Vu d’Allemagne. Régionales : “Ces Français sont-ils fous ?”
COURRIER INTERNATIONAL – PARIS
Dans un bureau de vote à Limonest près de Lyon, le 6 décembre 2015. PHOTO ROMAIN LAFABREGUE/AFP
Interpréter la victoire du Front national au premier tour des régionales comme un cas isolé serait une erreur, écrit la presse allemande. La France est en train de changer de cap idéologique.
“C’est aussi grave qu’on le craignait : presque un Français sur trois à donné sa voix au Front national”, note la Süddeutsche Zeitung au lendemain du premier tour des régionales, le dimanche 6 décembre. Pour le quotidien de Munich, rien ne semble plus pouvoir arrêter l’extrême droite dans le nord et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. “Mais sont-ils fous, ces Français ? Attention, le résultat de dimanche n’est pas une erreur. Les voix pour Le Pen ne sont pas dues à un soudain accès de fureur contre les élites politiques. Ou la simple conséquence des attentats du 13 novembre. Non. Le FNmonte depuis des années dans les sondages, de manière constante, forte, en l’occurence inévitable.” Percée du FN : “Une nouvelle ère de l’histoire française”
La faute revient aux partis établis, selon le quotidien de centre-gauche. Ils ont eu trop peu de courage pour s’attaquer aux grands problèmes de la République. “De plus en plus de Français donnent une chance au FN : non pas par protestation mais par conviction désespérée et amère.”
Dérive à droite
Pour Spiegel Online aussi, “la France se déplace à droite”. Le site de l’hebdomadaire de Hambourg parle d’un “vent qui change”. “Avec l’avancée du Front national, la Ve République devient un système à trois partis. Idéologiquement, le pays dérive à droite.” Pour Die Zeit, ce résultat a toutes les chances d’entrer dans les livres d’histoire, comme le “dernier avertissement, de nouveau mal interprété, que lancent les électeurs français qui lancent les signes avant-coureurs d’une catastrophe qui s’annonce depuis des années. A savoir, une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle 2017. Même un bon résultat de la patronne duFN– sans victoire – imposerait de nouvelles contraintes à la politique française. Et aujourd’hui, cette catastrophe est plus probable que jamais.” Régionales : “Une rampe de lancement pour leFN”
Le Pen en 2017… cette même idée se trouve aussi dans les colonnes de laFrankfurter Allgemeine Zeitung. A 47 ans, la présidente du parti aspire depuis longtemps au pouvoir, rappelle le quotidien conservateur. “Mais pour l’instant, elle n’a pas eu d’expérience de l’exécutif”.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Régionales 2015: Et niveau sport, ça pourrait changer quoi si le FN s'imposait en région PACA? Lun 07 Déc 2015, 19:46
Les crétins qui ont oublié que les Régions NE SONT PAS en charge du :
-port du voile -de la police et du renseignement -de l'immigration...
Je rappelle que les Régions sont en charge principalement : - des transports régionaux - des lycées - de la formation professionnelle.
Régionales 2015: Et niveau sport, ça pourrait changer quoi si le FN s'imposait en région PACA?
http://www.20minutes.fr/
POLITIQUESi Marion Maréchal-Le Pen est élue à la tête de la région Paca, voilà ce qui pourrait se produire, sportivement parlant…
Marion Maréchal-Le Pen quittant le circuit du Castellet (Var) le 18 septembre 2015 - BORIS HORVAT / AFP Christine Laemmel
Ce n’est pas un des thèmes prioritaires, ni en politique de manière général, encore moins dans les programmes du Front national. D’ailleurs, à l’extrême droite, celui de Marion Maréchal-Le Pen regroupe « sport et culture », sous le sous-titre « une région qui vit et vibre ». Soit. Mais qu’est-ce qui pourrait changer en termes de sport local si le FN dirigeait la région Paca ?
Un grand prix de formule E à Saint-Tropez
Comme Christian Estrosi, ancien champion de moto, Marion Maréchal Le Pen accorde une importance particulière aux disciplines mécaniques. Dans son programme, l’élue prévoit d’instaurer un grand prix de formule E, « pour prolonger la saison touristique et promouvoir ce sport novateur ». Une manche du championnat du monde de course de monoplaces électriques se déroulera déjà à Paris en 2016. La candidate frontiste voudrait en créer une dans le Var, à Saint-Tropez. Marc-Etienne Lansade, maire « Bleu Marine » de la ville, affirme être déjà en contact avec la Fédération internationale automobile (FIA). Pour appuyer son grand prix, Marion Maréchal Le Pen ne bénéficiera pas du soutien de Jean-Pierre Jarier. L’ex pilote de F1 était annoncé comme le nouveau conseiller en sécurité routière de la jeune femme… mais lui a fait faux bond au dernier moment en ne se présentant pas en conférence de presse en septembre. Il nie aujourd’hui tout rapprochement avec le parti.
« En finir avec la racaille qui pollue le sport amateur »
Dans son programme, Marion Maréchal-Le Pen écrit vouloir fournir des « subventions aux associations sportives soumises au bon comportement pour en finir avec la racaille qui pollue le sport amateur. » Une proposition sans plus de précisions, qui contient au moins deux formulations mystérieuses. Qu’est-ce que le « bon comportement » d’une association sportive ? Qui est « la racaille » ? On sait que le FN a pour habitude, quand il est élu, de couper les vivres à certaines associations hostiles. Ce fut le cas à Marignane comme à Toulon en 1995, mairies passées sous leur giron, mais surtout à Vitrolles, en 1997, sous les traits de Catherine Mégret. Marion Maréchal-Le Pen a déjà indiqué son intention de supprimer les subventions des associations LGBT, dont certaines ont des vocations sportives, notamment à Marseille. A Hayange en Moselle, une professeure de danse s’est vue enjointe de « changer le mot oriental » accolé à sa discipline car « pas compatible avec le Front national », racontait un reportage de l’Equipe 21. Dans cette ville de l’Est, comme à Mantes-La-Ville ou à Orange, les subventions aux clubs de football amateur ont été fortement diminuées et plusieurs joueurs étrangers ont déserté l’effectif.
Un ennemi juré à Toulon : Mourad Boudjellal
Si elle est élue en Paca, la nièce de Marine devra composer avec un des acteurs du sport régional : Mourad Boudjellal, président du RC Toulon et farouche opposant à l’extrême droite. « Voter FN, c’est voter Daesh », avait lâché l’influent patron varois, à la tête d’un club de rugby puissant financièrement et triple champion d’Europe. Boudjellal, homme de gauche, s’est ouvertement rallié à Christian Estrosi pour les régionales. Il n’a d’ailleurs pas hésité à railler l’éviction de Jean-Marie Le Pen en plein match du Top 14.
La mésentente ne date pas de cet été. En 2013, Eric Damart, conseilleur sport du FN, avait évoqué le « racisme à rebours » de Boudjellal. Le président avait précédemment interpellé la patronne frontiste, après la victoire des Toulonnais en Coupe d’Europe face à Clermont : « Lorsqu’on donne accès au savoir aux enfants d’immigrés et qu’on leur fait confiance, avait lancé Boudjellal, ils arrivent à faire quelques petites choses pour leur pays et leur ville ». A noter, celle qui a cumulé 41 % des votes provençaux au premier tour des régionales, a un petit faible pour le rugby à XIII. En 2013, elle a demandé à la ministre des Sportsd’augmenter la visibilité de la discipline, « défavorable en comparaison du rugby à XV ».
Que des joueurs nés à Marseille à l’OM ?
A l’inverse de sa tante qui s’est affichée en supportrice du RC Lens, Marion Maréchal Le Pen ne pipe mot sur le club sportif le plus célèbre de la région qu’elle entend diriger : l’Olympique de Marseille. Réputé comme populaire et multiculturel, le public du Vélodrome accueillerait-il chaleureusement la frontiste ? Seul indice des intentions de la députée du Vaucluse, les prises de position du FN au niveau national. En 2014, le Front national expliquait vouloir supprimer les subventions publiques « aux clubs professionnels détenus majoritairement par un actionnaire étranger ». Margarita Louis-Dreyfus, actionnaire de l’OM est russe mais à la tête du Groupe éponyme, dont le siège est basé à Paris. Le parti entend également conditionner l’octroi de ces fonds « à la présence sur la feuille de match de plusieurs joueurs issus des centres de formation ou originaires de la région. » Dans l’effectif actuel de l’OM, en gros, seuls Romain Alessandrini et Stéphane Sparagna pourraient montrer patte blanche. En 2012, Marine Le Pen mettait déjà dans son programme présidentiel une proposition équivalente proposant d’instaurer des quotas de joueurs étrangers dans les clubs de Ligue 1. Eric Damart s’émouvait au passage « de la possibilité de voir l’Olympique de Marseille passer sous le giron d’un homme d’affaires saoudien ». Une hypothèse plutôt d’actualité.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: RÉGIONALES PACA : COPOLLA (PCF), J. GIRAUD (DÉPUTÉ PRG) ET NOMBRE DES CANDIDATS DE GAUCHE DU 05 RÉCLAMENT UNE LISTE DE GAUCHE AU 2D TOUR Mar 08 Déc 2015, 13:38
RÉGIONALES PACA : COPOLLA (PCF), J. GIRAUD (DÉPUTÉ PRG) ET NOMBRE DES CANDIDATS DE GAUCHE DU 05 RÉCLAMENT UNE LISTE DE GAUCHE AU 2D TOUR
http://www.dici.fr/
Publié par Samir MATHIEU
Régionales PACA : Ce ne sont plus quelques élus ci-et là mais bien une grande partie des élus et candidats de gauche en PACA qui réclame un maintien d'une liste de gauche au second tour des régionales. Député, tête de listes et bon nombre de militants ne comprennent décidément pas la décision du retrait de Christophe Castaner.
Le mot "trahison" et "abandon" reviennent souvent dans les discussions. Le maire de Briançon Gérard Fromm, Vincent Faubert (sur la liste de Christophe Pierrel) et le maire de La Seyne sur Mer avaient signé un appel solennel à Christophe Castaner à se maintenir ou laisser sa place à une autre tête de liste de gauche. Une pétition a même été mise en ligne. Reste qu'une crise ouverte semble bel et bien se dessiner au PS entre les tenants de Solferino d'un côté, et la base en région de l'autre...*
La réaction de Gérard Fromm, maire de Briançon:
D!CI TV - G.Fromm demande le maintien d'une... par dicitv31 La réaction de Vincent Faubert, secrétaire PS de la section Briançonnaise:
D!CI TV - V.Faubert demande le maintien d'une... par dicitv31
Le communiqué de presse du maire de La Seyne signé par le maire de Briançon, Gérard Fromm.
Une marée noire a déferlé sur nos côtes de Méditerranée jusqu'aux massifs alpins. La position de reddition en rase campagne dictée à Christophe Castaner n'est pas acceptable.
Une autre voie est possible : le rassemblement des listes de Christophe Castaner et de Sophie Camard et Jean-Marc Coppola. L'argument d'une pseudo-responsabilité de favoriser l'élection du FN ne tient pas. En effet, même si la gauche ne devait pas être présente, il n'y aurait hélas, sauf miracle, aucune chance que la Région échappe au FN, au vu du score qu'il a réalisé ce dimanche. Il aurait les mains libres pour conduire sa sinistre politique.
Et, si le miracle se produisait, ceux qui assumeraient les responsabilités régionales, ce seraient ceux qui ont tellement flirté avec les idées nauséabondes de l'extrême- droite qu'il lui ont donné du crédit et se sont fait siphonner leur électorat qui aura préféré l'original à la copie.
Sans que quiconque, du vrai camp républicain, celui de la gauche, ne puisse porter une voix d'opposition.
En revanche, si la gauche et l'écologie réunies se présentaient au second tour, elles pourraient au moins, par le vote à la proportionnelle, être présentes avec leurs diversités pour combattre les méfaits que le FN va s'employer à commettre. Et, ce faisant, la gauche et l'écologie, peut-être avec d'autres, entreraient en résistance autrement que dans une inopérante clandestinité contrainte.
