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C'est bien le diable si je ne trouve pas dans ce village un bistrot où je pourrai casser la croûte. Jules Romains
 
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 "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai

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Kiki
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Kiki


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MessageSujet: Dans son livre P.Pellegrino parle de la résistance au Pays des trois Asses   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeJeu 22 Aoû 2013, 15:12

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Faï Tirà
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MessageSujet: Histoire de France et guerres en Provence : L'été 1914, le plus stupide de l'histoire   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 30 Juin 2014, 19:43

L'été 1914, le plus stupide de l'histoire
 
http://bibliobs.nouvelobs.com/
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  1251378380079
Par Grégoire Leménager
 
 
C'était il y a 100 ans, tout rond: le 28 juin 1914, un archiduc est assassiné à Sarajevo. Bientôt, 10 millions d'hommes vont rejoindre leurs casernes. Le grand carnage va pouvoir commencer.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  6178904-l-ete-1914-le-plus-stupide-de-l-histoire 
 
Affiche de la mobilisation générale, le 2 août 1914. La Première Guerre mondiale pouvait commencer. (Conservation: Musée de l'armée). (©E.R.L / SIPA)







  • L'été 1914 (suite)
  • L'objet de l'été 1914: le pantalon rouge
  • Que lisait-on dans les tranchées?





À lire sur Internet





  • 28 juin 1914 : un assassinat, et un mois plus tard, la guerre






L'été avait pourtant bien commencé. C'est lundi 22 juin, et il n'y a pas une minute à perdre: au Louvre, à la Samaritaine, au Bon Marché, on affiche d'«énormes rabais» sur les jupons, corsets, panamas, ombrelles et paletots pour dames (soldés 9,50 francs). Autant dire qu'on a à peine le temps de s'émouvoir du dernier crash aérien, que rapporte «le Petit Parisien»: «A 400 mètres de haut, un aéroplane heurte et enflamme un dirigeable - il y a neuf morts.» Mais c'est en Autriche.

Puisque tout le monde n'a pas la chance de s'éreinter aux champs, ni de s'ennuyer en villégiature à Dinard, Trouville ou Aix-les-Bains, il reste à se donner l'illusion de la campagne en allant le dimanche au bois de Boulogne - d'autant que ces tire-au-flanc de la CGT ont obtenu, il y a huit ans, une loi qui contraint les ouvriers et les employés de commerce à un repos hebdomadaire après leur semaine de 60 heures.

On peut aussi vibrer devant «la Prise de Taza par les troupes françaises»: cela passe dans «tous les cinémas de France», annonce Pathé Frères en présentant «toutes les glorieuses péripéties de cette mémorable journée qui marque la définitive conquête du Maroc».

Un ciel "d'un bleu de soie"



C'est toujours plus excitant que de lire «le Démon de midi». La presse a beau le porter aux nues comme «l'ouvrage où M. Paul Bourget a montré le plus de puissance», on préfère les Pieds Nickelés dans «l'Epatant», Bécassine dans «la Semaine de Suzette», ou «Fantômas», que Louis Feuillade vient d'adapter pour le cinéma.
 
Mais quitte à se piquer de littérature, pourquoi ne pas plonger enfin dans «Du côté de chez Swann» ou «le Grand Meaulnes», le premier roman d'Alain Fournier (photo, DR), qui a raté de peu le Goncourt? Il paraît que c'est très bien, très prometteur. Charles Péguy l'avait dit à l'auteur: «Vous irez loin, Fournier Vous vous rappellerez que c'est moi qui vous l'ai dit.» Pauvre Fournier, pauvre Péguy, qui tomberont avant l'automne sous la mitraille allemande.
 


Il faut de la témérité, en revanche, pour s'aventurer dans «les Caves du Vatican», dont une page «pédérastique» a tant choqué Claudel. Paul Valéry, qui ne sait pas encore que les civilisations sont mortelles, s'y risque. Et fait part à Gide, le 2 juillet, d'un enthousiasme admirablement modéré: «Le plus grand éloge à faire d'un livre étant de penser qu'il a été un excellent exercice pour son auteur, je tends à l'éloge.» On voit que la chaleur n'a pas ramolli tout le monde.

La saison est ensoleillée, d'un bout à l'autre de l'Europe. Un peu orageuse, mais belle, comme l'époque qui se termine. Stefan Zweig se souviendra que tout l'été le ciel «resta d'un bleu de soie» et Giono, que «les blés montèrent comme d'habitude». Jusque dans la Bosnie du futur prix Nobel Ivo Andric, «la prune a donné en abondance». Là-bas aussi, le XIXe siècle touche à sa fin, mais personne ne le sait.
 
Dans les quotidiens, depuis «la Débâcle» de Zola jusqu'au «Dernier Voyage extraordinaire» de Jules Verne, en passant par «Une race qui sombre», «le Défaut de la cuirasse» ou «Rouletabille à la guerre», les feuilletons révèlent un inconscient collectif préparé au pire. Mais au fond, observe ce journaliste parisien le 8 juillet, «nous jouissons d'un calme et d'une sécurité que nos arrière-grands-pères ou même nos grands-pères n'avaient pas».
 
On a bien entendu parler de cet attentat du 28 juin, à Sarajevo, qui a coûté la vie à François-Ferdinand, l'archiduc, et à sa femme Sophie. C'est triste, il y en a plein les journaux. «Sur cette terre, rien ne m'aura été épargné», déclare son oncle de 84 ans, l'empereur François-Joseph. Mais comment se sentir affecté par le geste d'un jeune fanatique serbe? La terre ne va pas s'arrêter de tourner. D'ailleurs, le président Poincaré a appris la nouvelle à Longchamp, ça ne l'a pas empêché d'assister jusqu'au bout à la victoire de Sardanapale sur la Farina dans le grand prix de Paris.
 
 


L'attentat de Sarajevo (DR)

 

Ce rabat-joie de Clemenceau
 

Il n'y a pas que Sarajevo dans la vie. «Le Temps» annonce le meurtre de Raspoutine (avec deux ans d'avance: il n'était en fait que blessé). La Chambre débat de l'impôt. L'organiste Marcel Dupré reçoit le grand prix de Rome en présence de Saint-Saëns, qui s'était pourtant promis de ne pas remettre les pieds à l'Institut après l'élection de M. Charpentier.

Et l'on apprend à la mi-juillet que «la Comédie-Française ira officiellement donner au théâtre antique d'Orange «Roquebrune» de Pierre Corneille [sic] et «les Phéniciennes», la belle pièce de M. Georges Rivollet».
Les événements ne manquent pas. Les journaux titrent sur «La traversée de Paris à la nage», «Le grand prix des ballons aux Tuileries» et «le Tour de France cycliste», où Thys a consolidé son avance sur Pélissier avant même d'attaquer les Alpes.
 
En somme, pour se donner du frisson, rien ne vaut «le Figaro littéraire». Dès le 4 juillet, c'est là qu'on «sonne la cloche d'alarme»
Si la prudence des éditeurs n'avait pas élevé une digue qui arrête les manuscrits au passage, l'Amérique du Nord serait submergée par une inondation de volumes dont les ravages dans le monde intellectuel seraient impossibles à calculer.»
 


Evidemment, ce rabat-joie de Clemenceau évoque dans «l'Homme libre» du 3 juillet «de si graves conséquences que l'esprit se refuse à les envisager». Il suffirait que l'Autriche, soutenue par l'Allemagne, cherche des noises à la Serbie pour que la Russie s'en mêle par solidarité slave.

