Portes ouvertes à ITER

Samedi 21 octobre ITER Organization, ouvre une nouvelle fois ses portes au public.
 

Vous pourrez exceptionnellement pénétrer au cœur du Complexe tokamak en cours de construction et accéder au « puits » formé par l’enceinte de protection biologique. Visites gratuites de 9 h à 16 h 30. 
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Bientôt à ITER !
Le samedi 21 octobre, ITER ouvrira ses portes au public. Vous avez déjà rêvé d'une visite sur le site Iter ? OBTENEZ VOS BILLETS GRATUITS ICI ! (Visites anglaises de 09:00 h à 10:30 h, visites françaises à partir de 11:00)

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Iter : quel impact en Paca ?




Saint-Paul-lès-Durance
 

 





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St-Paul-lez-Durance qui ne représente que 1 % de la population compte 14 % de salariés soit 6 700 emplois sur 46 700 sur tout le secteur. PHOTOS STÉPHANE DUCLET
 
 
 
Lorsque l'on aborde la question de l'impact que peut avoir Iter sur le territoire, on obtient des avis assez divers. Il y a le concret, qui par la voix du directeur d'Iter France Jacques Vayron, montre que le programme est bien implanté sur son territoire, avec une visibilité à plus de quarante ans. Puis il y a les ambitions des politiques et ces élus qui souhaitent attirer sur leur commune les entreprises associées, les emplois qui en découlent et les futurs habitants qui viendront dynamiser de bassin de vie. Enfin, il y a les dubitatifs, les habitants des communes voisines qui voient plutôt dans Iter "une bulle spéculative ".
 
 
 
Saint-Paul-lez-Durance : l'Iran bientôt dans le projet Iter ?
 
 

Alors pour dresser le portrait d'un paysage dont le cœur est constitué d'une entité économique forte, l'Insee a étudié à la fois les caractéristiques du territoire "Iter 30 minutes" et son développement. "Il s'agit bien d'un portrait de territoire, mais pas une étude d'impact du programme Iter", précise d'emblée Alexandre Gautier, directeur du service études et diffusion. Il faut donc comprendre que l'institut ne tire pas de conclusion quant à un possible "effet Iter" mais, à en lire les chiffres transmis, on sent que l'énergie Iter rayonne d'ores et déjà sur le bassin Manosquin.




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 Sur la composante emplois salariés privés sur cette période, la croissance annuelle est de 2,3 %, trois fois plus qu’un territoire équivalent.
 
 
 
Iter en chiffres
 
 
Côté emplois : l’axe principal du territoire "Iter 30 minutes" est l’A51. Ce rayonnement à "30 minutes" du centre de recherches international comprend 36 communes dont 31 de moins de 5 000 habitants. Plus de 40 % de cette population travaille à Manosque (12 000) et Pertuis (7 400). Une particularité : St-Paul-lez-Durance qui ne représente que 1 % de la population compte 14 % de salariés soit 6 700 emplois sur 46 700 sur tout le secteur.

Côté Démographie : selon l’Insee, la population continue de croître. Le territoire passe de 49 000 habitants en 1962 à 130 000 aujourd’hui. Jusqu’en 2013, le taux de croissance de la population est de 2,6 % (quand dans le même temps en Paca il était de 1,1 %).

Qui s’installe ? "Iter 30 min" s’appuie sur un solde migratoire apparent (la différence entre les arrivées et les départs) positif. En 2012 le territoire a gagné 900 habitants : 6 400 arrivées pour 5 500 départs. Les personnes qui s’installent sont principalement des jeunes actifs avec enfants. Nombre de départs sont liés aux études supérieures des jeunes. " Iter 30 minutes doit faire face à un phénomène de périurbanisation. Les nouveaux arrivants viennent chercher un accès à la propriété, et plutôt une maison individuelle, sachant que la moitié d’entre eux travaillent hors d’Iter. Cela engendre de fait de la mobilité et donc des embouteillages".