La loi électorale impose à Christophe Castaner, comme tête de liste, de porter seul le lourd fardeau de décider de notre retrait ou notre maintien avant ce mardi. Il ne peut le faire contre les avis des siens, quelles que soient les postures et déclarations qui ont pu lui être imposées.
Le peuple des Provençaux, Alpins et Azuréens, qui, lorsqu'il n'a pas opté pour l'extrême-droite, a voté autant pour la gauche et l'écologie que pour la droite, et qui peut se réveiller de l'abstention, ne doit pas être abandonné à un sort funeste, alors qu'il souffre déjà grandement de trop de renoncements et de l'austérité qu'il subit.
Il y a urgence, au regard des contraintes des dépôts des listes : 1°) à aider Christophe Castaner à ne pas céder à des injonctions venues d'ailleurs, sachant que, s'il n'est pas en situation de pouvoir assumer un sursaut, il a toujours le loisir de céder son mandat à n'importe lequel de ses colistiers ; 2°) à constituer une liste fusionnée réunissant les listes de gauche et de l'écologie du premier tour.
Debout la Gauche !
Rappel des faits dimanche soir
"Dans les régions à risque FN, où la gauche ne devance pas la droite, le PS décide de faire barrage républicain en particulier dans le nord et en PACA", annonce Jean-Christophe Cambadélis qui acte donc le retrait des listes de son parti dans ces deux régions.
Partout ailleurs, "le PS décide d'appeler à l'union des forces de gauche et des écologistes (..) pour défendre la République" déclare Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS.
A 23h31, Christophe Castaner confirme en meeting qu'il se retire pour le second tour. "Nous devons faire barrage au FN" précise le Député-Maire de Forcalquier.
"Avec beaucoup de peine et d'émotions, je prends mes responsabilités en me retirant".*
Christophe Pierrel, tête de liste PS dans les Hautes-Alpes, est effondré après l'annonce du retrait de Christophe Castaner des Régionales PACA :
Ecoutez la réaction de Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes, sur place à Marseille :
Régionales : la conseillère départementale Brigitte Reynaud appelle à l'abstention
http://www.hauteprovenceinfo.com/
L'élue de gauche, maire de Revest-des-Brousses, ne veut pas "choisir entre la peste et le choléra".
Alors que se profile dimanche 13 décembre le deuxième tour des Régionales, avec Marion Maréchal-Le Pen (Front National) et Christian Estrosi (Les Républicains) en lice dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, différents appels ou consignes de vote sont donnés à gauche, alors qu'aucune liste ne sera présente suite au retrait de Christophe Castaner (Parti Socialiste).
L'élue de la majorité départementale Brigitte Reynaud, conseillère départementale du canton de Reillanne et maire de Revest-des-Brousses, appelle à l'abstention. "Je suis élue depuis de nombreuses années et très respectueuse de la démocratie, des valeurs de la République, de la Liberté et ne pensais pas avoir à faire ça un jour. Dimanche prochain, pour la première fois depuis ma majorité, je n'irai pas voter. Je refuse de mettre, dans l'urne, un bulletin blanc ou une enveloppe vide, perdu au milieu d'autres. Je refuse d'être un vote anonyme.
Donc, pour qu'il n'y ait aucun doute et surtout afin que les vainqueurs soient au pouvoir avec un minimum de pourcentage par rapport aux électeurs inscrits nous n'avons qu'un choix possible : celui de voter pour l'abstention. [...] Aujourd'hui, Ma liberté, c'est de pouvoir encore dire non. [...] Le PS a fait le choix de ne pas se maintenir et de ne pas fusionner, frustrant ainsi les électeurs de gauche qui n'ont pas d'autres alternatives que de choisir entre la peste et le choléra".
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Ce mercredi 9 décembre, à 18h05, suivez le duel du second tour en exclusivité sur France 3 Provence-Alpes et sur notre site. Rediffusion à 22h50 ce même jour.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Régionales : l'appel de Christophe Castaner à Christian Estrosi Mer 09 Déc 2015, 17:20
Régionales : l'appel de Christophe Castaner à Christian Estrosi
http://www.hauteprovenceinfo.com/
"Vous avez le devoir si vous n'êtes pas élu à la présidence dimanche soir de siéger au Conseil Régional" demande Christophe Castaner à Christian Estrosi.
Discret depuis l'annonce de son retrait réalisée au soir du premier tour, Christophe Castaner(PS) lance aujourd'hui un appel à Christian Estrosi, tête de liste Les Républicains en Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui affrontera Marion Maréchal-Le Pen (Front National) le dimanche 13 décembre à l'occasion du second tour des Régionales. "La décision que j’ai prise dimanche soir a été difficile. Je comprends ceux qui regrettent la disparition de la gauche dans l’opposition régionale. L’éthique et l’exemplarité on été au coeur de ma campagne, et c’est au nom de cette éthique de cette exemplarité et de la responsabilité que nous devons tout faire pour empêcher la victoire du Front National. Il n’y a eu aucune négociation avec le candidat de la droite. Je n’ai pas souhaité l’interpeller avant la clôture du dépôt des listes. Dans l’hypothèse où il ne serait pas élu président, je lui demande solennellement qu’il s’engage à porter l’opposition au sein de l’hémicycle du Conseil Régional. Mon retrait nous prive d’être cette opposition.
Sa "résistance" affichée, l’oblige à l’incarner demain face a Marion Maréchal-Le Pen. Je lui demande expressément de s’engager à ne pas abandonner son mandat de conseiller régional. Nos électeurs ne pourront se mobiliser qu’à ce prix. Si tel n’était pas le cas, ils se sentiraient trahis. Pour ma part, j’ai pris mes responsabilités et je n’en attends pas moins de Christian Estrosi, sinon il devra porter seul le poids de son échec".
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Régionales : le Parti de Gauche ne donne pas de consigne de vote Jeu 10 Déc 2015, 22:01
Régionales : le Parti de Gauche ne donne pas de consigne de vote
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Le Parti de Gauche des Alpes-de-Haute-Provence s'exprime dans l'entre-deux tours des Régionales.
Avant le deuxième tour des Régionales 2015, qui opposera dimanche 13 décembre en Provence-Alpes-Côte d'Azur Marion Maréchal-Le Pen (Front National) et Christian Estrosi (Les Républicains), le Parti de Gauche indique ne pas donner de consigne de vote. "Nous tenons à vivement remercier les électrices et les électeurs qui ont voté pour notre liste "La Région Coopérative", liste qui portait tout à la fois un projet ambitieux écologiste et social pour notre région et marquait une forte opposition aux politiques d’austérité. Défendre les valeurs de la Gauche, ce n'est pas seulement s'opposer à la politique mortifère du FN. C'est aussi et surtout proposer un projet politique crédible qui rompe avec l'austérité et offre un nouvel espoir au peuple. C'est ce que le Parti de Gauche s'est efforcé de construire, avec ses partenaires, durant cette campagne" commentent Dominique Vignerie et Léo Walter, co-secrétaires départementaux du Parti de Gauche 04. "Le vote utile à gauche était bien celui incarné par notre liste FDG-EELV qui s’était engagée à se maintenir si elle dépassait les 10% nécessaires, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Pour ce second tour, nous considérons nos électrices et électeurs comme des personnes suffisamment clairvoyantes pour savoir ce qu'elles ont à faire dimanche. Et donc nous ne donnerons pas de consigne de vote."
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 11 Déc 2015, 09:37
Enfin, un parler VRAI, bravo Mr Bohringer
On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis.
Michel Audiard
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 11 Déc 2015, 09:49
Aujourd'hui dans La Provence. Voilà une analyse objective qui traduit le malaise français et l'importance de faire de la politique autrement.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Elections : la nausée. Sam 12 Déc 2015, 14:13
Elections : la nausée.
On descend tranquillement ce dimanche matin vers le bureau de vote avec dans la poche deux papiers, les bulletins de vote des deux candidats qui restent en lice. Au premier tour, ils étaient dix, on a tout lu, tout entendu ; on avait le choix. Certains nous séduisaient plus que d’autres, peut-être parce que nous les connaissions, peut-être parce qu’ils défendaient des idées qui nous sont chères, peut-être parce que dans leurs programmes on pouvait voir une évolution de notre société, de notre région.
Là, il ne nous reste que deux bulletins et on se demande si ce ciel bleu et lumineux les mérite. Qu’on fait les habitants de la Provence, des Alpes et de la Côte d’Azur pour en arriver là ? Ils ne sont pas venus dimanche dernier ; il faisait beau. Mais après tout se sont-ils dit à quoi bon bouger pour ces hommes et femmes politiques qui sont des carriéristes d’un système qui donne si peu de résultats.
En ne venant pas ils ont créé un choix difficile pour ce dimanche, laissant en lice deux candidats qui disent souvent la même chose ; les mots changent mais les idées sont trop souvent semblables. Tout au long de cette campagne on nous a parlé de frontières, de migrants, d’immigrants, d’insécurité, presque de nationalisme, bref de sujets qui ne regardent en rien ceux qui vont être élus. Ils sont surfé sur la vague du racisme latent, de la discrimination, d’un chauvinisme inapproprié ; mais tout cela sans le dire, en le sous-entendant. Ils ne devaient nous parler que d’économie, d’emploi, de transports, d’éducation, de formation.
Dans la Nausée de Jean-Paul Sartre, son héros, un peu autobiographique, trouve que tout est désagréable et cela lui crée une nausée. Cette fois-ci c’est pareil. On se sent floué et écœuré. Il y avait trois gagnants, mais on en a supprimé un. On nous a restreint notre choix. On nous a agité le drapeau du danger du fascisme, peut-être avec raison, mais en forçant le choix des Français. On demande à des électeurs que tout opposait de se désister pour aller voter pour celui qui n’a pas les mêmes idées qu’eux.
Se trahir soi-même, renoncer à ses idées et à ses convictions, tout cela pour permettre à certains de présider une assemblée lointaine et faire des sous. Le système ne fonctionne plus, il n’attire plus les passions sauf celles de militants convaincus. Toute cette campagne électorale est apparue comme un spectacle de café-théâtre qui va durer six années d’ailleurs, car on va voir apparaitre les récompenses du gagnant vis à vis de ceux qui se sont désistés pour lui. On en parle déjà : l’un des vaincus va recevoir des millions pour offrir ses quelques pourcentages de voix obtenus. Mais est-il propriétaire du peuple ?
Allons-nous froisser ces deux morceaux de papier dans la poche ? Allons-nous rebrousser chemin? Allons-nous voter avec une croyance pour l’un ou pour l’autre ? Ou allons-nous faire demi-tour pour aller voir les feuilles mortes qui tombent irradiantes de couleur ou l’écume de cette mer superbe ?
Ou alors, au lieu de voter pour, allons-nous voter contre ? Voulons nous vraiment que cela change ? « Ils pensent à demain, c’est-à-dire, simplement, à un nouvel aujourd’hui ; les villes ne disposent que d’une seule journée qui revient toute pareille à chaque matin » (La Nausée – Jean-Paul Sartre, 1938)
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Elections régionales : "Le rejet de l'autre peut vite conduire des mots aux actes" Sam 12 Déc 2015, 14:18
Elections régionales : "Le rejet de l'autre peut vite conduire des mots aux actes"
http://tempsreel.nouvelobs.com/
Par Renaud Dély
Le directeur de la fondation du Camp des Milles, ancien camp de déportation pendant la deuxième guerre mondiale situé en Paca, Alain Chouraqui s'alarme de la montée des extrémismes. Et prévient: "Quand la majorité est passive, une minorité radicale peut faire dérailler l'histoire".
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Alain Chouraqui, directeur de recherche émérite au CNRS, est le président fondateur de laFondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation. Situé dans les Bouches-du-Rhône, à côté d'Aix-en-Provence, le camp des Milles est le seul camp d'internement et de déportation, encore intact, qui fut administré pendant la Seconde guerre mondiale uniquement par le régime de Vichy. Alain Chouraqui s'alarme de la montée de l'extrême droite dans le pays, et notamment dans la région Paca que Marion Maréchal-Le Pen menace d'emporter au second tour des régionales. En historien, il nous rafraichit la mémoire. Et réveille le souvenir de la dangereuse mécanique des années 30 qui n'est pas sans rappeler celle qui est à l'oeuvre actuellement dans notre pays. Entretien.