En quoi ce jeu de dominos concerne-t-il notre République laïque qui, Dieu soit loué, a le bon goût de n'être ni slave ni germanique? C'est qu'elle a passé une alliance militaire avec le tsar: Poincaré et René Viviani, le chef du gouvernement, sont précisément ses invités du 20 au 23 juillet.

Suffirait-il de ne pas honorer ce contrat pour calmer tous les esprits? Sans doute. D'autant qu'on ne doit aider la Russie que si elle est attaquée. Or tout le monde proclame vouloir la paix. On peut donc jouer au croquet tranquille: puisque personne n'attaquera le premier, personne n'aura à défendre personne.

De toute façon, le Vatican est clairement pacifiste. Et le prolétariat ne (se) laissera pas faire. Guerre à la guerre! Pas question d'aller au casse-pipe pour les intérêts capitalistes des Etats-nations. Ni en France ni ailleurs. Le Parti social-démocrate allemand est solide, avec son million d'adhérents. En Italie, un certain Mussolini dénonce le bellicisme avec éloquence. Et en Russie la situation est si tendue que la police tire déjà sur les grévistes.
 
Quant aux Anglais, ils ont assez de soucis avec l'Irlande. Mi-juillet, Jaurès fait même voter une motion au Congrès socialiste de Paris: en cas de conflit, une grève générale internationale sera immédiatement lancée. «L'Action française» voit rouge, où le délicieux Léon Daudet cultive son sens de la métaphore en écrivant le 23 juillet :
Nous ne voudrions déterminer personne à l'assassinat politique, mais que M. Jaurès soit pris de tremblement.»
 


Mais la grande affaire, c'est le procès tant attendu de Mme Caillaux: au prétexte que Gaston Calmette, le patron du «Figaro», voulait publier des documents sur les moeurs du président du Parti radical, sa femme est allée, en mars, lui tirer quelques coups de revolver dans la poitrine. Le président de la République pourrait aussi être mouillé... La France entière retient son souffle.

Le problème, c'est que soudain, le 24 juillet, les chancelleries s'affolent. Vienne a envoyé un ultimatum à Belgrade, «le document le plus insolent que l'on ait jamais imaginé», note Churchill au département de la Marine, à Londres. La machine infernale est lancée. Les télégrammes fusent, les journaux s'y mettent, personne n'y comprend rien. Clemenceau, encore lui, le 26 juillet:

Nous n'avons même pas l'apparence d'un gouvernement [...]. A l'Elysée comme au Quai d'Orsay, si les ambassadeurs accourent, anxieux, ils se heurtent à un écriteau: "Parlez au concierge".»

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Dernière édition par Faï Tirà le Mer 11 Nov 2015, 13:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Le Centenaire de la Grande Guerre , dans le Haut Verdon    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 30 Juin 2014, 22:11

Le Centenaire de la Grande Guerre , dans le Haut Verdon
                                                                                                                                                            
                                                                                                      Rédigé par Verdon-info                                                                                                    
 
 
Le Haut Verdon s'est investi dans la commémoration de la grande guerre. Thorame-Basse et divers partenaires organisent des manifestations au cours des semaines et mois à venir. L'association média a reçu l'information par ricochet, une prestataire ne pouvant pas postuler pour couvrir cet évènement, nous avait fait suivre des éléments d’information. Elle appréciait vraisemblablement notre concept de partage informel.

Les organisateurs, eux, ont fait un autre choix , ils n'ont pas jugé utile de nous glisser quelques mots sur ces évènements. Ce qui pourrait être surprenant est que certains sont, en théorie, abonnés à nos rubriques. Le courriel à la mairie de Thorame Basse n’a pas eu de réponse.

L'important n'est pas ici , la bonne idée est le travail commun qu'ils ont fait et la création d'un espace de partage sur la toile pour l'information sur les diverses animations et surtout sur la mise en ligne des photographies et vraisemblablement des web-reportages lors des animations...

Affaire à suivre .

Je crois que ce genre d'initiative est une très bonne idée; En effet ; garder des souvenirs des créations, des organisations sur nos communes et les partager à un large public reste positif.

Pour en savoir plus, se rapprocher du site internet. http://www.thoramebassedanslagrandeguerre.fr/

Le programme serait:

Dimanche 13 juillet :

Inauguration de la série de manifestations « Thorame-Basse dans la Grande Guerre » qui va durer tout l'été. À 11h00, devant le monument aux morts, suivi de la visite guidée de l'exposition et d'un apéritif républicain au bord de la tranchée reconstituée.

- Du 13 juillet au 17 août :

Les mercredis, samedis et dimanches de 16h a 19h : exposition « Thorame-Basse dans la Grande Guerre » dans les trois salles de la mairie.

- Vendredi 18 juillet :

« Thorame-Basse dans la Grande Guerre » : projection du film « Les sentiers de la gloire » en plein air à 21h sur la place. Précédée du court-métrage réalisé par les enfants de l'école des Thorame.

- Jeudi 24 juillet :

« Thorame-Basse dans la Grande Guerre » : conférence de Michel Benedetto : les Provençaux pendant la 1ère Guerre mondiale. A 21h00, salle du Café de la Vallée. Repas possible avant la conférence sur réservation au 06 58 27 30 03.

- Mardi 29 juillet :

À 21h : « Thorame-Basse dans la Grande Guerre » : la voie des tranchées : lecture déambulatoire dans les rues de Thorame-Basse de textes écrits par les Thoramiens durant la guerre . Précédée à 20h00 d'une soupe de campagne sur réservation au 06 84 92 14 78.

- Jeudi 7 août :

« Thorame-Basse dans la Grande Guerre » : conférence de Jean-Luc Domenge de Petra Castellana sur la guerre vue de Haute Provence. A 21h, salle du Café de la Vallée. Repas possible avant la conférence sur réservation au 06 58 27 30 03.

- Jeudi 14 août :

« Thorame-Basse dans la Grande Guerre » : projection du film « Les fragments d'Antonin » en plein air à 21h sur la place. Précédé du court-métrage réalisé par les enfants de l'école des Thorame.

- Dimanche 17 août :

Banquet de clôture des manifestations « Thorame-Basse dans la Grande Guerre » à midi, au Café de la Vallée. 25€. Réservation au 06 58 27 30 03.

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Logocentenaire

Le site présente actuellement le programme des manifestations et événements qui se dérouleront cet été. Il sera alimenté au cours de lété à travers des reportages écrits, photos et vidé...

http://www.thoramebassedanslagrandeguerre.fr/
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MessageSujet: Ces étrangers qui ont combattu pour la France   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 11 Juil 2014, 13:33

Ces étrangers qui ont combattu pour la France
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  6821305101252
 
http://tempsreel.nouvelobs.com/
 
 
Par François Reynaert


En 1914 comme en 1940, puis en 1944, ils furent des centaines de milliers à défendre ce drapeau tricolore qui n'était pas forcément le leur. Dossier à lire dans "le Nouvel Observateur" du 10 juillet.

