages : 7735 Age : 74 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Elections diverses et encore... Mar 09 Déc 2014, 18:50
Pour celles et ceux qui ne sont pas encore inscrits
Deux élections auront lieu en 2015 : les élections départementales en mars et les élections régionales en décembre.
Pour pouvoir voter, il faut impérativement être inscrit sur les listes électorales.
Quand s'inscrire ?
Vous devez vous inscrire sur les listes électorales si vous avez changé de domicile ou si vous venez d'avoir 18 ans ou que vous aurez 18 ans avant l’un des deux scrutins prévus.
Comment s'inscrire sur les listes électorales ?
Trois modalités d'inscription sont possibles : en mairie, par correspondance ou par internet. Dans les trois cas, vous devrez justifier de votre identité et de votre résidence dans la commune. S’inscrire par courrier en adressant à la mairie de sa commune le formulaire de renseignements agréé disponible sur le site du ministère de l'Intérieur ou sur le site service-public.fr. Il sera à renvoyer avec vos pièces justificatives à votre mairie.
S’inscrire en mairie avec votre pièce d’identité et un document prouvant que vous êtes bien domicilié(e) dans la commune ou y résidez depuis au moins 6 mois.
Dans tous les cas, la démarche devra être réalisée avant le 31 décembre 2014.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Alpes de Haute-Provence : Jean-Yves Roux candidat PS aux départementales Lun 19 Jan 2015, 10:10
Alpes de Haute-Provence : Jean-Yves Roux candidat PS aux départementales
http://alpesdusud.alpes1.com/
Alpes de Haute-Provence - Jean-Yves Roux est bien candidat aux départementales de mars prochain dans les Alpes de Haute-Provence. Annonce de la première fédérale du PS dans le département, Paola Valenti. Le sénateur socialiste, actuel vice-président du Conseil Général, pourtant contre le cumul des mandats, représentera donc le PS sur le territoire de Seyne. Il aura face à lui le binôme UMP Bruno Savornin et Sandrine Giniez.
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Elections départementales Jeu 05 Fév 2015, 10:07
Elections départementales 2015
http://www.interieur.gouv.fr/
Les élections départementales remplacent les élections cantonales et désignent les membres du conseil départemental (ex-conseil général) dans le cadre du canton. Les conseillers généraux élus en 2008 et en 2011 seront ainsi tous remplacés en mars 2015 par des conseillers départementaux.
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Christophe Castaner conduira la liste PS aux régionales Ven 06 Fév 2015, 19:14
élections régionales
Christophe Castaner conduira la liste PS aux régionales
http://france3-regions.francetvinfo.fr/
Le député-maire de Forcalquier Christophe Castaner a été désigné tête de liste PS pour les régionales face à Patrick Allemand, premier vice-président du conseil régional et conseiller municipal de Nice, et Elsa Di Meo conseillère régionale et conseillère municipale à Fréjus.
Il était le favori. Les militants PS des six fédérations socialistes de Paca ont désigné leur champion pour les régionales de décembre. Ce sera Christophe Castaner, 49 ans, député de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence depuis 2012, maire de Forcalquier depuis 2001, rapporteur spécial des budgets du travail et de l'emploi. Ce proche de Michel Vauzelle a recueilli plus de 60% des voix lors de ce vote interne. Il arrive largement devant ses deux adversaires, Patrick Allemand, 54 ans, premier vice-président du conseil régional de Paca et conseiller municipal de Nice, et Elsa Di Meo, 33 ans, conseillère régionale et conseillère muncipale de Fréjus. C'est sur Twitter, que Christophe Castaner a réagi :
L'heure est au rassemblement pr écrire ensemble une nouvelle page pr PACA,une Région plus juste, plus humaine, plus solidaire et plus forte.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Ven 06 Fév 2015, 21:57
Régionales : les primaires ont tranché, le candidat PS sera Christophe Castaner
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Le député-maire de Forcalquier tentera de succéder à Michel Vauzelle en fin d'année à la tête de la région.
Effervescence hier soir jeudi 5 février, du côté de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) où un résultat était attendu non seulement par les militants PS de la section locale mais aussi plus largement par la population. Son député-maire Christophe Castaner briguait la tête de liste pour les prochaines régionales de décembre prochain face à deux autres candidats Patrick Allemand (Alpes-Maritimes) et Elsa di Meo (Var). Au terme d'une série de réunions publiques dans chaque département de Provence-Alpes-Côte d'Azur les militants auront désigné avec 55% des votes le forcalquieren.
Le département des Alpes-de-Haute-Provence "petit poucet" de la région en terme de population aura donc un des siens candidat à la présidence du Conseil Régional, ce qui est historique. Agé de 49 ans, Christophe Castaner a entamé son troisième mandat de maire de Forcalquier depuis 2001, il a succédé au palais Bourbon à l'UMP Daniel Spagnou et fut aussi avant d'entrer au Parlement vice-président de la Région chargé de la formation, l'économie, l'aménagement du territoire sous la présidence de Michel Vauzelle qui ne se représente pas. Christophe Castaner voit dans ce choix des militants un acte démocratique "alors que le candidat UMP sera désigné par Paris, et que Jean-Marie Le Pen s'est autoproclamé". Il appelait dès le résultat des primaires PS à un rassemblement large pour "une nouvelle étape pour une région plus forte et solidaire."