Vous travaillez sur les mécaniques qui alimentent les extrêmismes et entretenez le devoir de mémoire du passé, en particulier sur l'infernale décennie des années 30. Comment analysez-vous la période que nous traversons où l'extrêmisme islamiste et l'extrême droite politique semblent se nourrir l'un l'autre, jusqu'à produire l'envol du Front national dans les urnes comme on l'a constaté dimanche dernier en Paca et dans l'ensemble du pays ? Comment résister à cet engrenage ?
- Je suis inquiet de la montée des extrémismes, des peurs et des intolérances, et à la fois très conscient des atouts dont nous disposons pour y résister. Il est certain que, sans vouloir se faire peur, mais sans céder non plus à un évitement confortable, la question se pose clairement des similitudes avec les années 30, en France et ailleurs. Les conclusions de nos travaux permettent d'affirmer que des engrenages sont déjà enclenchés, dangereux pour notre démocratie qui est pourtant le fruit longuement mûri du progrès des idées et du combat des peuples pour leurs libertés. Et d'ailleurs, les anciens déportés et résistants qui nous accompagnent nous alertent aujourd'hui: "Nous avons appris durement à reconnaître les masques et les visages de la haine, et nous les reconnaissons bien aujourd'hui", disent-ils
Quels atouts cependant ? Un gouvernement et des forces de l'ordre républicains et très mobilisés face aux dangers actuels, et surtout une population très majoritairement opposée aux deux extrêmes qui nous menacent. Je suis d'ailleurs particulièrement choqué quand j'entends certains commentateurs généraliser et dire que "les" Français ont voté pour l'extrémisme nationaliste alors qu'il s'agit de moins d'un tiers des Français, sans parler des abstentionnistes ! Nous savons bien qu'une minorité a pu parfois, par sa radicalité, faire dérailler l'histoire, mais seulement lorsque la majorité est passive ; et il n'est pas sûr qu'elle le soit aujourd'hui. Nous savons aussi que le rejet de l'autre peut conduire rapidement des mots aux actes, des violences aux résistances légitimes, et qu'ainsi des dynamiques de désordres voire de guerre civile deviennent vite inmaîtrisables aux mains des apprentis sorciers qui attisent le feu alors qu'ils se présentent toujours comme des tenants de l'ordre.
On peut aussi compter sur le terrorisme islamiste pour provoquer, ébranler nos libertés, et favoriser ainsi des réactions extrêmes dans une partie de notre peuple. Mais ne voit-on pas aussi une prise de conscience que les réactions de peur font précisément le jeu de ces terroristes qui veulent nous diviser, nous affaiblir et assassiner la démocratie ?
Ces réactions extrêmes ne sont-elles pas avant tout des symptômes ?
- Bien entendu. En l'occurrence, les questions de fond sont multiples : les difficultés sociales et le chômage, l'inversion systémique qui fait que trop souvent le social est soumis à l'économique et l'économique au financier, les faiblesses des démocraties insuffisamment participatives, les bouleversements géopolitiques à nos portes, mais aussi la mondialisation mal régulée qui engendre des drames migratoires, des pertes de repères, des crispations identitaires… Il y a toujours des explications, mais il n'y a jamais de justifications aux généralisations abusives et aux violences à l'égard d'innocents. Les colères provoquent parfois des révolutions mais les peurs conduisent à des violences réactionnaires. Et puis n'est-ce pas parce que l'on peut aussi mourir d'un symptôme que l'on doit parfois impérativement faire baisser la fièvre, aujourd'hui la fièvre des radicalités islamiste et nationaliste ? Elles s'alimentent l'une l'autre et se nourrissent toutes deux d'exclusions et de racismes qui menacent le bonheur de chacun et risquent de l'emporter sur la raison nécessaire à la civilité démocratique.
Cette année, le site-mémorial du camp des Milles a donné la parole à différents milieux, et une Déclaration nationale interreligieuse "pour la fraternité et contre les extrémismes" y a même été présentée le 29 novembre, deux semaines après les attentats. De quoi s'agit-il précisément ?
- Parmi d'autres "rendez-vous citoyens" organisés par le Site-mémorial à la suite des attentats de janvier, il s'agissait là d'une Journée de rencontre interreligieuse qui a réuni autour d'ateliers pédagogiques, de visites et de débats, des centaines de jeunes scouts et scolaires des trois confessions. Elle s'est conclue par une Déclaration nationale, signée par Mgr Barbarin, primat des Gaules, Mgr Pontier, président des évêques de France, Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence mondiale des religions pour la paix et le grand rabbin de France, suivis par plusieurs autres personnes, imams, prêtres, rabbins... J'y relève l'importante phrase suivante :
Les extrémismes, nationalistes, racistes ou religieux, les exclusions et les violences qu'ils engendrent, n'ont pas leur place dans nos religions et dans nos sociétés."
Après le rassemblement de jeunes des quartiers prioritaires en présence du Premier ministre en février, a eu lieu en septembre un Forum national Démocratie, mémoires et vigilance, rassemblant de nombreux syndicalistes et donnant l'occasion aux grandes organisations antiracistes de présenter un Appel national : "Veillons sur les valeurs de la République : Pas une voix pour les candidats du racisme et de l'antisémitisme !". Puis ce fut en octobre l'inauguration d'une Chaire de l'Unesco Education à la citoyenneté, sciences de l'homme et convergence des mémoires, marquée par la présence du président de la République et de la directrice générale de l'Unesco et par un Manifeste des universitaires français et étrangers de la Chaire : "Nous voulons contribuer à revivifier les valeurs démocratiques, contre la tentation de la pureté identitaire qui, par refus de l'altérité, produit des discriminations et conduit inexorablement à la violence de masse."
Notre Site-mémorial est ainsi devenu un lieu de rassemblement et d'échanges d'autant plus utile après les horreurs du 13 novembre et face aux tentations extrémistes qui traversent notre peuple.
Il est rare que de tels appels liés à l'actualité émergent depuis un lieu de mémoire. Ne redoutez-vous pas que le présent vienne parfois percuter, et perturber, la lecture et la compréhension du passé ?
- Au contraire, notre Site-mémorial s'est donné pour vocation de s'appuyer sur l'histoire du camp, de la Shoah mais aussi des autres grands génocides du XXe siècle, pour apporter des clés de compréhension des fonctionnements humains et pour nourrir notre vigilance, notamment face à la montée des extrémismes.
Nous n'oublions pas au camp des Milles l'engrenage qui y a conduit de l'internement des étrangers dits "ennemis" à celui des "indésirables", puis à la déportation des juifs par Vichy, avant même l'occupation allemande. Et nous entendons aujourd'hui avec inquiétude parler de réouvrir des camps d'internement, pour d'excellentes raisons pratiques évidemment… Notre approche est pluridisciplinaire et intergénocidaire, ce qui permet d'attester de l'universalité du propos. Elle est aussi culturelle afin de compléter la démarche scientifique par la sensibilité artistique. C'est aussi un hommage aux nombreux artistes et intellectuels qui, en ce lieu, ont su créer pour résister.
Notre objectif essentiel de "mémoire référence pour le présent" nous conduit à multiplier les actions de sensibilisation et de formation pour des publics très divers, comme les jeunes des quartiers prioritaires, les animateurs de l'éducation informelle, mais aussi les enseignants, magistrats, gendarmes... Avec le bonheur de voir que beaucoup de jeunes, plus que réticents parfois au départ, comprennent vite que l'on ne parle pas seulement d'hier mais aussi d'eux-mêmes aujourd'hui. Ils vivent au quotidien l'effet de groupe et les stéréotypes dont ils sont souvent victimes mais aussi porteurs. Fournir des repères à ceux qui en cherchent, nourrir l'autonomie des autres est notre travail, parfois délicat, toujours gratifiant. N'est-il pas logique, alors que nous accueillions tous ceux qui considèrent qu'un lieu offrant le recul de l'histoire et des sciences de l'homme favorise l'échange et l'intelligence du présent, mais aussi la vigilance et l'action au service des valeurs démocratiques.
Propos recueillis par Renaud Dély
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: 2nd Tour des Régionales : 55,55% de participation à 17h dans les Alpes-de-Haute-Provence Dim 13 Déc 2015, 18:55
2nd Tour des Régionales : 55,55% de participation à 17h dans les Alpes-de-Haute-Provence
http://hauteprovenceinfo.com/
La participation est en hausse de cinq points comparativement au premier tour.
Pour le second tour des Régionales 2015, le taux de participation estimé à 17h00 pour le département des Alpes-de-Haute-Provence est de 55,55% des électeurs inscrits. Pour rappel, il était de 50,50% à la même heure lors du premier tour du scrutin.
Retrouvez dès 20h tous les résultats des communes des Alpes-de-Haute-Provence sur notre sitewww.hauteprovenceinfo.com
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 19:11
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 20:11
Alors des déçus ???
Grande solitude....
1 sur 2 !!!
Va falloir faire le tri de ses amis
Le FN a perdu, personne n’a gagné
Grâce à la participation en forte hausse et aux retraits des candidats de gauche, le Front national n’a remporté aucune région. Pas forcément un signe de bonne santé de la démocratie française.
Dernière édition par Faï Tirà le Dim 13 Déc 2015, 20:31, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 20:24
Le web-journal satirique depuis 1999
décembre 2015Régions
article paru le 07-12-2015 correspondance de Saint Soluteur les Turins
La Bretagne prête à faire face à un afflux de réfugiés de PACA
Une politique de rupture et de renouveau se met en place dans la région Provence Alpe Côte d'Azur traditionnellement ensoleillée de notre territoire national.
Les choses commenceront sur le plan symbolique mais, comme nous allons le voir, les implications économiques ne se feront pas attendre. Voici donc la première mesure qui pourrait entraîner une grande vague migratoire : pour être vraiment français, il faudra en région PACA, avoir "vibré d'émotion à l'évocation des sacres des rois à Reims". Comme ce genre d'émotion concerne surtout les royalistes et quelques férus de romans historiques, la population vraiment française dans le sud-est de la France diminuera sensiblement.
Afin de permettre aux vrais français dont les professeurs gauchistes auraient sauté l'évocation des glorieuses messes de couronnement rémoises, la région offrira quelques moyens alternatifs pour éviter la destitution de nationalité véritable.
(1) On pourra montrer qu'on est sensible à l'héritage de seize siècles de Christianisme. En pratique, il suffira de présenter son certificat de baptême, avec si possible le récépissé du denier du culte (de moins d'un an) et un certificat d'assiduité aux messes validé par le prêtre.
(2) On pourra faire une déclaration publique d'admiration de la politique pro-européenne de Napoléon Premier (qui mit l'Europe à feu et à sang mais répandit ce faisant le Code civil de souche).
(3) Ou de celle de Louis XV. Cette option est cependant déconseillée aux chrétiens de l'Eglise Réformée.
En revanche tout allégeance à la mémoire du Maréchal Pétain serait considérée comme une provocation, et punie comme telle.
Les apatrides, réfugiés et les bruns pas catholiques n'ayant pas rempli les conditions ci-dessus seront libres de rester sur le territoire sud-est-national, ou d'effectuer une migration intérieure vers des régions encore non conquises par le Renouveau National et Citoyen.
Voici quelques conséquences de la réforme de la véritable nationalité française en région, selon les prévisions des experts de l'IDOF (Institut Désinformation et Opinion Francophone) :
(1) En région PACA, le chômage des vrais français diminuera en valeur absolue, parallèlement au nombre total des vrais Français. Ce ne sera pas le cas dans les régions gouvernées par l'UMPS, où le chômage se maintiendra. Cela prouve bien que le renouveau national est la vraie solution politique que les Français attendent.