 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7513767-ces-etrangers-qui-ont-combattu-pour-la-france 
 
Les hommes du 4e régiment de spahis au repos dans les environs d’Hernicourt (Pas-de-Calais). (Autochrome de Jean-Baptiste Tournassoud-Coll. Groupe de Recherche ACHAC/DR)





Venus d’Afrique, d’Asie ou d’ailleurs, d’innombrables soldats étrangers ou indigènes de l’empire colonial ont servi la France lors des deux guerres mondiales. Cette année, la République a choisi de rendre hommage aux 80 pays ayant participé à la Première Guerre mondiale en conviant des représentants de tous ces contingents à participer aux cérémonies du 14-Juillet.

 
De leur côté, l’historien Pascal Blanchard et le réalisateur Rachid Bouchareb signent une collection intitulée "Frères d’armes" : cinquante portraits de ces personnages, célèbres ou inconnus, qui ont combattu pour la France depuis un siècle, cinquante films documentaires de 2 minutes diffusés tous les vendredis à 22h40 sur France 3.
 
"Le Nouvel Observateur" s’associe à cette démarche et ressuscite ce passé oublié en vous racontant, dans son numéro en kiosque le 10 juillet, les histoires méconnues, enfouies dans notre mémoire nationale, des tirailleurs sénégalais du Chemin des Dames, des "indigènes d'Algérie" dans les tranchées, des Chinois enterrés dans la Somme, des 100.000 Polonais de l'Armée bleue, et des soldats noirs massacrés de 1940.
Des histoires comme celles de Léopold Sedar Senghor, Addi Bâ Mamadou, Do Huu Vi..., ou encore une rencontre à Casablanca avec Hammou Moussik, 96 ans, un Marocain qui a libéré la Corse, débarqué en Provence, occupé l'Allemagne et combattu en Indochine, au service de la France...
 
Addi Bâ Mamadou (1911-1943), le Guinéen fusillé 
 
Né en Guinée, Addi Bâ Mamadou arrive en France comme cuisinier à vingt ans. En septembre 1939, il s’engage malgré sa petite taille (1,55 mètre) et est affecté au 12e régiment de tirailleurs sénégalais. Il est fait prisonnier le 18 juin 1940, assiste à l’exécution de plusieurs Africains par les Allemands, s’évade et se réfugie dans les Vosges. C’est là, en mars 1943, qu’il cofonde le camp de la Délivrance, un regroupement de réfractaires au STO (service du travail obligatoire). Mais ses activités sont dénoncées. Le camp est évacué en catastrophe en juillet 1943. Addi Bâ Mamadou est arrêté par les Allemands, blessé par un tir de mitraillette alors qu’il tentait de s’enfuir et incarcéré à la prison d’Epinal. Il est fusillé le 18 décembre 1943.
 


 
Do Huu Vi (1883-1916), de Saïgon à la Somme
 
Fils d’un riche mandarin de Cholon près de Saigon, en Indochine française, Do Huu Vi entre à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1904. Quatrième Indochinois à porter le casoar,il décroche, en 1911, le brevet de pilote délivré par l’Aéro-Club de France. Réinstallé en Indochineau moment où la guerre de 1914-1918 éclate, il demande à rejoindre la France et participe à de nombreux vols de reconnaissance. En avril 1915, il est victime d’un accident à l’atterrissage. Bras gauche cassé, mâchoire et base du crâne fracturées, neuf jours de coma, il ne peut plus piloter mais souhaite revenir dans l’infanterie et obtient le commandement d’une compagnie dans la Légion étrangère. Il est tué le 9 juillet 1916 dans la Somme.
 



 
>> LIRE. "Ces étrangers qui ont combattu pour la France", dans "le Nouvel Observateur", en kiosque le 10 juillet.
>> VOIR. Les 50 portraits de la série "Frères d'armes", de Pascal Blanchard et Rachid Bouchareb, tous les vendredis à 22h40 sur France 3.


Dernière édition par Faï Tirà le Mer 11 Nov 2015, 13:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Sigonce : il y a 70 ans, le massacre de la ferme des Rousses   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 11 Juil 2014, 14:03

Sigonce : il y a 70 ans, le massacre de la ferme des Rousses

http://www.hauteprovenceinfo.com/




La commémoration du 70e anniversaire de la fusillade des Rousses s'est déroulée dans le recueillement mardi 8 juillet.






En ce 8 juillet 2014, le Souvenir français et sa présidente Mireille Begliomini ainsi que la municipalité de Sigonce ont organisé de concert une belle commémoration en l'honneur des victimes du massacre de la ferme des Rousses survenu 70 ans plus tôt. Il aura fallu déployer des trésors d'ingéniosité pour permettre à la centaine de personnes et d'officiels présents, de se rendre sur les lieux mêmes afin d'y dévoiler une stèle à la mémoire des victimes et de revivre ce moment de l’histoire de la commune.
Au départ de la place de la mairie, ce sont une dizaine véhicules tout terrain qui se sont relayés pour acheminer tous les participants au delà du gué de la campagne Pré Giraud jusqu'aux ruines des Rousses.
 

 
Après ce petit tour de force, l'excitation de la montée a laissé place à l'émotion. Emotion des familles des victimes en redécouvrant ces lieux, émotion de la rencontre avec des témoins et des survivants, ou quand les souvenirs se mêlent et deviennent l'Histoire. La famille de Lucien Georges, tué dans le maquis ce jour-là, était présente, la veuve de Jeannot Emblard, ce jeune héros qui a si vaillamment défendu la ferme était également là, tous ont écouté avec émotion le récit de Jeannot Caciagli, 88 ans, qui était à l'époque Agent de liaison et montait régulièrement aux Rousses pour porter des messages et assurer le ravitaillement. Ce temps fort de la cérémonie a permis à toute l'assemblée de se remémorer que ces victimes étaient avant tout des hommes et des femmes courageux et engagés.

La cérémonie commémorative a débuté par l’écoute et la reprise du Chant des partisans par l’assemblée, les autorités ainsi que les nombreux portes-drapeaux présents. Puis Christian Chiapella, maire de Sigonce, Yolène Emblard, veuve du jeune Jeannot, 12 ans au moment des faits, ainsi que Joseph Georges et Monique Denante le frère et la sœur de Lucien Georges accompagnés de leur famille ont retiré le drapeau bleu-blanc-rouge recouvrant la plaque et la stèle commémorative reprenant les noms des victimes.

 

 
Les discours se sont alors succédé avec le rappel émouvant des faits lu par Jeannot Caciagli, qui travaillait à la mine ce jour-là et qui a recueilli les rescapés comme leur témoignage.
"Le maquis dynamique des Rousses, animé par la famille Emblard, réalisait de nombreuses opérations de sabotage aux alentours. Les Allemands sont arrivés tôt ce matin-là et s’ils ont été retardés après avoir d’abord encerclé le village, ils ont ensuite attaqué la ferme des Rousses. 3 résistants ont pu s’enfuir en voiture sous les tirs des mitrailleuses, mais 4 maquisards qui demeuraient à la ferme ont été tués lors de l’assaut : Ali SAID, Worajeik NOWAK, Irène EMBLARD et Lucien GEORGES. Jean EMBLARD, 12 ans, fils des fermiers a tiré sur les nazis jusqu’à l’épuisement des munitions. Devant son courage et son jeune âge, l’officier ennemi refuse de l’exécuter et le remettra plus tard au maire du village."