Jean-Luc ICARD
La réaction de Paola Valenti, première secrétaire du PS dans les Alpes-de-Haute-Provence
"C’est une très grande satisfaction pour notre territoire où l’engagement de Christophe n’a jamais fait défaut, ainsi qu’une grande fierté pour tous les bas-alpins. Plus largement, la région PACA pourra compter sur un homme de grande valeur, très expérimenté et qui n’a eu de cesse de porter haut nos valeurs socialistes. [...] Nous allons maintenant nous engager sur le terrain et travailler pour, en décembre, rassembler les habitants autour d’une région toujours plus juste, plus humaine, plus solidaire, plus forte".
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Elections départementales : Ils seront finalement 67 binômes en course Mar 17 Fév 2015, 20:15
Elections départementales : Ils seront finalement 67 binômes en course
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Tous les candidats à l'hémicycle départemental sont désormais connus. G.M.
C’est ce lundi 16 février que s’achevaient les dépôts de candidatures en préfecture. Pas de grandes surprises de dernières minutes si ce n'est l'absence du PS sur le canton d'Oraison.
Depuis le début de l’année, les spéculations allaient bon train pour savoir qui serait candidat aux élections départementales, qui ne le serait pas. C’est désormais terminé, toutes les candidatures étant désormais déposées et validées en préfecture. Sur l’ensemble des 15 cantons du département, ils seront finalement 67 binômes candidats, soit une moyenne de pratiquement cinq candidats par canton. Maintenant, certains cantons ne comptent que trois binômes (Forcalquier, Reillanne, Barcelonnette, Manosque 3, Castellane), d’autres six comme Manosque 2, Digne 1, Digne 2. Au niveau de la représentativité, l’UMP est le seul parti à proposer des binômes dans tous les cantons. Le PS et sa liste Majorité départementale (qui comprend aussi des PRG, des indépendants) en présente 14 puisqu’il n’a finalement pas déposé de candidat sur Oraison où pourtant sa secrétaire fédérale Paola Valenti était annoncée. Derrière les deux principaux partis, le Front de Gauche avec son mouvement « Alpes citoyennes, Mon département j’y tiens » est présent dans douze cantons sur quinze (absent seulement sur Seyne-les-Alpes, Barcelonnette, Castellane), alors que le Front National sera finalement présent sur dix cantons puisqu’il n’a pu boucler les cantons de Sisteron et Barcelonnette. Mais il sera bien présent sur les deux cantons dignois après les démêlés des derniers mois. Autre parti engagé, Europe Ecologie Le verts ne présente que cinq binômes, alors qu’il espérait s’allier avec les autres forces de gauche, ce qu’il n’a réussi à faire que sur le canton de Forcalquier avec le Front de gauche. En dehors des partis traditionnels, on retrouve également des candidats indépendants, mais ils sont finalement peu nombreux.
Guillaume MESSIEN
Barcelonnette
Lucien Gilly – Sandrine Boissé (Majorité départementale) Michel Lanfranchi – Irène Masse (UMP) Sophie Vaginay – Roger Masse (divers droite)
Berengère Bonnafoux – Jacques Bonte (UMP – UDI) Sandrine Cosserat – Claude Fiaert (Majorité départementale) Odile Brun - Eric Pinzelli (FN) Guillaume Jullien – Soréa Toumani (Front de Gauche) André Masini – Véronique Schittulli
Digne 1
Christian Barbero – Emilie Bec-Albanese (UMP - UDI) Gilles Brest – Colette Charriau (EELV) René Massette - Geneviève Primiterra (Majorité Départementale) Lionel Thonnatte – Isabelle Wasicek (Union des patriotes des Alpes-de-Haute-Provence) Denis Baille – Nathalie Esposito (Front de Gauche) Catherine Brun –Alexis De Vita (FN)
Digne 2
Philippe Berrod –Florence Jardin (EELV) Marlène Camillieri - Gérard Esmiol (Front de Gauche) Serge Carel - Patricia Granet (Majorité départementale) Marie-Anne Baudoui-Maurel- Jean-Marc Desloyal (Union des patriotes des Alpes-de-Haute-Provence) Nicolas Cartaut - Christèle Troude (FN) Beatrice Beaumeyer – Jean-Paul Casanova (UMP-UDI)
Forcalquier
Catherine Berthonnèche -Léo Walter (Front de gauche - EELV) Sophie Balasse -Khaled Benferhat (PS) David Géhant – Sandrine Paul (UMP–UDI)
Manosque 1
Stéphanie Brochus – Eric Sauvaire (FN) Jacques Bres – Stéphanie Colombéro (UMP-UDI) Ismaïl El Ouadghiri – Dominique Hermitte Tatania Jeannard - Jean-François Pellarrey (Front de gauche) Daniel Bessolo - Sylviane Chaumont (Majorité départementale)
Manosque 2