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29 300 actifs occupés qui entrent et sortent du territoire quotidiennement
 
Les embouteillages : 12 420 personnes partent quotidiennement du territoire "Iter 30 min" vers la Métropole Aix-Marseille. Dans le même temps, 5 240 font le chemin inverse. Un chiffre qui tend à augmenter entre 2008 et 2013. 450 déplacements quotidiens supplémentaires sont enregistrés chaque année. En tout, ce sont 29 300 actifs occupés qui entrent et sortent du territoire tous les jours.

Un territoire vieillissant : les plus de 65 ans représentent plus de 20 % des résidents. Le rythme de vieillissement est à 2,6 % (520 personnes en plus entrent dans cette catégorie chaque année), tendance non compensée par l’arrivée de jeunes actifs. De plus est fait état d’une disparité sociale : le taux d’habitation à bas revenu est de 18 % contre 16 % dans des territoires semblables. Le parc locatif est deux fois moins important que sur la région même si la construction de logements sociaux s’est accélérée entre 2012 et 2014, +14 %.
 
 
4 700 emplois supplémentaires en dix ans
 
 
L’Insee a pris en compte la présence sur le territoire du CEA Cadarache (2 500 emplois). Le secteur compte une prépondérance d’emplois dans le service aux entreprises : conseils, assistance, opérationnels ; ils représentent plus de 18 % des emplois (11 % en Paca). La recherche et le développement pèsent pour 7 % (10 fois plus qu’en Paca). Le 1er secteur d’emploi correspond aux activités présentielles mises en œuvre localement en vue de satisfaire les besoins, hors tourisme - qui ne représente que 4 % des emplois contre + 6 % en Paca. L’industrie reste faible : 12 % des emplois.

Une spécificité : chimie et parfumerie représentent 1 300 emplois. L’agriculture : 1 500.
S’il y a bien eu une croissance entre 2004 et 2014, l’Insee note qu’elle a été persistante malgré la crise de 2008. Sur la composante emplois salariés privés sur cette période, la croissance annuelle est de 2,3 %, trois fois plus qu’un territoire équivalent. 4 700 emplois supplémentaires ont été créés en 10 ans pour un total de 23 300 emplois au 1er janvier 2014.

Plusieurs secteurs ont tiré leur épingle du jeu : les services aux entreprises (1 900 emplois en dix ans) et présentielles (2 000). Seule la construction n’a pas résisté à la crise. Un ensemble de facteurs qui démontrent que si Iter n’a pas eu d’impact direct sur l’économie, les activités en lien avec le centre affichent de beaux résultats.
 
 
 
Cadarache : une enzyme qui permet aux microalgues de produire des hydrocarbures "bio"

Convoi ITER : fermeture de l'autoroute jeudi soir entre Manosque et Meyrargues
 
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Une soixantaine de transports ont été réalisés via l'itinéraire ITER depuis le début du chantier. Photo d'illustration HAUTE-PROVENCE INFO
 
 
Un réservoir d'une capacité de 100 m3 converge cette semaine sur l'itinéraire ITER.
 
 
A l’occasion du passage d’un transport exceptionnel sur l’itinéraire ITER, la circulation sera interrompue sur l’A51 la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 avril, de 21h à 5h. Ceci entre les échangeurs de Pertuis (n°14) et de Forcalquier (n°19) en direction de Gap ; entre les échangeurs de Manosque (n°18) et de Pertuis (n°14) en direction d’Aix-en-Provence. Des itinéraires de déviation fléchés seront mis en place dans les zones concernées.




En direction de Gap : Les conducteurs circulant sur l’A51 devront emprunter la sortie obligatoire de Pertuis (n°14). Pour poursuivre sur l’A51, ils devront emprunter l’entrée de l’échangeur de Forcalquier (n°19).


 En direction d’Aix-en-Provence : Les conducteurs devront emprunter la sortie obligatoire de Manosque (n°18). Pour poursuivre sur l’A51, les conducteurs devront emprunter l’entrée de l’échangeur de Pertuis (n°14).


Mobilisant les équipes de l'Agence ITER France, de la société Daher et de la gendarmerie, le convoi de 185 tonnes permettra d'acheminer sur le site de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône) un réservoir d'une capacité de 100m3 destiné au chantier ITER.