Emilienne Garcia-Espinelly, sigoncière a quant à elle raconté les faits tels qu’elle les a vécu du haut de ses 10 ans, lors de l’encerclement du village par les allemands ce jour-là. Enfin, Mireille Begliomini, la présidente du Souvenir français a conclu la présentation en rappelant la citation officielle attribuée à Jeannot Emblard, plus jeune résistant français médaillé à 14 ans : "Jeune garçon qui s’est trouvé avec un groupe de maquisards attaqué le 8 juillet au camp des Rousses. A assuré le ravitaillement de la mitrailleuse puis lorsque tous les défenseurs furent tombés, s’est lui-même mis à la pièce et a tiré jusqu’à épuisement des munitions permettant ainsi de tenir l’assaillant en respect pendant deux heures. Modèle d’audace, d’initiative et de courage. Capturé après le combat a obtenu la liberté et la vie sauve grâce à son jeune âge et à son mérite qui lui ont valu l’admiration et les félicitations d’un officier ennemi. La présente citation comporte attribution de la croix de guerre 39/45 avec étoile de Bronze."

Le clairon de l’Écho forcalquiéren, a clôturé la cérémonie avec l’hommage des nombreux portes-drapeaux, dont André Chiapella, porte-drapeau de la commune, également témoin de ces évènements il y a 70 ans. Les participants à la commémoration ont ensuite pu se rendre au Café de la Mine, pour finir d’échanger sur cette émouvante cérémonie et partager un verre offert par la commune.

Plus de renseignements sur l’histoire de Sigonce et de la Ferme des Rousses disponibles sur le site : http://pornichet.quartier.paolini.pagesperso-orange.fr/sigonce/003/hbas_04.htm
De notre correspondante Julie Schneider


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MessageSujet: Hammou Moussik, marocain, 96 ans : ses guerres pour la France   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeDim 13 Juil 2014, 22:53

http://tempsreel.nouvelobs.com/
 
 
Hammou Moussik, marocain, 96 ans : ses guerres pour la France
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  6671323447745
Par Nathalie Funes
 
 
Hammou Moussik a libéré la Corse, débarqué en Provence, occupé l'Allemagne et combattu en Indochine. "Le Nouvel Observateur" l'a rencontré à Casablanca.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7517893-hammou-moussik-marocain-96-ans-ses-guerres-pour-la-france 
 
Hammou Moussik devant sa maison à Casablanca. (Roberto Battistini / Mois de la Photo Paris 2014 / 



À lire aussi



  • Ces étrangers qui ont combattu pour la France



 




  • A l'occasion des cérémonies du 14-Juillet, la France a invité les représentants des contingents de 80 pays ayant participé à ses côtés à la Première guerre mondiale.
  • En association avec la série "Frères d'armes" de l'historien Pascal Blanchard et du réalisateur Rachid Bouchareb, diffusée tous les vendredis à 22 h 40 sur France 3, "le Nouvel Observateur" raconte, dans son édition du 10 juillet, les histoires de ces étrangers, qui depuis un siècle, ont combattu pour la France.

  • Hammou Moussik, 96 ans, a servi le drapeau tricolore pendant la Seconde guerre mondiale et la Guerre d'Indochine. Nous l'avons rencontré dans sa maison de Casablanca.




La légende familiale dit qu'il est né au début du siècle dernier, le jour où les troupes coloniales françaises sont entrées dans le douar, là-haut, dans la région d'Azilal, au cœur du Moyen Atlas marocain. Et que, ce même jour, les militaires ont tué "Moh", son père, un Berbère opposé au régime du protectorat. Personne, dans la famille, ne sait exactement quand cela s'est passé. Hammou Moussik ne connaît pas sa date de naissance.

C'est bien plus tard, en novembre 1941, quand il s'est engagé dans l'armée française, lui, le fils de résistant, que le médecin a décrété qu'il avait 23 ans. Il venait d'examiner ses dents. Sur sa carte d'identité, à la mention "né le", il est indiqué "01-011918". Pour tous ceux, au Maroc, qui ont vu le jour avant la création de l'état-civil, on a décrété que leur anniversaire tomberait chaque 1er janvier.


Sa guerre tient dans une enveloppe en papier
 
Hammou Moussik a aujourd'hui 96 ans. Peut-être plus, peut-être moins [Azilal, chef -lieu de la province du même nom, a été occupée par les troupes françaises en novembre 1916, ce qui placerait la date de naissance d'Hammou Moussik à cette époque]. C'est un vieil homme sec et vif, en djellaba, qui grimpe sans faiblir les étages de sa maisonnette, dans le quartier populaire de Sidi Othmane, dans le sud de Casablanca. Il vit chichement avec une de ses filles, Aïcha, sexagénaire toujours célibataire, il ne sait ni lire ni écrire, ne parle pas le français...
 
Mais il conserve dans le placard de sa chambre un morceau de velours rouge où sont accrochées les sept médailles que lui a données la France. La légion d'honneur, la médaille militaire, la croix de guerre 39-45 avec étoile de bronze... Hammou Moussik a servi dix ans et dix mois. Il a été envoyé sur le front tunisien en janvier 1943, il a participé à la libération de la Corse en septembre, aux combats de l'île d'Elbe en juin 1944, au débarquement en Provence au mois d'août, à l'occupation de l'Allemagne jusqu'en novembre 1945, et puis encore à la guerre d'Indochine en juin 1950, comme moqqadem aouel (sergent-chef).

Sa guerre tient à présent dans une enveloppe en papier. Il y a glissé son livret militaire, rempli à la main d'une écriture serrée, qui raconte mois après mois le "détail des services et mutations diverses" et sa carte du combattant qui lui vaut une retraite de 669 euros par an.
 
S'engager pour échapper à la misère
 
C'est un homme des montagnes, comme on dit de l'autre côté de la Méditerranée, qui a grandi sur des terres arides, à 1.300 mètres d'altitude. Fils unique d'une veuve, il gardait des chèvres, des moutons, des vaches, cultivait un peu de blé et d'orge. Chaque année, se souvient-il, une campagne de recrutement était organisée par l'armée. Il a décidé un jour de s'engager parce qu'à Tamerzoukt, où il habitait, "il n'y avait pas de travail".

Au début de la Seconde Guerre mondiale, ils sont 90.000 Marocains à avoir rejoint, comme lui, l'armée française, pour échapper à la misère ou parce qu'ils avaient été désignés par le caïd. Hammou Moussik intègre les goums, ces unités d'infanterie légère, essentiellement composées de Berbères de l'Atlas et alors chargées de la sécurité intérieure [Hammou Moussik faisait partie du 60egoum. En dehors des goums, répartis dans des Tabors, eux-mêmes réunis dans quatre Groupes de Tabors marocains (GTM), il y avait aussi quatre régiments de spahis (cavaliers) et dix régiments de tirailleurs (infanterie)]. Personne ne le prévient qu'il devra peut-être partir au combat.
 


 

 

En novembre 1942, le débarquement anglo-américain à Alger précipite les choses. L'Armée d'Afrique est levée. Le 2e GTM (Groupe de Tabors marocains), dont Hammou Moussik fait partie, est envoyé au front. Ce sera l'une des unités d'infanterie les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale.
 
A l'hiver 1943, Hammou Moussik se retrouve dans les montagnes tunisiennes, face aux divisions allemandes, avec un attirail de fortune, une djellaba, de vieilles chaussures "dont les clous sortaient", un fusil qui date de la fin du XIXe siècle (les fameux mousquetons Berthier), pratiquement rien à manger, "quelques morceaux de pain, un peu de pâtes". C'est seulement pour le débarquement en Corse, quelques mois plus tard, que sa troupe recevra des Américains des équipements de "vrais soldats". Un treillis, un casque, des gants, des boîtes de sardines...
 