(2) Les régions soumises à l'ancien régime UMPS et à leurs magouilles feront face à un afflux de gens Français mais pas vraiment, qui voudront s'installer dans des terres républicaines et laïques. On prévoit une migration vers l'Ouest, principalement la Bretagne, et ses misérables côtes de granit rose. Si la solidarité des Bretons ne suffit pas pour héberger cette population, il faudra ériger des tentes que l'on pourra regrouper dans des "campus d'accueil" dans les terres irrédentes du socialisme que devraient être le marais poitevin ou la forêt des Landes.
(3) L'offre d'hébergement en région PACA augmentera, du fait de la désertion des habitants pas vraiment Français. Ces logements pourront être reconvertis en locations saisonnières. Ainsi l'offre d'accueil pour les touristes vraiment allemands, vraiment hollandais ou vraiment suédois augmentera avec une diminution mécanique des coûts.
(4) La politique nationaliste de la région PACA sera donc une cause de réduction du chômage des Français et une cause de hausse du tourisme. Afin de répartir les bénéfices de cette politique, des marqueurs culturels régionaux, comme des sachets de lavande provençale et des crèches de santons, seront distribués aux habitants et aux visiteurs.
Une prochaine étude de l'IDOF étudiera les conséquences du futur renouveau industriel de la région Nord-Pas-de-Calais.
Correspondant à Saint Soluteur les Turins
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 20:29
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 20:46
Dimanche 13 décembre, les électeurs étaient invités à se prononcer à l'occasion du 2nd Tour des Régionales 2015.
Retrouvez ci-dessous les résultats globaux dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 20:53
Christophe Castaner
Je me félicite de la mobilisation citoyenne exceptionnelle pour faire barrage aux idées brunes du Front National.
Je salue la victoire de Christian Estrosi.
J’assume totalement le choix de notre retrait au soir du premier tour : Christian Estrosi le sait, il doit sa victoire au sens de la responsabilité du Parti socialiste et de la gauche qui ont su être républicains et prendre leurs responsabilités.
Ce choix engage Christian Estrosi. Engagement vis à vis des électeurs de gauche, car la gauche de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, si elle a fait le choix de ne pas siéger au Conseil Régional, n'en demeure pas moins une force de résistance et de proposition face au Front National, mais aussi face au nouvel exécutif régional.
Christian Estrosi doit tirer l’enseignement de son score du premier tour et des conditions de sa victoire ce soir. Le premier tour et l’échec de la gauche, comme du candidat de la droite, marquent l’écart profond entre les systèmes politiques que nous incarnons et les attentes des français. Face au vote « contre » exprimé par nos concitoyens dimanche dernier. Comme aujourd’hui par la mobilisation en réaction au risque Front National, je veux proposer une autre politique d'adhésion, une politique « pour ».
Nous ne siégerons pas dans l’hémicycle régional. C’est le prix de la victoire de Christian Estrosi et de notre détermination à privilégier nos valeurs à nos carrières.
Nous serons dès demain les vigies exigeantes du respect des engagements pris par le nouveau Président de Région pour défendre Provence-Alpes-Côte d'azur.
Il nous trouvera sur son chemin chaque fois que nécessaire quand il s’éloignera du pacte républicain qui le lie aujourd’hui à la région. Dès le début de l'année je proposerai la création d’un observatoire régional composé d’élus sortants, de candidats présents sur les différentes listes départementales, de représentants des partis de toute la gauche et des forces vives de notre région.
Ainsi nous ferons vivre une force de proposition, d'opposition pour préparer l'alternance politique et la reconquête par la gauche des territoires perdus en 2014 comme en 2015.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 13 Déc 2015, 21:53
DÉCRYPTAGE Les nouveaux conseils régionaux, mode d'emploi Par Laure Equy — 13 décembre 2015
http://www.liberation.fr/
Devant un bureau de vote lyonnais, lors du second tour des élections régionales, ce dimanche.
Photo Hugo Ribes. Item pour Libération
Comment vont se répartir les sièges ? Quelle est la durée du mandat ? Quand seront élus les présidents ? Explications.
Ils seront 1 757 conseillers régionaux et 153 conseillers territoriaux (Corse, Guyane et Martinique) élus ce soir. De quoi composer les assemblées des 13 nouvelles régions qui dessinent la nouvelle carte territoriale, effective au 1er janvier. Comment cela va-t-il se passer ? Explications.
Comment se répartissent les sièges de conseils régionaux ?
Dans chaque région, la liste qui l’emporte ce soir décroche une prime majoritaire de 25% des sièges. Un important bonus qui permet au président élu, même en cas de résultat serré, de s’appuyer sur une majorité claire et d’éviter les alliances contre-nature entre plusieurs groupes d’opposition. Le mode de scrutin avait été corrigé après le traumatisme des régionales de 1998 à l’issue desquelles des candidats de droite et du centre avaient passé des accords ici et là avec le FN : les régionales avaient alors lieu à la proportionnelle à un tour, sans prime pour le gagnant. C’est son score au niveau régional qui définit le nombre d’élus revenant à une liste. Mais le nombre de sièges se répartit ensuite par département, suivant la population de ce dernier et le score obtenu par chaque liste à l’échelle départementale.
Pour quelle durée sont-ils élus ?
Les conseillers régionaux sont en principe élus pour six ans. A quelques exceptions près. En 2010, ceux-ci avaient été élus pour quatre ans afin de coïncider avec les élections départementales et créer ainsi le «conseiller territorial» voulu par Nicolas Sarkozy, mix des deux échelons. Entre-temps, la gauche au pouvoir est revenue sur la réforme territoriale de la précédente majorité. Et l’exécutif a repoussé à deux reprises les élections régionales, notamment pour que le scrutin corresponde à l’entrée en vigueur des 13 nouvelles grandes régions au 1er janvier 2016. Les conseillers élus en 2010 ont donc effectué un mandat de cinq ans et neuf mois… Et idem pour leurs successeurs. Ceux qui seront élus ce soir verront leur mandat réduit de neuf mois. Et ce afin de rattraper le calendrier initialement prévu. La prochaine élection pourrait ainsi avoir lieu en mars 2021.
Quand seront élus les présidents ?
Les votes au sein des assemblées régionales métropolitaines pour désigner leur président(e) se dérouleront en deux temps. Dans les régions dont le périmètre n’a pas changé (Ile-de-France, Bretagne, Paca, Pays-de-la-Loire, Centre-Val-de-Loire), l’élection est prévue dès le vendredi 18 décembre. Elle est reportée au 4 janvier dans les régions qui procèdent d’une fusion. Les exécutifs sortants seront chargés de gérer les affaires courantes d’ici à l’entrée en vigueur de la nouvelle carte, le 1er janvier 2016.
Laure Equy
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: #FN Des militants FN traitent les journalistes qui les interviewent de "bande de chiens". Dommage, le micro était resté ouvert Ven 18 Déc 2015, 18:04
Et c'est cet esprit là (cette mentalité, ce non respect )que la moitié du village a voté !
Mauvais gag....
#FN Des militants FN traitent les journalistes qui les interviewent de "bande de chiens". Dommage, le micro était resté ouvert
http://tempsreel.nouvelobs.com/
La vidéo ressemble à un sketch.
Deux militants Front national du département de la Vienne étaient interviewés lundi par des journalistes de France 3 Poitou-Charente. Pour illustrer leur reportage, les équipes de télévision demandent aux deux hommes de marcher en discutant... Les militants s'en donnent à cœur joie : "Marchez pas trop vite pour qu'ils aient le temps de filmer correctement, cette bande de chiens", lance le premier, Patrick Martinet.
Le second l'interroge : "Est-ce qu'on a le droit de leur donner une prime ou c'est eux qui nous en donnent une ? Pour passer à la télé, c'est quand même gratuit, c'est dommage !"
Sûrs d'eux, les deux hommes avait oublié un détail : le micro-cravate, fixé à la veste de l'un deux, était resté ouvert...
Une des journalistes de France 3, Marie-Noëlle Missud, a ensuite publié la vidéo sur Youtube puis sur Twitter.
Avec le mot-clef (très à propos) "Bandedechiens".
Kiki Peyroulienne
Nombre de messages : 7735 Age : 74 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Les quatre élus bas-alpins ont pris leurs fonctions Lun 21 Déc 2015, 08:22
Les quatre élus bas-alpins ont pris leurs fonctions
http://www.hauteprovenceinfo.com/
Les trois élus du groupe de la majorité régionale, Eliane Barreille, David Géhant et Roselyne Giai-GianettiGuillaume MESSIEN
Ce vendredi matin, le Conseil régional a procédé à son installation et à l’élection de son président Christian Estrosi. Parmi les 123 conseillers, les quatre élus Bas-Alpins.
Comme tous les conseillers régionaux de Provence – Alpes – Côte d’Azur, les quatre élus des Alpes-de-Haute-Provence ont pris leurs fonctions ce vendredi matin à l’occasion de la séance d’élection du président de la région, Christian Estrosi.
Si pour Eliane Barreille, elle a rapidement retrouvé ses marques, pour les trois autres (David Géhant, Roselyne Giai-Gianetti pour les Républicains, et Jeannine Douzon pour le FN), c’était la grande découverte.
Le plus jeune des conseillers bas-alpins, David Géhant (26 ans) reconnaissait que cette première séance « est très particulière, très formelle. Et c’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que j’ai pris ma nouvelle fonction. Depuis notre élection dimanche je n’avais pas encore pris la mesure du poste».
Pour lui qui n’a jamais été élu auparavant, « on prend véritablement la mesure de notre rôle aujourd’hui, et du travail qui nous attend pour être au service de nos concitoyens». Maintenant en place, « il nous faut agir pour répondre aux attentes et transformer en actions nos promesses de campagne ».
Pour cette séance d’élection du président de la région, David Géhant a été scrutateur du groupe de la majorité régionale. « C’était un honneur pour moi d’être à la tribune à côté du président de séance, des grandes personnalités comme Jean-Claude Gaudin, Hubert Falco et bien sûr de notre président de région Christian Estrosi ».
En tout cas, « à côté de tous les élus, qui ont pour certains beaucoup d’expérience, je vais apprendre très rapidement et cela très formateur pour moi. Maintenant, on va se mettre au travail et faire le boulot pour agir pour notre région ».
De son côté, la Manosquine, Roselyne Giai-Gianetti,3esur la liste Les Républicains et conseillère municipale à Manosque, reconnaît que la première séance du Conseil régional est assez « impressionnante ». Comme pour David Géhant, elle affirme « prendre mes marques, et découvrir ‘’la grande maison’’ qu’est le Conseil régional ».
En prenant officiellement ses fonctions, elle dit « mesurer réellement sa nouvelle fonction. Si depuis lundi on a commencé à travailler au sein du groupe de la majorité, c’est vraiment aujourd’hui qu’on mesure ce qui nous attend et qu’on touche du doigt le travail de conseiller régional ».
En habituée des lieux, Eliane Barreille a pu guider les deux autres élus du groupe Les Républicains et leur faire découvrir les arcanes de l’assemblée régionale où ils vont travailler durant les six prochaines années.
A l’issue de l’élection de Christian Estrosi, le président a procédé à la désignation des vice-présidents et des responsables des commissions, et comme prévu, Eliane Barreille a été désignée vice-présidente à cette occasion.