Claude Testanière – Marie-Christine Thomas (Front de gauche) Michel Faucherand – Sylvie Gosciniak (FN) Roland Aubert – Emmanuelle Fontaine-Domeizel (Majorité départementale) Camille Galtier – Lise Raoult (UMP) Christian Girard - Marie-Thérèse Girodo-Zanca (Divers Droite) Marie-Claude Brusat – Bruno Chiambretto (EELV)
Ghislainbe Aubert – Bruno Papagaey (FN) Grégory Denize – Elise Herment (UMP-UDI) Guylaine Lefebvre - Serge Sardella Gérard Paul – Dominique Vignerie (Front de gauche)
Reillanne
Michèle Bertin - Louis Brémond (UMP-UDI) Pierre Pourcin – Brigitte Reynaud (Majorité Départementale) Alain Clapier – Claire Dufour (Front de Gauche)
Riez
Cassandre Loubry – Jean Luffarelli (FN) Delphine Bagarry - André Laurens (Majorité départementale) Michelle Bizot-Gastaldi – Olivier Ponce (Front de Gauche) Christophe Lucas – Magali Villard Henri Couilliot – Isabel Giordanengo (UMP UDI)
Seyne les Alpes
Evelyne Faure - Jean-Yves Roux (Majorité départementale) Marie-France Dulau – Jean-Jacques Lachamp Muriel de Vita – Thomas Loubry (FN) Gerard Dubuisson - Béatrice Savornin (divers droite) Sandrine Maurel - Bruno Savornin (UMP – UDI)
Sisteron
Jean-Bruno Méric - Grégoria Recton (EELV) Robert Gay – Isabelle Morineaud (UMP-UDI) Evelyne Roux - Cyril Derdiche (Front de Gauche) Nathalie Bremond - Jean-Louis Clément (Majorité Départementale) Michel Blume – Sylvie Tauzin (Ligue du sud - Debout la France)
Valensole
Robert Laurenti – Mireille Vial-Tudela (UMP) Jean-Christophe Petrigny - Nathalie Ponce Gassier (Majorité départementale) Danielle Casale – Maurice Lallement Laurence Turquet - Robert Vidal (FN) Aurore Hernandez - Alain Le Métayer (Front de Gauche)
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Liste Majorité départementale Lun 23 Fév 2015, 23:01
http://reussirensemble04.wpweb.fr/
Dernière édition par Faï Tirà le Mer 11 Mar 2015, 18:31, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Lun 02 Mar 2015, 23:44
Si vous avez les confessions des parties adverses, merci de les afficher (je ne les ai pas) ou de me les faire parvenir, je les poserais moi-même.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Elections départementales : comment ça marche ? Mer 04 Mar 2015, 11:44
Elections départementales : comment ça marche ?
http://france3-regions.francetvinfo.fr/
Finies les cantonales, vive les départementales ! Vous ne votez plus pour un candidat mais deux. Un binôme composé d'un homme et d'une femme. Ils siègeront au conseil départemental, une assemblée qui va remplacer le conseil général d'aujourd'hui. Toutes les subtilités de ce nouveau mode de scrutin.
Le 22 et 29 mars, nous votons pour élire les conseillers départementaux (appelés auparavant conseillers généraux). Ils siègeront au conseil départemental de chaque département, une assemblée qui s'appelait jusqu'alors le conseil général. Nous devons voter pour un binôme et non plus pour un seul candidat. Ce binôme est obligatoirement composé d'un homme et d'une femme. L'assemblée issue de ce vote sera donc paritaire.
Quel est le mode de scrutin ?
Pour être élu au premier tour, un binôme doit obtenir au moins 50% plus une voix des suffrages exprimés et totaliser 25% des inscrits.
Ces nouveaux conseillers départementaux sont élus pour un mandat de six ans. Le conseil départemental sera renouvelé intégralement en une seule fois (avant c'était un renouvellement par tiers tous les trois ans). Ils disposent d'une large compétence sur les transports, l'action sociale, le logement ou encore les collèges.
Combien y-a-t-il de cantons ?
Le nombre de cantons a été réduit. Il est passé pour la France entière de 3 863 à 1 995 cantons.
Bouches-du-Rhône : 29 cantons
Vaucluse : 17 cantons
Var : 23 cantons
Alpes-de-Haute-Provence : 15 cantons
Hautes-Alpes : 15 cantons
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Elections : ce qui change - Elections départementales mode d'emploi Ven 06 Mar 2015, 20:47
Elections : ce qui change - Elections départementales mode d'emploi
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Lun 09 Mar 2015, 20:59
Pour vos candidats de Castellane, Gilbert Sauvan et Albert Vallée, ce qui importe c’est la proximité et la qualité du service rendu aux habitants.
"Nous agirons pour maintenir l’activité et améliorer la vie quotidienne car nous sommes profondément attachés aux valeurs de solidarité à l’égard des habitants, des associations et des communes."