Les Alliés surnommaient les goumiers les sauvages en chemise de nuit, raconte Christophe Touron, ancien professeur d'histoire au lycée Lyautey de Casablanca et coauteur d'"Ana ! Frères d'armes marocains dans les deux guerres mondiales" (Senso Unico). C'étaient des troupes de choc, souvent employées sur des terrains escarpés, pour des opérations de rupture de front, des combats difficiles."
 
 
Pour libérer Bastia, une fois débarqués en Corse, les goumiers passent par le col de Teghime. Douze heures de marche dans la nuit, sous la pluie, à glisser sur une terre détrempée, avec sur les épaules une tente, une couverture, une pelle, un fusil. Certains doivent aussi se charger des caisses de munitions. Les mulets ne sont pas assez nombreux. Deux heures après leur arrivée, les Allemands commencent à bombarder. Hammou Moussik voit ses premiers morts. Il y en a 41 au sein du 2e GTM. "A l'époque, on n'y faisait pas attention", dit-il.
 
L'hiver est l'un des plus froids du siècle
 
Après le débarquement en Provence, l'année suivante, les goumiers libèrent Marseille en surgissant des hauteurs de la ville, partent vers le nord-est, remontent la vallée du Rhône, tombent dans ce qu'on a appelé le "calvaire des Vosges". L'hiver est l'un des plus froids du siècle. Le vent est glacial. La neige a tout envahi. Hammou Moussik y décroche une de ses médailles. Il "s'est particulièrement distingué au combat de Ramonchamp, le 8 octobre 1944, indique sa citation, contribuant par son action personnelle à la mise en fuite d'un détachement allemand et à la capture de sa mitrailleuse".
Il quitte les Vosges avec les pieds gelés, comme des dizaines de soldats marocains, et un arrêt d'un mois et demi dans un hôpital de Dijon.


Les combats de trop auront été ceux d'Indochine. "Cette guérilla, où l'ennemi surgissait de partout, derrière chaque coin d'arbre, chaque rizière", où la chaleur humide vous prenait la tête en étau, où on ne pouvait boire que du vin, parce que l'eau, infestée d'amibes, vous tordait le ventre.

 

Le Viêt-minh pousse les soldats marocains à abandonner une guerre coloniale qui, leur clame-t-il, n'est pas faite pour eux. Ils hurlent en arabe à travers des haut-parleurs, font passer des tracts. Des dizaines de goumiers désertent.

 

Là-bas, on a connu la misère", résume, laconiquement, Hammou Moussik.

 

A son retour, il est "tellement fatigué" qu'il quitte l'armée, rejoint la police de Casablanca, et ne dit plus un mot sur ses batailles. Oublié en France, mal vu au Maroc pour avoir combattu au service de l'ancien pays colonisateur [le protectorat français a duré de 1912 à 1956], il cache ses médailles. "J'étais adulte la première fois que je les ai vues", raconte Mohamed, son fils aîné, professeur d'arts plastiques à la retraite.

 

Maintenant que vous avez combattu, "vous devez repartir chez vous"

 

Ce n'est qu'à la fin des années 1990 qu'il commencera à être invité aux cérémonies de commémoration et ce n'est qu'en 2007, un an après la sortie du film "Indigènes", de Rachid Bouchareb, que sa pension sera alignée sur celle des combattants français. Il touchait alors dix fois moins.

 

Beaucoup de goumiers, de spahis et de tirailleurs sont morts sans que leur retraite soit réévaluée et avec l'impression que la France les avait trahis", raconte Driss Maghraoui, professeur d'histoire et de relations internationales à l'université Al Akhawayn de Casablanca.

 

7.000 soldats marocains ont été tués pendant la Seconde Guerre mondiale, 30.000 blessés et plus de 18.000 faits prisonniers. Quand ils partaient au front, les goumiers avaient l'habitude de chanter "Zidou l'goudem" ("Allez, en avant"). A la fin, la chanson disait : maintenant que vous avez combattu, "vous devez repartir chez vous".




Nathalie Funès - Le Nouvel Observateur

 

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7517857

 

La photo d'Hammou Moussik est extraite du livre "Corse 1943. Les combattants de la liberté", de Roberto Battistini et Marie Ferranti (Albiana/Two-B/DMPA)


Dernière édition par Faï Tirà le Mer 11 Nov 2015, 13:24, édité 1 fois
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MessageSujet: 28 juillet 1914 : la guerre est déclarée...   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 28 Juil 2014, 16:57

28 juillet 1914 : la guerre est déclarée...



"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  1131345738918
Par Laurent Joffrin
 
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/
 
De la déclaration de guerre de l'Autriche à la Serbie, le 28 juillet 1914, au déclenchement de la Grande Guerre, retour sur les 7 jours au cours desquels l'Europe s'est suicidée.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7561312-28-juillet-1914-la-guerre-est-declaree 
 
Soldats dans les tranchées en 1914. (MARY EVANS/SIPA)





Peut-on encore éviter la catastrophe ? A Vienne, le mardi 28 juillet, le vieil empereur François-Joseph a déclaré la guerre. Dans cette poudrière qu'est l'Europe de 1914, il a jeté une torche : la grande Autriche attaque la petite Serbie. L'une est soutenue par l'Allemagne, l'autre par la Russie. L'incendie peut embraser le continent. Pourtant, tout n'est pas joué, les dés roulent encore.
Pour toute personne de bon sens, l'attentat de Sarajevo ne vaut pas une guerre européenne. Si Vienne se contente de punir Belgrade pour venger l'archiduc François-Ferdinand, on s'arrêtera là. Les autres puissances n'en seront pas affectées, ni dans leur dignité ni dans leurs intérêts vitaux. La diplomatie européenne en a vu d'autres. Depuis le début du siècle, elle a jugulé trois ou quatre crises majeures. La paix garde une chance.
Ils sont plusieurs, parmi les responsables, à penser ainsi. Guillaume II redoute un massacre ; il juge l'humiliation de la Serbie suffisante et veut passer à autre chose. Viviani, président du Conseil français, veut rassurer l'Allemagne ; il a ordonné à l'armée française de reculer de dix kilomètres pour prévenir tout incident. Lord Grey, chef du Foreign Office, préconise une conférence à quatre. Le tsar lui-même hésite, partagé entre l'exaltation impériale et la crainte d'une hécatombe.
 
Pourquoi la guerre l'a emporté
 
Alors, en dépit de ces sursauts raisonnables, pourquoi la guerre l'a-t-elle emporté ? Pourquoi l'Europe, qui dominait le monde et progressait sans cesse, s'est-elle suicidée en quatre jours ?
Le drame se noue en Russie. Pour faire pièce à la déclaration de guerre autrichienne, la Russie, solidaire de la Serbie et saisie par une martiale fermeté, va rassembler son armée. Le général Sergueï Dobrorolski, chargé de l'opération, recueille les signatures nécessaires. L'atmosphère est sombre. Le ministre de la Marine lui lance :
 
Quoi ? La guerre contre l'Allemagne ? La marine russe n'est pas en état de se défendre !" 
 
Le ministre de l'Intérieur, Maklakov, est plongé dans une fièvre religieuse. Dans son bureau, de grandes icônes dressées sur une table étroite brillent à la lumière d'une lampe votive.  
 