Guillaume MESSIEN
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Christian Estrosi et le cumul de mandats. Lun 04 Jan 2016, 23:01
Christian Estrosi et le cumul de mandats.
http://ficanas.blog.lemonde.fr/
Publié le04 janvier 2016 par ficanas
Christian Estrosi est le nouveau président de la région Provence-Alpes-Côte d’azur depuis le 18 décembre dernier. Il est également le président de la métropole Nice-Côte d’Azur, le député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes et le maire de Nice. Ca fait beaucoup ! A soixante ans, comment peut-il faire face à de telles charges simultanément ? Il a promis de quitter la députation et la mairie de Nice, mais quand ? En 2008, il est alors président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Réélu le 20 mars, il va cumuler les postes de président et de maire de Nice, alors qu’il souhaitait se faire remplacer au département par Eric Ciotti. Mais ce dernier s’est fait franchement battre par Marc Concas dans le canton de Nice 1. On va donc demander à Gaston Franco de démissionner de son poste de conseiller général de Saint-Martin-Vésubie pour laisser la place à Eric Ciotti. Ce dernier se présente et est élu le 18 décembre et devient président du Conseil général. Quatre jours avant Estrosi a démissionné pour lui laisser la place et Franco sera récompensé par un poste de député européen plus tard. On se croirait en Russie dans les combines entre Poutine et Medvedev…
Mais comment a fait Estrosi pour cumuler pendant sept mois les postes de président du CG et de maire de Nice ? Grâce à la gauche, tout simplement. Parce que le Parti radical de gauche avait déposé un recours en annulation devant le tribunal administratif ; quelle chance ! En effet un des colistiers de Christian Estrosi avait mentionné « Parti radical de gauche » sur les bulletins de vote. Il paraît qu’il en avait été exclu… (Voir :http://www.prg06.fr/spip.php?article582)
Cette fois-ci on n’a pas entendu parler de recours en annulation. Le Fn a obtenu ses sièges et la gauche et les écologistes ont disparu. Estrosi va donc être obligé d’abandonner ses postes de député et de maire. On l’imagine débordé pour trouver ses successeurs. Car si nous retournerons peut-être aux urnes dans la cinquième circonscription pour les législatives, ce ne sera pas le cas à la mairie où l’on nommera le choix du prince.
Pas étonnant qu’avec de telles combines, les citoyens se détournent des urnes. Un grand coup de balai est nécessaire. Non cumul des mandats, ouverture, renouvellement du personnel politique, place aux jeunes, aux femmes, etc., etc. Tout le monde est d’accord sauf que rien ne se passe ! Notre démocratie est malade et il est plus que temps de la réformer avant que les extrêmes ne se retrouvent au pouvoir !
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Polémique à Nice: 395.000 euros les vœux aux personnels Dim 10 Jan 2016, 15:22
Polémique à Nice: 395.000 euros les vœux aux personnels
http://france3-regions.francetvinfo.fr/
La location du palais Nikaïa suivi du spectacle Flashdance: les vœux de Christian Estrosi (LR) aux agents de la ville de Nice, de la métropole Nice Côte d'Azur, du CCAS, et à leurs familles ont coûté 395.000 euros. "Un scandale national", s'insurge Patrick Allemand.
Pour Patrick Allemand (PS), conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain Nice Côte d'Azur, "c'est tout simplement ahurissant, inimaginable dans la période de crise actuelle." Il a décidé de saisir la chambre régionale des comptes afin de juger de l'opportunité des dépenses. Puis il ajoute dans un communiqué vouloir se rapprocher du Ministre des collectivités territoriales "pour voir s'il est possible, à titre symbolique, de diminuer la dotation annuelle de l'Etat à la ville de Nice de 395 000 euros puisque manifestement elle n'en a pas besoin."
Sur se page Facebook, dès mardi il estimait " indécent de faire de telles dépenses qui n'ont d'autres objectifs que de flatter l"'Egostrosie" avec l'argent qu'il prend dans la poche des contribuables en augmentant les impôts locaux."
A la mairie de Nice, on assume
Du côté de la mairie qui assume le coût de cette soirée, on explique que "cette année, c’est 10 % de moins qu’en 2015". Et explique: "Nous faisons le choix de privilégier de vrais spectacles de qualité, qui se produisent ensuite au Palais Nikaïa, nous permettant ainsi d’améliorer le pouvoir d’achat de l’ensemble de nos agents en leur offrant un accès gratuit à une grande comédie musicale",
De son côté, Eric Ciotti (LR), président du conseil départemental des Alpes-maritimes avait renoncé cette année à la cérémonie des voeux aux personnels en "soutien aux victimes des inondations et en témoignage de solidarité".
Des vœux trop chers ?
Auteurs : Nathalie Layani et FELIX Emmanuel
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Elections 2017 Lun 29 Fév 2016, 21:05
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Présidentielle 2017 : Jean Lassalle, candidat "debout" Jeu 12 Mai 2016, 13:57
Présidentielle 2017 : Jean Lassalle, candidat "debout"
Après avoir multiplié les actions coup de poing, à 61 ans, Jean Lassalle se lance dans une campagne présidentielle. N'en déplaise à Bayrou…
Mais que fait donc cet homme en costume-cravate, coincé entre une rangée de CRS et des jeunes manifestant contre la loi travail ? Il se tient là, droit comme un « i », les bras ballants. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, il observe, impassible. « Lassalle, avec nous ! » l'acclament quelques irréductibles de Nuit debout venus, mardi 3 mai, faire un sit-in devant l' l'Assemblée nationale. Le député des Pyrénées-Atlantiques refusera de s'asseoir avec eux. Il les accompagnera… en chantant ! Ce jour-là, c'est son anniversaire.
Et Jean Lassalle, 61 ans, n'est pas mécontent de s'afficher auprès de cette jeunesse en colère sous l'œil de quelques smartphones qui filment la scène avant de la diffuser sur les réseaux sociaux. « Ils sont les seuls à avoir du courage aujourd'hui, assure-t-il, après avoir défendu les manifestants devant les forces de l'ordre. Nous ne représentons plus rien, nous les politiques, nous avons perdu le pouvoir. » Il ose même : « Il n'y a plus de démocratie dans ce pays ! »
Son corps à l'épreuve
Jean Lassalle n'en est pas à son coup d'essai.
Le Béarnais a une définition bien à lui de sa fonction d'élu de la République. En 2013, il avait entamé un tour de France, à pied, pour « rendre la parole aux citoyens ». Son ami François Bayrou le comparait alors à Gandhi... Huit mois de marche, plus de cinq mille kilomètres parcourus et des centaines de pages griffonnées dans ses « cahiers de l'espoir ». Oreillette Bluetooth, cravate et sac à dos, l'ancien berger s'était mutilé les pieds, pendant les premiers jours, dans de simples chaussures de ville… Lassalle aime mettre son corps à l'épreuve. Ce corps bien encombrant qui fut pour lui, gamin, objet de tant de quolibets, au point de le rendre quasi muet jusqu'à l'âge de 12 ans.
En 2006, il se privait de nourriture pendant trente-neuf jours pour empêcher la délocalisation d'une usine implantée dans la vallée d'Aspe. Celle qui l'a vu naître dans une famille de bergers transhumants. Après avoir un temps remplacé son père (accidenté) à la tête de l'exploitation, le jeune technicien agricole est parti à la conquête du monde. C'est son paternel, gaulliste « de la Résistance », précise-t-il, le seul homme qu'il ait jamais admiré, qui lui en intima l'ordre : « Ton frère sait parler aux bêtes, toi, j'ai peur que tu te fasses chier... Toi, il faut que tu partes ! Il faut que tu apprennes à parler aux hommes."
« François (Bayrou) est persuadé que ça va très mal se terminer pour moi »
« Mon père m'a assigné cette mission, raconte aujourd'hui Lassalle dans son petit bureau de l'Assemblée nationale. Il m'a laissé cette conscience de l'engagement : celle-là, si je pouvais la débrancher de temps en temps… (Il soupire.) Ça me ferait des vacances ! » À l'entendre, ce serait presque de la faute de son père si Jean Lassalle se porte candidat à l'élection présidentielle de 2017. « Je voulais être maire, je voulais être député, et je pensais qu'un jour il faudrait que je sois président de la République. » C'est dit, avec son accent chantant, mais avec la plus grande simplicité.
Qu'importe s'il passe pour un doux dingue ! Son envie ne date pas d'hier. Cela remonte au temps où il écoutait Paris Inter sur la TSF avec son père et son oncle... Il ne l'a jamais avoué, pas même à François Bayrou, ce camarade chevelu qui était venu le trouver, en 1977, pour lui dire : « Je veux être président de la République, j'ai besoin de toi ! » Il n'a pas prévenu non plus son ami de quarante ans de son projet d'émancipation. Les deux hommes sont en froid depuis que le maire de Pau, soutien affiché d'Alain Juppé, n'a pas défendu son comparse aux régionales, laissant ainsi à Virginie Calmels la tête de liste en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Mais Lassalle assure que là n'est pas la raison. La République des Pyrénées aurait annoncé la nouvelle avec un temps d'avance.
« François est persuadé que ça va très mal se terminer pour moi », rapporte-t-il. En privé, Bayrou dit craindre que son « ami » ne se pare de « ridicule » quand lui espère toujours se présenter en cas d'échec de Juppé. Le soutien du président du MoDem au créateur de l'UMP (parti qui a contribué à l'isolement de Bayrou) est pour Lassalle « inacceptable ». « François fait semblant, reconnaît-il. Moi, je ne peux pas. » Et puis, comme dans une revendication d'autonomie, il lâche : « D'abord, c'est mon tour ! »
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: 15 dates fondamentales qui retracent l’histoire de l’Union européenne Jeu 30 Juin 2016, 11:31
15 dates fondamentales qui retracent l’histoire de l’Union européenne
http://soocurious.com/fr/
Brexit : le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne le 24 juin 2016, ce choc historique marque un bouleversement pour cette institution vieille de plus de soixante ans. Instaurée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, retour sur les grandes dates qui ont marqué l’évolution de l’Union européenne.
18 avril 1951 : création de la CECA
Le 18 avril 1951, la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) est créée, pour une période de 50 ans, avec la signature du traité de Paris par six pays : la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République fédérale d’Allemagne (RFA).
5 mars 1957 : création de la CEE et de l’EURATOM
Le 25 mars 1957, deux traités sont signés à Rome par les six pays européens ayant participé à la création de la CECA. Le premier institue la Communauté économique européenne (CEE), qui a pour but la mise en place d’un marché commun, et le second la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA) dite Euratom.
9 août 1961 : première candidature d’adhésion du Royaume-Uni
Première candidature d’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne (CEE), l’ancêtre de l’UE, déposée par le Premier ministre conservateur Harold Macmillan.
1962 : la politique agricole commune (PAC)
Figurant dès 1957 dans le traité de Rome, la politique agricole commune (PAC) n’a été mise en place qu’en 1962 et reflète, à cette époque, la nécessité d’augmenter la production alimentaire dans une Europe dévastée par des années de guerre. Très rapidement, elle atteint son objectif principal : garantir l’autosuffisance alimentaire de la Communauté européenne.
14 janvier 1963 : opposition du général de Gaulle
Premier veto du général de Gaulle à l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE. Il en opposera un deuxième le 27 novembre 1967.
1er janvier 1973 : le Royaume-Uni entre dans la CEE, en même temps que l’Irlande et le Danemark
En 1971, après deux refus de la France, qui redoute un affaiblissement des Communautés, le Royaume-Uni voit s’ouvrir les portes du marché commun. Il y est officiellement admis le 1er janvier 1973, en compagnie de l’Irlande et du Danemark. Les Communautés (CECA, CEE, CEEA) passent ainsi de 6 à 9 membres.
1er janvier 1981 : une Europe à 10
Le 1er janvier 1981, élargissement de l’Europe, la Grèce entre dans la CEE.
14 juin 1985 : la signature des accords de Schengen
La Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Allemagne signent à Schengen des accords prévoyant la suppression progressive des frontières entre ces États et la libre circulation des personnes. L’accord n’est signé que le 19 juin 1990 et entre en vigueur seulement le 26 mars 1995.
1er janvier 1986 : l’Europe des 12
Le 1er janvier 1986 marque l’élargissement de la CEE avec l’arrivée de l’Espagne et du Portugal. 7 février 1992 : le traité de Maastricht
Signature du traité de Maastricht, deuxième acte fondamental de la construction européenne après le traité de Rome de 1957. Le Royaume-Uni bénéficie d’une clause d’exemption (« opt-out ») qui lui permet de ne pas rejoindre la monnaie unique.
1er janvier 1995 : l’Europe des 15
Entrée de l’Autriche, la Finlande et la Suède dans l’Union européenne (UE) en 1995.