En Russie, la guerre ne sera jamais populaire, dit-il, le peuple préfère les idées révolutionnaires à la victoire contre l'Allemagne. Mais on ne peut échapper à son destin." 
 
Pouvait-on être plus lucide sur l'avenir du pays ?

 
29 juillet, 21 heures : coup de théâtre, l'opération est suspendue
 
A 21 heures, le 29 juillet, Dobrorolski se rend au central télégraphique de Saint-Pétersbourg où attend le directeur des Postes. Le central est fermé à tout autre trafic, les opérateurs attendent les copies du texte pour les envoyer dans toutes les provinces. L'ordre de mobilisation va partir. A 21h30, le téléphone sonne : ordre de suspendre l'opération. Coup de théâtre ! Que s'est-il passé ? Pourquoi Nicolas II recule-t-il au dernier moment ?
C'est qu'il a reçu un télégramme de son cousin l'empereur d'Allemagne. Tous deux petits-fils de la reine Victoria, Guillaume II et Nicolas II correspondent depuis longtemps de manière informelle, signant leurs missives de surnoms familiers, "Nicky" et "Willy". A la lecture du texte, Nicolas II est pris d'un scrupule. Guillaume II plaide l'arrangement. Aussitôt, le tsar s'écrie :
 
Je ne serai pas responsable d'une effroyable hécatombe !" 
 
Et il annule l'ordre de mobilisation. On revient à des mesures partielles. Il reste un espace pour la négociation.
 
L'influence des militaires et des nationalistes
 
C'est compter sans l'influence des militaires. En 1914, les pouvoirs civils sont encore mal assurés. En Russie, le tsar gouverne, mais le Premier ministre aussi. Même chose en Allemagne et en Autriche. En France, le président de la République, quoique dépouillé en théorie du pouvoir de gouverner, a la haute main sur la politique étrangère. Partisan de la fermeté, Poincaré domine un Viviani plus pacifique mais sans expérience. Face à ces gouvernements divisés, l'armée et sa caste d'officiers supérieurs disposent d'une autonomie dangereuse.
Ils trouvent un relais dans l'opinion. Partout en Europe sont nés des partis nationalistes qui ont théorisé la lutte à mort des Etats. Certes, en 1914, leur influence a décru. Le mythe d'une opinion exaltée, unanime, patriote jusqu'au bout, accueillant la guerre avec joie, empressée d'aller "à Berlin" ou "nach Paris" a été réfuté par les historiens.
Mais les idées des fanatiques de la nation ont imprégné les esprits. Celui qui les combat est immédiatement stigmatisé comme traître à sa patrie. Barrès lisant un discours de Jaurès en faveur de la paix le traite aussitôt d'Allemand. Partout les mêmes réflexes jouent.
 
Se battre ou mourir
 
Aussi bien, il n'existe aucun mécanisme de concertation internationale comparable à l'ONU d'aujourd'hui ou à l'Union européenne dont on dit tant de mal. Darwin est passé par là. On voit le monde comme une jungle où le plus fort détruit le plus faible. Chacun pense que la moindre faiblesse sera aussitôt exploitée par son ennemi, qu'il faut se battre ou mourir.
Les états-majors, enfin, n'ont pas compris la nouvelle nature de la guerre. La technique a rendu le feu irrésistible. Quelques années plus tôt, pendant la guerre des Boers ou lors de la bataille de Moukden entre Russes et Japonais, les canons lourds et les mitrailleuses ont changé le champ de bataille en champ de massacre. Obnubilés par la stratégie napoléonienne du mouvement, les militaires n'en tiennent pas compte.
Ainsi, quand ils apprennent l'hésitation du tsar, les généraux russes se rebellent. La mobilisation partielle, disent-ils, est une ineptie. Elle va jeter un désordre fatal dans l'organisation militaire. Fatigué, découragé, Nicolas II cède.


30 juillet, 18 heures : l'ordre de mobilisation en Russie
 
A 18 heures, le 30 juillet,Dobrorolski se rend de nouveau au central télégraphique. Les opérateurs attendent, silencieux. Les machines se mettent à cliqueter. L'ordre de mobilisation part dans toute la Russie. Le sort est jeté.
 
31 juillet : l'Allemagne déclare "l'état de danger de guerre"
 
Le lendemain, vendredi 31 juillet,l'ambassadeur allemand Pourtalès informe Berlin que les Russes ont ordonné la mobilisation générale. Comme son cousin, le Kaiser hésite. La guerre peut déclencher des catastrophes incontrôlables. Mais, comme en Russie, les généraux veillent au grain. Ils délèguent Falkenhayn, le ministre de la Guerre, qui arrache finalement à l'empereur d'Allemagne l'ordre de déclarer "l'état de danger de guerre".
L'état-major allemand suit les principes d'un plan implacable, élaboré depuis longtemps par le comte Schlieffen, chef des armées pendant quinze années, mort en 1913. Tout à sa peur de l'encerclement, l'armée allemande sait que la Russie, moins développée, mobilisera plus lentement que la France. Pour éviter de se battre sur deux fronts, elle doit vaincre l'ennemi le plus rapide et se tourner ensuite vers le plus lent : écraser la France en l'attaquant par la Belgique, pays neutre, avant de régler son compte à la Russie.
 
Guerre à la France !
 
Pour les militaires, dès l'annonce de la mobilisation russe, un compte à rebours impitoyable est déclenché. Si l'on tergiverse, le plan Schlieffen échouera. Un conflit avec la Russie ? Guerre à la France !
Schoen, ambassadeur allemand, notifie à Viviani que l'Allemagne exige l'arrêt de la mobilisation russe et demande si la France restera neutre en cas de guerre avec la Russie.
 
La France, répond Viviani, agira selon ses intérêts."
 
Berlin lance alors son ultimatum : la France doit déclarer sa neutralité et offrir en gage deux forteresses, celles de Toul et de Verdun. Ce sont les militaires qui ont fait rajouter la dernière clause : ils savent qu'elle est inacceptable.
 
1er août : l'Allemagne déclare la guerre à la Russie, la France et le Royaume-Uni mobilisent 

Le lendemain, 1er août, le gouvernement russe refuse d'arrêter sa mobilisation. L'Allemagne lui déclare la guerre. A 9 heures, le gouvernement français décrète la mobilisation générale. Au même moment, lors d'une réunion de cabinet, Churchill demande s'il faut mobiliser la flotte britannique ; le Premier ministre, Asquith, lui lance un regard appuyé et émet une sorte de grognement. Churchill interprète le grognement comme une approbation et mobilise.
 
2 août : l'ultimatum à la Belgique
 
Le 2 août,l'Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique. La réponse tombe le soir même : "Le gouvernement belge en acceptant sacrifierait l'honneur de la nation en même temps qu'il trahirait ses devoirs vis-à-vis de l'Europe."
 
3 août : la paix est morte
 
Lundi 3 août, l'armée allemande attaque la Belgique, provoquant l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne. La paix est morte. Et le monde d'hier avec elle.
 
Laurent Joffrin – Le Nouvel Observateur
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MessageSujet: Expo sur la répression Allemande pendant la grande Guerre    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 01 Aoû 2014, 08:52

Expo sur la répression Allemande pendant la grande Guerre 

 

Rédigé par Verdon-info 



Saint André les Alpes : les archives de Digne proposent une expo sur la répression allemande dans notre région.




L’exposition proposée par les archives départementales de Digne, du mercredi 23 juillet au 1er août, à la salle polyvalente de Saint André les Alpes retrace l’époque de la répression allemande dans les Basses-Alpes. Elle couvre la période de l’occupation à la libération, c’est-à-dire de septembre 1943 à août 1944. Les bénévoles de l’association de la FNACA se sont relayés auprès de ces panneaux didactiques concernant une tranche d’histoire locale que même les « gens d’ici » ne connaissent pas forcément.

Odile Boetti



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MessageSujet: A suivre...Histoire d'un soldat   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 01 Aoû 2014, 11:50

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/ete-14-le-blog-du-caporal-flamant-0/2014/08/01/le-1er-aout-1914-ce-quil-faut-avant-tout-cest-ne-pas-rester-en-soi-meme-233276
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MessageSujet: Débarquement de Provence : La Motte et Draguignan oubliés   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 01 Aoû 2014, 12:13

Débarquement de Provence : La Motte et Draguignan oubliés

FRANCE 3 PROVENCE-ALPES
 
Polémique dans le Var pour le 70e anniversaire du débarquement : des anciens combattants s'indignent car des communes de l'arrière pays ne figurent pas au programme officiel où pourtant  5 000 parachutistes alliés avaient atterri.
 
 

Par Mariella Coste

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Sans_titre_23
© Frédéric Cerulli France 3

La Motte et Draguignan hors programme

Les commémorations se préparent pour le 70e anniversaire du débarquement de Provence mais dans le Var d'anciens combattants s'indignent : 2 communes de l'arrière pays ne figurent pas au programme officiel...
Il s'agit de La Motte, où 5 000 parachutistes alliés ont atterri, et de Draguignan qui abrite un cimetière américain.

Les explications d'Alexandre Dequidt et de Frédéric Cerulli, en interviewes : Serge Prévot, Président des médaillés de guerre de Draguignan, Olivier Audibert-Troin, député de la circonscripton et Angelin German, Ancien résistant surnommé "le toubib du maquis"








Polémique autour du débarquement dans le Var
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MessageSujet: Le chaton, meilleur ami du soldat   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 01 Aoû 2014, 12:31

Le chaton, meilleur ami du soldat
 
Gregory SCHWARTZ
 
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"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666329-a-us-marine-from-1st-light-armoured-reconnaisance-battalion-plays-with-a-kitten-in-helmand

 

Un marine américain joue avec un chaton dans le village afghan de Taghaz, dans la province d'Helmand, en septembre 2010. (Photo Erik de Castro. Reuters)

PHOTOGRAPHIE
Jihadistes irakiens, miliciens ukrainiens ou marines américains, ils se font photographier accompagnés de chats. Entre attendrissement spontané et propagande vieille comme la guerre.
 


Fusil d’assaut et chaton, le mélange pourrait surprendre mais revient fréquemment dans l’iconographie des conflits. Un moyen efficace pour un soldat, milicien ou rebelle d’offrir un profil plus avenant et de contrecarrer la propagande du camp d’en face.
Capture fortuite d’un moment de détente sur un champ de bataille ou mise en scène, la photo vient rappeler que celui qui tient un fusil, quel que soit son camp, son combat ou ses convictions, reste un être humain.
Le 22 juillet, cette image AFP d’un combattant prorusse des environs de Donetsk a été reprise par plusieurs médias, dont le site web du Kiev Post, hebdomadaire anglophone ukrainien.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666274--
 
(Photo Bulent Kilic. AFP)


L'an dernier, un photographe de l'agence anglaise Reuters avait saisi un combattant de l’Armée syrienne libre donnant le biberon à un chaton recueilli à Alep, dans le quartier d’Al-Jdeideh, en août 2013.
 
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666287-a-free-syrian-army-fighter-feeds-a-cat-in-al-jdeideh-neighbourhood-in-the-old-city-of-aleppo
(Photo Ammar Abdullah. Reuters)
 
 
Sur la photo suivante, un soldat américain se laisse photographier lors d’une patrouille à pied dans le quartier d’Adhamiya, à Bagdad, le 7 décembre 2007.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666302-a-us-soldier-strokes-a-cat-as-he-takes-a-break-during-foot-patrol-in-baghdad-s-adhamiya-district
(Photo Reuters)
 
Un outil de propagande
 
Ce type d’images ne vient en revanche pas toujours d’une agence de presse. Elles sont aussi souvent issues de la propagande interne d’un mouvement. La première image montre un autre combattant de l’Armée syrienne libre, posant le 1er août 2012 à Alep, diffusée par Shaam News Network, bras médiatique de la rébellion.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666299-000_nic6120408
(Photo Shaam News Network. AFP)
 
 
La deuxième, non datée mais diffusée le 30 mai par le réseau de surveillance des groupes jihadistes SITE, représente Abu Huraira al-Amriki, un membre américain – comme l’indique son nom de guerre – du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaeda. Al-Amriki, qui était âgé d’une vingtaine d’années et avait grandi en Floride, s’est donné la mort dans la province syrienne d’Idleb en commettant un attentat suicide.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666279-000_was8659924
(Photo diffusée par l'AFP)
 
 
Au XXe siècle déjà 
 
 
Cette image prise lors de la guerre de Corée, en 52, montre le sergent américain Frank Praytor, du service de presse des armées, donnant du lait dilué à un chaton nouveau-né recueilli après que sa mère a été tuée par un autre marine, agacé par ses miaulements. L’histoire de ce militaire, et du chaton, est racontée par l’intéressé dans la revue des anciens combattants de Corée The Graybeards(pages 30, 31 et surtout 65 du pdf). La photo a été prise par un autre sergent de l’armée américaine, Martin Riley.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666318-e2wfl
(Photo Martin Riley)
 
 
Encore un peu plus loin dans l’histoire, cette photo répertoriée par les archives nationales américaines. Le caporal des marines Edward Burckhardt porte sur son casque un chat recueilli près de la base japonaise du Mont Suribachi,  à Iwo Jima, en février 1945.
 
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666323-iwojima
(Photo officielle du corps des marines) 
 
 
L’adoption d’animaux par les forces armées est un phénomène fréquent dans toutes les armées, et le croisement de deux des thèmes favoris d’Internet, les nazis et les chats, ne pouvait que s’épanouir sur Tumblr où l’on trouve notamment le fort riche naziswithcats.tumblr.com:
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  666923-chat
 
(Photo non datée)
 
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MessageSujet: Lazare Ponticelli, le témoignage du dernier poilu   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMer 06 Aoû 2014, 16:13

Lazare Ponticelli, le témoignage du dernier poilu
 
Marc QUATTROCIOCCHI et Johana SABROUX
 
http://www.liberation.fr/
 

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  667910-histoire-11novembre-ponticelli

 

Lazare Ponticelli, le dernier des poilus, ici un an avant sa mort. (Photo Michel Pourny. AFP)
 
 
Cet Italien, qui a combattu lors de la Première Guerre mondiale sous le drapeau français, est mort en 2008 à l'âge de 110 ans. Avant son décès, il a raconté à «Libération» l'engagement, les tranchées, les blessures et la mort.