1er janvier 1999 : l’euro devient la monnaie unique de 11 des États membres
11 États forment à cette période la “zone euro”, à savoir l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Finlande, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et l’Allemagne. L’euro devient alors officiellement la monnaie de ces pays. Les pièces et les billets en euro n’ont été mis en circulation que le 1er janvier 2002.
1er mai 2004 : une Europe à 25
Un traité d’adhésion à l’UE de dix nouveaux États est signé à Athènes en mai 2004. Il s’agit de Chypre, de l’Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie et de la Slovénie.
1er janvier 2007 : une Europe à 27
Entrée en vigueur du traité d’adhésion signé le 25 avril 2005. La Roumanie et la Bulgarie deviennent membres de l’Union européenne.
1er juillet 2013 : une Europe à 28
Entrée en vigueur du traité d’adhésion signé à Bruxelles le 9 décembre 2011. La Croatie devient le 28e membre de l’Union européenne. La population de l’UE atteint désormais plus de 508 millions de personnes.
23 juin 2016 : le Brexit
Le Premier ministre britannique David Cameron organise un référendum pour savoir si le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne ou pas, et fait campagne pour son maintien. Les Britanniques votent le jeudi 23 juin à 51,9 % des voix pour sortir de l’Union européenne et à 48,1 % pour rester. 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit et 16,1 millions pour rester dans l’UE. Malheureusement, ces dernières années, l’euroscepticisme ne cesse de croître, comme l’a prouvé le Brexit. Il faut espérer que cette tendance s’inversera et que les Européens prendront conscience de l’importance de l’Union.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mar 23 Aoû 2016, 14:20
Kiki Peyroulienne
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Sujet: Tableau d'honneur Jeu 25 Aoû 2016, 10:53
On peut déjà faire le tri !!!
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Lun 19 Sep 2016, 12:59
Elections : La farce est prête !
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mar 20 Sep 2016, 10:21
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 23 Sep 2016, 13:52
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: CARTE. Primaire à droite : où sont situés les 10 228 bureaux de vote ? Sam 01 Oct 2016, 19:57
http://www.francetvinfo.fr/
CARTE. Primaire à droite : où sont situés les 10 228 bureaux de vote ?
Le premier tour de la primaire à droite aura lieu le 20 novembre pour les personnes inscrites sur les listes électorales et partageant les valeurs "de la droite et du centre".
Nicolas Enault France Télévisions
Vote à Castellane, salle des Fêtes
Si vous êtes inscrits sur les listes électorales, que vous partagez les "valeurs républicaines de la droite et du centre" et que vous acceptez de vous acquitter de la somme de deux euros, vous pourrez voter au 1er tour de la primaire à droite le 20 novembre 2016. Plus de 10 000 bureaux de vote sont répartis sur le territoire français pour accueillir les électeurs qui souhaitent participer à ce scrutin. France info dresse la carte de France de l'ensemble de ces bureaux.
Cette carte présente les 8 302 lieux de France métropolitaine dans lesquels un ou plusieurs bureaux de vote seront ouverts le 20 novembre. Ces bureaux pourront être ouverts dans des mairies, des écoles, des salles municipales ou encore des foyers ruraux. Cliquez sur un point pour connaître l'emplacement exact du bureau de vote de votre choix.
Si la primaire est ouverte à tous, chaque électeur est néanmoins rattaché à un bureau de vote spécifique en fonction de son adresse d'inscription sur les listes électorales. Pour connaître votre bureau de vote, vous pouvez vous rendre sur le moteur de recherche du site officiel de la primaire de la droite et du centre. Les adresses des bureaux de vote situés en outre-mer sont également disponibles sur ce site.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 02 Oct 2016, 13:53
" Après l'affaire Bettencourt, l'affaire Karachi, les affaires de corruption, Bygmalion, le financement illégal, Kadhafi, les révélations de Buisson et cie, il y a encore des gens qui pensent vraiment que Nicolas Sarkozy est revenu pour l'amour de la France et non pour ne pas aller au tribunal ? "
Lu sur le net
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Mer 12 Oct 2016, 10:44
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Jeu 13 Oct 2016, 22:49
Ca se prépare....
Réunion d'escrocs...
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 14 Oct 2016, 10:25
Les gestes de Sarko disent toujours la vérité...
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Lun 17 Oct 2016, 14:38
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Et si le prochain président était un simple citoyen ? Rencontre avec la laprimaire.org Mar 25 Oct 2016, 02:09
Et si le prochain président était un simple citoyen ? Rencontre avec la laprimaire.org
https://mrmondialisation.org/
Fatigué de voir éternellement les mêmes candidats aux élections, propulsés par copinage et médiatisation de connivence ? David Guez et Thibauld Favre, à l’initiative de laprimaire.org, croient aux capacités de chacun(ne) dans leur implication politique.
Pour cette raison, ils ont décidé de soutenir la candidature à l’élection présidentielle d’une personne « lambda » (vous?) élue au terme d’un processus favorisant le débat entre citoyen(ne)s. Nous leur avons posé quelques questions afin d’en apprendre plus sur leur démarche qui cherche à réinventer l’élection.
La France est à quelques mois des élections présidentielles et les médias donnent la voix aux potentiels candidats. Les visages de ces derniers nous sont tous que trop bien connus ; leurs idées aussi.
Difficile de se réjouir des débats dans lesquels l’absence de vision politique est frappante. Un vaste programme nous attend pourtant : parmi les réjouissances, le théâtre des querelles intestines, les obsessions de certains pour des non-sujets et surtout des propositions qui ne se démarquent pas par leur originalité mais offrent plutôt une triste impression de déjà-vu : patrie, travail, croissance. Dans un contexte social extrêmement tendu, cette comédie politique risque de dresser un peu plus les uns contre les autres les perdants du modèle productiviste.
Et pourtant, rien de nouveau, non, rien.
À en croire les projections des médias, on pourrait même voir en mai prochain un second tour qui opposerait Nicolas Sarkozy à François Hollande, deux potentiels candidats que les Français, à en croire les sondages, ne souhaitent pourtant pas voir à l’Élysée !
Il y aurait de quoi rire jaune : le système politique moderne, incapable de produire des alternatives innovantes, favorise en revanche la surenchère et le populisme. D’autres candidats, à la vision progressiste et audacieuse, peinent à faire entendre leur voix dans les médias qui ne sont plus tenus de respecter une équité dans leur médiatisation. Malgré ces perspectives peu réjouissantes, des individus engagés veulent enrichir le débat des idées en offrant une tribune aux simples citoyens.
En effet, les français ont déjà donné le pouvoir à quelqu’un qui se prétendait « normal », pourquoi ne pas vraiment élire quelqu’un de « normal » ?
C’est l’objectif de David Guez et de Thibauld Favre, avocat et ingénieur, qui ont lancé laprimaire.org, dans le but de faire émerger d’autres voix. Pour en savoir plus, nous leur avons posé quelques questions.
Mr Mondialisation : laprimaire.org entend donner la parole aux citoyens afin d’enrichir le débat des idées en vu de la présidentielle et faire émerger un candidat « outsider » qui ne serait pas le fruit d’un des grands partis. Pourquoi avoir lancé cette plateforme ?
David Guez et Thibauld Favre : Nous voulons, en tant que citoyens, avoir voix au chapitre. Les citoyens des démocraties occidentales partagent tous la même grande frustration en assistant impuissants au contraste saisissant entre, d’un côté, l’urgence des enjeux humains, écologiques, économiques… de notre génération et, de l’autre côté, l’inaction politique générale de nos représentants alors même que le besoin d’action politique n’a jamais été aussi fort ! Pour changer cela, les citoyens doivent avoir un vrai pouvoir politique.
Aujourd’hui, non seulement les citoyens n’ont pas leur mot à dire dans les décisions politiques prises par leurs représentants, mais, encore pire, ils n’ont pas non plus la capacité de choisir librement leurs représentants puisque, dans les faits, ce sont les partis politiques qui imposent leurs candidats aux élections. Le système est donc complètement bloqué.
La première étape pour débloquer le système est de permettre à des citoyens non “pollués” par le jeu des partis d’accéder aux postes exécutifs et législatifs.
Pour cela, nous devons casser le monopole des partis politiques sur la désignation des candidats aux élections et c’est dans ce but que nous avons lancé LaPrimaire.org.
Freepik.com
Mr M. : … avec quels résultats ?
D. G. et T. F. : LaPrimaire.org a ouvert le 4 avril 2016. Au cours de la première phase destinée à identifier les candidat(e)s qualifié(e)s pour participer à cette primaire citoyenne, plus de 500 citoyen(ne)s ont postulé, 215 ont complété et mis en ligne leurs idées et programmes et, le 14 juillet 2016 (date de clôture de cette première phase), 16 d’entre eux se sont qualifiés en obtenant les 500 soutiens citoyens nécessaires.
Au cours de cette période, LaPrimaire.org comptabilisait entre 45 et 50.000 citoyen(ne)s inscrit(e)s environ et plus de 75% d’entre eux ont voté.
LaPrimaire.org comptabilise aujourd’hui plus de 66.000 citoyen(ne)s et notre objectif est d’atteindre les 100.000 inscrit(e)s d’ici le vote final (courant décembre 2016).
Par ailleurs, nous avons organisé partout en France de nombreux évènements participatifs afin d’échanger avec les citoyen(ne)s sur la démarche en elle-même, identifier et faire remonter les thématiques qui leurs sont chères (europe, éducation, santé ou revenu de base par exemple) ou encore de leur permettre de co-construire les projets politiques avec les candidat(e)s.
Lors de ces évènements, nous avons pu constater que LaPrimaire.org suscitait de l’intérêt auprès d’un public très varié : jeunes, plus anciens, de gauche, de droite ou du centre, urbain ou non… bref la France, dans toute sa richesse et diversité. Contrairement à une idée assez répandue, les Français ne détestent pas ou ne se désintéressent pas de la politique, au contraire ils l’adorent ! Cependant, ils souhaitent dorénavant être acteurs, participer, s’investir et non être considérés comme de simples électeurs.
Il est temps de replacer les citoyen(ne)s au cœur de la démocratie.
Mr M. : Quelles sont les différentes étapes de cette primaire citoyenne ? LaPrimaire.org se déroule en plusieurs étapes :
· 4 avril – 14 juillet : recueil des candidatures et phase de qualification pour participer à LaPrimaire.org. Au total, 16 candidat(e)s qualifié(e)s
· 15 juillet – 30 octobre : co-construction et finalisation des projets politiques par les candidat(e)s qualifié(e)s à l’aide des citoyen(ne)s et constitution d’équipes
· 22 octobre – 30 octobre : 1er tour de vote pour déterminer les 5 finalistes
·1er novembre / 9 décembre : Tour de France des 5 finalistes (débats participatifs dans les plus grandes villes françaises)
· Mi-décembre : 2nd tour de vote pour désigner un(e) candidat(e) vainqueur(e)
· Janvier/avril 2017 : campagne électorale
Mr M. : 12 candidats sont encore en lice, mais la surreprésentation des hommes et l’absence de mixité sociale et ethnique sont frappantes. N’est-ce pas un peu gênant ? D.G et T.F : LaPrimaire.org est pourtant un processus totalement ouvert. Il n’y a aucune restriction pour y participer. Il suffit de remplir les conditions légales pour être Président de la République. Les résultats que vous décrivez, et qui sont réels malheureusement, ne sont toutefois nullement de notre fait mais plutôt liés aux biais qui existent dans la société française d’une manière générale. En revanche, vous relèverez que, concernant nos 12 candidat(e)s :
· 11 sur 12 n’ont jamais exercé de mandat public ;
· Les deux tiers ont moins de 50 ans ;
· Les deux tiers ne résident pas à Paris et vivent dans 5 régions différentes ;
· Le quart sont des femmes ;
· Ils/elles exercent des métiers très divers (professeurs, formateur, médecin, éditeur, entrepreneur…) et ne peuvent être considérés comme issu(e)s du même moule.
C’est déjà un grand pas vers des candidat(e)s plus représentatifs des Français.
Ensuite, l’initiative est encore jeune et a débuté par la campagne présidentielle. Nous pensons qu’une plus grande visibilité et la déclinaison de l’initiative pour d’autres campagnes (notamment les législatives 2017) permettra d’ouvrir encore davantage le jeu démocratique pour laisser la place au plus grand nombre.
Il revient aussi aux citoyen(ne)s de se saisir de cet outil que nous offrons pour s’engager. Chacun peut décider de s’engager selon ses envies et disponibilités (juste participer, co-construire les projets politiques, être candidat(e), rejoindre une équipe…).
Mr M. : Parmi les programmes qui ont le plus convaincu, remarquez-vous une différence importante avec les propositions des principaux candidats à l’élection présidentielle ? D’autres préoccupations émergent-elles ?
D.G et T.F : Si les programmes des candidat(e)s divergent sur certains points, nous relevons que la majorité d’entre eux semblent se retrouver sur un certain nombre de sujets comme la réforme des institutions pour donner aux citoyens un rôle actif dans notre démocratie, l’écologie ou encore la mise en place d’un revenu de base dont les modalités divergent entre candidats.
Toutefois, il nous semble encore prématuré de tirer un enseignement quant aux programmes qui auraient convaincu le plus grand nombre dans la mesure où nous sommes encore en cours de processus.
Le 1er tour de vote ne s’est pas encore déroulé (il se tient du 22 au 30 octobre et permettra de désigner les 5 candidat(e)s finalistes) et le 2nd tour se tiendra mi-décembre (ce tour désignera le vainqueur qui portera le projet citoyen de LaPrimaire.org pour 2017). Il sera plus pertinent de tirer des enseignements à l’issue de ces 2 tours.
Mr M. : À la fin du débat, vous voulez donc soutenir un candidat au moment de l’élection présidentielle ! Concrètement, comment cela va-il se passer ?
D.G et T.F : LaPrimaire.org accompagnera le/la candidat(e) vainqueur(e) dans le cadre de sa campagne. Cela consistera, notamment, à :
· Créer son parti politique, condition « technique » obligatoire afin de participer à l’élection présidentielle ;
· Organiser une campagne de financement participatif afin de financer sa campagne électorale et qui respectera les règles légales applicables au financement des activités politiques ;
· Aider pour la collecte des 500 « parrainages » des grands électeurs ;
· Lui fournir les clefs/outils afin de mener sa campagne électorale.
Mr M : Cette approche a le mérite d’être originale et de bousculer les codes actuels de la démocratie. Reste à voir comment votre futur candidat sera accueilli par les médias… Merci et bonne chance !
Kiki Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Ven 18 Nov 2016, 07:35
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 20 Nov 2016, 21:59
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: LE PEUPLE NE SUPPORTE PLUS LE MÉPRIS GÉNÉRALISÉ QUE L'ON LUI ADMINISTRE Dim 20 Nov 2016, 22:05
"Chaque fois que j'entends un discours politique ou que je lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des années de n'entendre rien qui rende un son humain. Ce sont toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges. Et que les hommes s'en accommodent, que la colère du peuple n'ait pas encore brisé les fantoches, j'y vois la preuve que les hommes n'accordent aucune importance à leur gouvernement et qu'ils jouent, vraiment oui, qu'ils jouent avec toute une partie de leur vie et de leurs intérêts soi-disant vitaux".
Albert Camus "Carnets" (1937)
LE PEUPLE NE SUPPORTE PLUS LE MÉPRIS GÉNÉRALISÉ QUE L'ON LUI ADMINISTRE
C’est plus un ressenti collectif qu’une donnée prouvée mais le « mépris » des élites de tous bords, pour les gens supposés leur être inférieurs socialement et intellectuellement, est l’une des causes du désastre politique actuel.
C’est une sorte de gaz incolore, inodore mais mortel qui s’étend quotidiennement sur la société, asphyxiant lentement la confiance indispensable entre un peuple dans sa diversité et les responsables devant le guider vers le bonheur. Depuis le niveau européen jusqu’au niveau le plus bas, il est patent que l’emmerdeur essentiel se nomme « électrice ou électeur ». D’ailleurs tout est fait pour l’éviter.
Au nom d’une démocratie représentative d’une partie de plus en plus faible de la population (abstention oblige !) il faut éviter de l’informer, de le concerter, de l’associer avant de lui faire décider. On se partage sans aucune vergogne les pouvoirs nonobstant l’intérêt général. Il n’y a pas qu’en inde que les castes existent. Chez nous aussi, elles ont une présence effective dans un système stratifié où l’on entretient des réseaux résistant à tous les changements du climat politique. Ces élites supposées portent les germes du populisme avec leurs attitudes dénuées de toute considération pour les gens supposés incapables de comprendre !
Le désintérêt croissant pour les partis politiques repose sur un constat simple : mépris des militants et oubli constant de leur rôle dans la vie réelle de ces structures. Ils fuient écœurés par de querelles d’égos surdimensionnés ou par l’absence totale de considération, hors périodes électorales, que l’on leur témoigne. Choisir sa circonscription, se faire reclasser dans un grand corps d’État, ne passer que de temps en temps pour serrer quelques mains et boire un coup de crémant, prétendre que tous ceux qui sont en désaccord avec la ligne sont des nuls, imposer des accords parisiens ou même départementaux au nom de l’efficacité : les pratiques ne divergent guère d’un parti à l’autre ! Il y a certes l’habillage mais il ne trompe plus personne !
Les plus motivés s’esbignent devant des trahisons, des manquements et des pratiques de plus en plus obscures d’échanges de services et ils s’en vont démoralisés par ce mépris. Le pire c’est que le mal touche les élus locaux d’habitude plus résistants. Ils sont ballottés par des réformes technocratiques, des textes abscons ils sont de plus en plus montrés du doigt après des affaires honteuses touchant justement les hautes sphères du pouvoir. Ils n’en peuvent plus d’être assimilés à des Balkany, des Sarkozy, des Cahuzac avec lesquels à 99 % ils n’ont rien à voir ! Ils se tournent donc vers le refus de l’action politique au sens noble pour se présenter en gestionnaires intransigeants.
Là encore la généralisation du mépris par des caciques omnipotents fait son chemin et la confiance s’effrite ou s’effondre ! Dans le milieu économique les employés, les techniciens, les cadres, les agriculteurs, les commerçants, les artisans spoliés par un monde du profit impitoyable, ne se sentent plus reconnus. Tous les jours ils le hurlent : ce sont eux qui font la richesse du pays.
Les producteurs de lait, les salariés de chez Alsthom, les caissières des grandes surfaces et bien d’autres … sont méprisés ou abandonnés ! Ils ne se raccrochent même plus à l’espoir de l’amélioration de leur sort matériel puisqu’ils sont devenus, partout et tout le temps, les variables d’ajustement des dividendes aux actionnaires. Ne pouvant plus se rebeller, privés du symbole de la lutte des classes passée de mode, en situation d’insécurité sociale constante, ils sentent rejetés eux-aussi par les élites et leurs discours d’impuissance caractérisée. Ils renforcent donc de plus en plus les discours simplistes mais moins faux-culs des extrêmes… même s’ils sont dénués de tout réalisme. Le phénomène de l’immigration dans les usines, sur les chantiers, sur les chaînes ne prend pas la place que l’on veut bien lui donner dans les médias mais il envahit désormais l’espace public comme la gangrène sur une plaie ouverte mal soignée. Là encore le mépris de l’autre prolifère car le malaise créé par une autre manière de vivre n’est jamais pris en considération avec en plus des réprimandes morales aux gens qui ont peur ou qui témoignent d’un mal-être culturel ou social ! Les élites loin de tout (intellectuels ou donneurs de leçons, journalistes qui comptent, élus récupérateurs) exacerbent cette sensation de dédain en leur expliquant qu’ils ne comprennent rien à rien, qu’il faut accepter au nom de principes qu’on ne leur a jamais appris !
Un sentiment de vengeance réel existe mais il est nié… par supériorité réputée intellectuelle.
Mépris pour des métiers, mépris pour des films, mépris pour des cultures, mépris pour les pauvres, mépris POUR la sphère politique, mépris pour les élèves, mépris pour les réfugiés, mépris pour les fonctionnaires, mépris pour le service public, mépris… mépris. : seul ce qui émane de la caste dominante a une valeur et surtout si c’est sensationnel ! les gens le ressentent comme une incitation à faire le contraire de ce que l’on veut pour eux. Il serait vain de penser que vous êtes à l’abri.
À tout moment vous pouvez plonger dans ce monde où ce que vous êtes, ce que vous dites, ce que vous faites, rencontre le sourire narquois des gens qui savent et s’arrangent pour faire comme s’ils savaient plus que vous ! Il vous faudra résister pour ne pas faire baisser pavillon à votre conscience et leur envoyer un vote de mépris dans leurs dents blanches !
http://www.jeanmariedarmian.fr/
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Re: Elections 2015 Dim 20 Nov 2016, 22:10
Bonne question !
;)
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Primaire de la droite : Fillon en tête dans les Alpes-de-Haute-Provence Dim 20 Nov 2016, 22:12
Primaire de la droite : Fillon en tête dans les Alpes-de-Haute-Provence
http://hauteprovenceinfo.com/
François Fillon arrive en tête dans les Alpes-de-Haute-Provence.Droits réservés.
Dans le département, François Fillon obtient 42% des voix, il devance Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.
Le premier tour de la primaire de la droite et du centre a vu plusieurs millions d'électeurs prendre la direction des bureaux de vote ce dimanche 20 novembre en France. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, François Fillon arrive en tête avec 42% des voix. Il devance Nicolas Sarkozy (26,7%) et Alain Juppé (22,9%). Suivent dans l'ordre Bruno Le Maire, Nathalie Kosziusko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé. 29 bureaux de vote avaient été disposés dans le département. Le deuxième tour opposera le dimanche 27 novembre François Fillon à Alain Juppé.
Les résultats dans les Alpes-de-Haute-Provence : François Fillon : 42%. Nicolas Sarkozy : 26,7%. Alain Juppé : 22,9%. Bruno Le Maire : 3,2%. Nathalie Kosziusko-Morizet : 2,3%. Jean-Frédéric Poisson : 1%. Jean-François Copé : 0,3%.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Primaire à droite : Un votant cannois paye ses 2 euros de participation... en pièces de 1 centime Dim 20 Nov 2016, 22:15
Primaire à droite : Un votant cannois paye ses 2 euros de participation... en pièces de 1 centime
http://www.20minutes.fr/
ELECTION Il a sans doute imaginé un nouveau moyen de se débarrasser de ses pièces rouges…
Il est arrivé au bureau de vote les poches bien remplies… garnies de deux cents pièces (ni plus, ni moins) de 1 centime. Ce facétieux électeur cannois à la primaire ouverte de la droite et du centre a sans doute imaginé là une autre manière de se débarrasser de ses pièces rouges, ce dimanche. C’est avec toute cette ferraille qu’il a réglé les 2 € de participation, demandés à chaque votant, relate Nice-Matin.
L’histoire ne dit pas, en revanche, si les assesseurs lui ont fait totalement confiance, ou s’ils ont recompté les pièces une par une.
Faï Tirà Peyroulienne
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Sujet: Fillon a tué Sarkozy, mais il est encore plus dur que lui. Les 10 punchs du champion réac Mar 22 Nov 2016, 13:29
Fillon a tué Sarkozy, mais il est encore plus dur que lui. Les 10 punchs du champion réac
http://leplus.nouvelobs.com/
Par Olivier Picard
Chroniqueur politique
LE PLUS. Large vainqueur du premier tour de la primaire de la droite et du centre, l’ancien Premier ministre apparaît comme un gagnant modéré à mi-chemin. Un champion de la synthèse. Seulement, à y regarder de près, sa brutalité est peut-être plus redoutable que celle de l’ex-président, dont il a été le collaborateur zélé. Les explications d'Olivier Picard.
Édité par Henri Rouillier Auteur parrainé par Aude Baron
François Fillon lors d'un meeting le 11 avril 2015 à Rosny-sous-Bois. (AFP/ S. DE SAKUTIN)
La joie aura été de courte durée pour les sarko-sceptiques et les sarko-allergiques.
Sur le moment, ce fut une divine surprise. Le revenant de 2012, chef autoproclamé des "Gaulois", éliminé cette fois au premier tour de cette primaire de la droite et du centre qui devait être le ring de son come-back inédit à l’Élysée ! Un scénario que ses adversaires les plus acharnés n’avaient même pas osé imaginer deux semaines à peine après la victoire de Donald Trump aux États-Unis.
Dans l’emballement médiatique collectif qui, dans un mélange de sidération et d’étonnement, a salué la formidable remontée de l’ancien premier ministre âgé de 65 ans, le story-telling de ce triomphe a projeté une image déformée du vainqueur du jour.
La victoire surprise de l'ex-Mister Nobody
Pour faire court, le gagnant fulgurant serait une espèce de produit de synthèse de toutes les droites extrêmement efficace. Tout à coup, les sondeurs et les professionnels de la profession qui n’avaient rien vu venir (à commencer par moi-même) en ont conclu comme l’inspecteur-héros de l’antique série policière des années 1960 "Les 5 dernières minutes" réalisant l’évidence de l’énigme : "Bon sang. Mais c’est… bien sûr !" Et voilà le morne François Fillon propulsé par les médias dans la catégorie des grands visionnaires "sérieux", "opiniâtre", "discret"… Une collection de médailles raisonnables tout à coup accrochées à son poitrail.
Cet ex-"Mister Nobody" sans casseroles juridiques tintinnabulantes serait, par contraste, reposant et "rassurant". Un champion par défaut, moins à gauche que Juppé et moins populiste que Sarkozy. Une espèce de centriste de la droite LR boosté par l'incroyable effet "nouveauté". On a fini par oublier que ce "ni-ni" sexagénaire a été élu député pour la première fois… il y a 35 ans à l’âge de 27 ans. L’accélération miraculeuse de ce loser qui, il y a quatre ans, avait laissé échapper une présidence de l’UMP lui tendant les bras, a tout balayé, laissant derrière elle un gaz d’échappement enivrant au parfum de "dynamique".
Une illusion. Le nouveau favori n’est ni modéré, ni moderne.
Bien plus conservateur que Sarkozy
À y regarder de près, il apparaît presque plus inquiétant que Nicolas Sarkozy, auteur des pires énormités flattant les instincts primaires de l’électorat d’extrême-droite sur les estrades mais, au fond, pragmatique, et capable, au fil de ses humeurs, d’un réel progressisme. Le méchant Sarkozy n’était qu’un tigre de papier dont le moteur carburait à l’énergie hybride, permanent mélange deux-temps de plusieurs contradictions.
François Fillon, lui, est un vrai idéologue conservateur musclé, caché dans un costume de fils de bonne famille de la bourgeoisie rurale. Ce petit châtelain de Sablé – que (c’est drôle) certains de ses supporters présentent déjà comme "un paysan de la Sarthe" pour faire plus peuple – n’a pas hésité à abandonner ses chers électeurs qui menaçaient de le battre dans les urnes aux législatives pour aller se faire élire dans la circonscription ultra-sécurisée du 7ème arrondissement de Paris. Un "mal-élevé", avait pesté Rachida Dati, maire dudit arrondissement qui lorgnait sur le fauteuil…
Une carte d'identité qui ne laisse pas de doutes
Un jugement prémonitoire, car François Fillon sait aussi être brutal et si on lit son programme sérieux solide et rassurant, cette brutalité pas vraiment réaliste est au programme du grand changement qu’il promet à la France.
1. Il prévoit la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires. Un nombre "pas crédible" aux yeux d’Alain Juppé, qui l’a plusieurs fois mis en garde contre les promesses radicales qui ne peuvent pas être tenues.
2. Il prône la dégressivité forcée des allocations-chômage. Avec cette vieille certitude qui voudrait que les chômeurs sont plus performants pour retrouver du travail si l’angoisse de perdre toute ressource pèse sur eux.
3. L’environnement n’est pas une priorité à ses yeux. Vive le nucléaire, explorons sans complexe les potentialités du gaz de schiste, et bâtissons l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.
4. Il est partisan d’une approche ambiguë à l’égard des musulmans de France sur le mode : "Nous avons un problème avec l’islam". Et ce bon chrétien prêche une politique de l’immigration extrêmement ferme, aux antipodes de l’identité heureuse de son adversaire Alain Juppé.
5. Il veut réécrire le récit national. C’est pire que le nos ancêtres les Gaulois pour tous de Sarkozy. Une histoire nationale dictée et imposée par l’imaginaire politique. Une démarche idéologique digne des… dictatures qui fait hurler les historiens de toutes sensibilités.
6. Il est favorable au renforcement de la déchéance de la nationalité.
7. Il est le chouchou des opposants au mariage pour tous même si, abdiquant devant les sondages d’opinion, il n’abolira pas la loi Taubira.
8. Il est opposé à la procréation assistée pour les homosexuelles et même à la reconnaissance d’enfants conçus à l’étranger avec cette technique de fécondation.
9. Il donne du "Cher Vladimir" à Poutine. Ouvertement pro-russe et pro-Bachar au nom de la realpolitik
10. La plupart de ses principaux soutiens sont issus de la droite dure, à l’image de Bruno Retailleau, chef du groupe LR au Sénat, et ex-Villiériste de choc.
Tout la panoplie d’un néo-réac que les électeurs de la droite n’ont pas encore vraiment vu en pied. Alain Juppé se doute bien qu’il a sans doute déjà perdu mais il va se faire un plaisir de souffler sur la poussière passéiste qui recouvre le placard trop bien rangé de son adversaire du second tour.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: NKM confirme que Fillon lui a refusé un poste de ministre parce qu'elle était enceinte Mar 22 Nov 2016, 13:31
NKM confirme que Fillon lui a refusé un poste de ministre parce qu'elle était enceinte
http://www.francetvinfo.fr/
La députée de l'Essonne, soutien d'Alain Juppé dans la primaire à droite, a confirmé, sur franceinfo mardi, la véracité de cette anecdote, racontée en 2013.
L'anecdote remonte à 2013, lorsqu'elle l'avait racontée dans une interview à NBC News (en anglais). Mais elle revient dans le débat alors que François Fillon est en tête du premier tour de la primaire à droite. Nathalie Kosciusko-Morizet y racontait comme "à chaque grossesse, j'ai perdu l'opportunité d'être ministre". Elle confiait notamment que François Fillon, alors Premier ministre de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, lui avait lancé, à l'époque :"Tu ne seras pas ministre car tu es enceinte." Invitée de franceinfo, mardi 22 novembre, celle qui soutient Alain Juppé a été interrogée sur cette réflexion, alors que le maire de Bordeaux attaque son rival sur sa vision traditionnelle de la société.
Selon NKM, Fillon a fini par "regretter" sa remarque
L'ex-candidate à la primaire, gênée, a confirmé la véracité de cet épisode, sans vouloir jeter de l'huile sur le feu. "C'est un sujet ancien, je n'ai pas du tout envie de ramener ça dans le débat aujourd'hui, a-t-elle ainsi fait remarquer. C'est un problème de la société française qu'on n'aime pas retrouver dans le monde politique" et "qui m'est arrivé à chacune de mes grossesses". Nathalie Kosciusko-Morizet a également précisé que François Fillon avait fini par "regretter" sa remarque. "Il me l'avait dit et j'avais trouvé ça élégant car les hommes, comme vous savez, n'aiment pas dire qu'ils ont eu tort", a-t-elle conclu, dans un sourire.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Mar 22 Nov 2016, 19:50
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Elections 2015 Mer 23 Nov 2016, 11:28
"Je ne suis pas encore candidat, je ne suis pas encore en campagne, ma fonction ne m'autorise pas à répondre aux attaques permanentes que je subis.
Le moment viendra où je vais pouvoir répondre coup pour coup et faire l'inventaire de mon action. Beaucoup ont la mémoire courte et je vais me charger de la leur rafraîchir"....
François HOLLANDE
Ca va être la guerre !
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: LE CANDIDAT QUE LA DROITE ATTENDAIT ? Mer 23 Nov 2016, 21:45
LE CANDIDAT QUE LA DROITE ATTENDAIT ?
Je lis les commentaires des uns et des autres, qui reflètent assez souvent plus ce qu'ils espèrent que ce à quoi ils sont arrivés au terme d'une analyse prenant en compte le maximum de données et paramètres.
François Fillon est ainsi un candidat clivant, archétypique de la droite très catholique traditionnelle dont le profil avait été masqué en son temps, sous certains aspects, par De Gaulle, l'homme issu de la lutte contre l'ennemi étranger et le pétainisme collaborateur, le protecteur du CNR.
Puis par Nicolas Sarkozy, dont l'incontestable dynamisme n'a jamais dissipé aux yeux de la droite traditionnelle l'irritation causée par son "mauvais genre", les écarts de langage, l'exhibitionnisme, puis la menace des "affaires".
Grâce à une stratégie bien rodée et à son incontestable épaisseur médiatique, à son succès lors des trois débats de la primaire, François Fillon est d'un coup apparu crédible aux yeux de la droite, récupérant alors les voix que les attaques sarkozystes avaient détaché d'Alain Juppé, puis des voix sarkozystes elles-mêmes.
Beaucoup comptent sur le positionnement droitiste, ultra-libéral, ultra-conservateur en matière sociétale et à la limite de l'intégrisme religieux de François Fillon pour le déstabiliser ; il serait de ce fait un candidat fragile.
C'est aussi l'angle d'attaque d'Alain Juppé pour le second tour. Je crains hélas qu'ils ne se trompent. François Fillon est en réalité le candidat parfait de la droite, catholique observant, tout en maitrise et retenue apparentes, lisse, propre sur lui, fidèle aux valeurs traditionnelles de la droite au plan de la famille, de la religion et de la fermeté (le terme est faible) sociale. Or, c'est du second tour de la primaire de la droite qu'il s'agit aujourd'hui, pas du second tour de l'élection présidentielle.
Pour cette dernière, l'angle d'attaque d'Alain Juppé (et de François Bayrou) serait le cas échéant efficace, il ne le sera sans doute pas dimanche prochain le 27 novembre, François Fillon devrait l'emporter largement.
Ensuite, ses chances doivent être évaluées en considérant l'équilibre des forces politiques en France tel qu'il ressort de toutes les élections depuis 2014 et tel que les sondages les confirment, sondages ici plus significatifs puisqu'il s'agit des équilibres entre les camps dont les variations sont presque toujours d'amplitude limitée.
L'extrême droite a un potentiel de 25 à 30% des suffrages, la droite et le centre droit de 35 à 40%, le centre de 9 à 13%, le PS de 15 à 18%, la gauche anti-libérale de 12 à 16%. Un nouveau venu comme Emmanuel Macron glanerait un peu à gauche, au centre et au centre droit.
Globalement, la gauche de Poutou à Valls ne dépasse pas, au mieux, 33 à 34% des suffrages. Dans ce paysage dont les données structurelles ne changeront sans doute que peu, marqué par la prédominance forte de la somme droite et extrême droite sur celle gauche et extrême gauche (2/3 à 1/3), la position d'une droite tout à droite sur l'économie et les valeurs, incarnée par François Fillon, n'est en réalité pas si fragile que cela, le très catholique Basco-Sarthois pourrait être assez proche du candidat idéal pour sa famille politique.
Confronté à Marine Le Pen, il la gênera en affichant les mêmes valeurs traditionalistes qu'elle, les mêmes options de politique européenne et surtout étrangère, mais elle se rattrapera en pilonnant son programme économique incroyablement austéritaire.
On verra.
La gauche, minoritaire dans le pays, a tout intérêt à quand même dénoncer inlassablement le programme de régression sociale et sociétale de l'adversaire, au moins pour mobiliser son camp. Il lui reste à incarner cette stratégie dans un (ce serait le mieux) ou deux candidats populaires, talentueux et aussi charismatique que possible. C'est peut-être une autre paire de manche.