Il est mort en 2008, à l’âge de 110 ans. Lazare Ponticelli, était le «der des ders», l’ultime poilu, celui à laquelle la France a offert des des obsèques nationales en mémoire des millions de combattants et de morts de la Grande Guerre. Pour Libération, quelques années avant son décès, cet Italien avait raconté sa guerre au micro. Ce récit expose ses souvenirs, mille fois racontés, et polis et repolis par la mémoire collective. On y entend la voix et l’accent de cet homme, encore énergique, parfois secoué par l’émotion. La version en quatre épisodes proposée ici est un remontage d’un premier travail diffusé en 2008: la voix de Lazare Ponticelli est sous-titrée et illustrée par des images d’archives d’époque.
 
Episode 1: l’engagement
 
Ponticelli décrit la déclaration de guerre et ses errements d’immigré italien, qui ne voulait pas retourner en Italie car «on y mourait de faim, surtout dans les montagnes». Il s’engage alors dans la Légion étrangère et combattra pour la France.







Episode 2: les tranchées


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Dès la fin de 1914, Ponticelli est envoyé en Argonne, où il découvre les tranchées, le feu ennemi, les blessures. Il raconte comment il est allé chercher un blessé à la jambe coupée entre les tranchées. En épargnant au passage un soldat allemand. Il dit aussi franchement son dégoût d’une guerre inutile, sentiment qui revient avec constance dans ses récits.


 
Episode 3: la fraternisation
 
Lazare Ponticelli décrit un épisode de fraternisation avec des soldats autrichiens. Décidés à ne pas «se battre pour rien», les combattants baissent les armes. Le mouvement s’étend et provoque la colère des officiers. Pour punition, la compagnie de Ponticelli sera envoyée au feu à un autre endroit, face à des soldats d’élite, où très peu survivront.




Episode 4: Monte Grappa
 
Ponticelli finira la guerre dans les rangs de l’armée italienne. Il raconte ici sa blessure et son opération – avant d’être renvoyé au front, où il apprendra l’armistice.
 


 

Marc QUATTROCIOCCHI et Johana SABROUX
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MessageSujet: "La mémoire a blanchi le débarquement en Provence"   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 15 Aoû 2014, 09:10

"La mémoire a blanchi le débarquement en Provence"
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  5321329241625

Par Le Nouvel Observateur
 

Le 15 août 1944, près de 225.000 combattants issus des troupes coloniales répondent à l’appel du général de Gaulle, soit plus de la moitié du contingent français. Un rôle crucial qui tend à être de plus en plus commémoré.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7678374-la-memoire-a-blanchi-le-debarquement-en-provence 
 
Photo prise le 28 août 1944 à Marseille de prisonniers allemands internés au camp Sainte-Marthe sous la surveillance de tirailleurs algériens. ARCHIVES/AFP







"Nancy a le torticolis", "Gaby va se coucher dans l'herbe", "le chasseur est affamé"... Le 14 août 1944 au soir, la BBC à Londres confirme l’imminence du débarquement en Provence. Le coup d'envoi de l’opération "Dragoon", menée par les troupes américaines, anglaises et françaises est donné le 15 août, à 0h15, 70 jours après le débarquement en Normandie (le 6 juin). Le but de l’opération : prendre en tenaille l'occupant allemand pour le forcer à battre en retraite. La Provence est libérée en treize jours : du 15 août, avec le village de La Motte, à quelques kilomètres de Draguignan, au 28 août à Marseille (Toulon est libérée la veille).

L’opération rapide est une réussite grâce à l’intervention de près de 450.000 hommes dont environ 250.000 combattants français (contre 250.000 soldats allemands). Les combattants des troupes coloniales de l'Armée d'Afrique sont majoritairement représentés. En tout, près de 225.000 tirailleurs sénégalais et algériens, goumiers et tabors marocains, pieds-noirs, marsouins du Pacifique et des Antilles participent au débarquement en Provence.

Ils n’interviennent pas dès le 15 août, la majorité des troupes étant alors anglaises et américaines. L’ "Armée B" – le terme générique pour désigner le commando d’Afrique – débarque en Provence à partir du 16 août, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, avec "50% de combattants maghrébins, 30 % de Pieds-Noirs, 10% d’Africains et d’Antillais et 10% de métropolitains", selon l’historien Pascal Blanchard, spécialiste de la colonisation.
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7606679
 
Une commémoration qui va “gagner de l’importance”
 
Le travail de mémoire du débarquement en Provence, le deuxième après celui de Normandie, semble moins important que celle du 6 juin, "car c’est le second débarquement", explique Pascal Blanchard, "et ensuite parce que c’est un 15 août et que le cycle commémoratif est épuisé", entre les célébrations du 6 juin ou celles de la déclaration de la premième guerre mondiale, le 3 août 1914, et la commémoration de la bataille de la Marne dès le 6 septembre 1914.
 
"La mémoire a blanchi le débarquement", remarque Pascal Blanchard. "Les Africains ont été envoyés à l’Est de la France au moment de la libération de Paris car dire que les Maghrébins et les Subsahariens ont libéré la capitale n’était pas envisageable à l'époque", précise-t-il. Mais la commémoration du débarquement en Provence va gagner de plus en plus d’importance car il est lié à des enjeux identitaires en France: "Les commémorations existent pour parler du passé mais elles ont un impact dans le présent".
 
Pascal Blanchard assure que le processus commémoratif va évoluer avec une tendance à l’individualisation des soldats issus des colonies. Il cite alors l’exemple d’Hammou Moussik, un Marocain qui a servi le drapeau tricolore pendant la Seconde guerre mondiale et la Guerre d'Indochine. Le documentaire de sa série "Frères d’armes" (raconté par Jamel Debbouze) a été téléchargé "par un certain nombre de Marocains et de Français dont des jeunes maghrébins qui cherchent à connaître leur part de légitimité en France", explique-t-il. De même le film Indigènes du réalisateur Rachid Bouchareb (2006) est pris en exemple:
 
“La ferveur autour du film était inconcevable 10 ans auparavant. C’est possible maintenant grâce à une nouvelle génération d’acteurs “bankables” (Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem…,NDLR) qui se posent des questions”.
 
Une preuve pour Pascal Blanchard que les mentalités évoluent grâce à "une nouvelle génération d’historiens, qui ne sont pas nés dans un contexte de classicisme des institutions et grâce à un public qui s’intéresse à ces questions”.

“Parler de ces combattants lors des commémorations est de plus en plus important et sera traité de plus en plus avec des lectures critiques de la part des historiens car ils rentreront dans l’imaginaire collectif”.
 
Magali Judith - Le Nouvel Observateur


Dernière édition par Faï Tirà le Mer 11 Nov 2015, 13:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Août 1944 : un mistral de liberté souffle sur la Haute-Provence   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 15 Aoû 2014, 15:17

http://www.hauteprovenceinfo.com/
 
Août 1944 : un mistral de liberté souffle sur la Haute-Provence

 
HPI consacre dans son édition du jeudi 14 août un dossier spécial concernant le 70ème anniversaire de la Libération.





Août 1944, après avoir soufflé sur les plages de Normandie deux mois plus tôt, le vent de la liberté va chasser l’Occupant. Pour nous ce sera forcément le mistral de l’espoir renaissant. L’opération Dragoon déferlait sur les plages de la Riviera, et avec le concours de la Résistance et des forces françaises qui ont suivi l’appel de Londres qui avaient savonné la planche à l’ennemi, l’arrière-pays allait bientôt voir les libérateurs fouler la terre haut-provençale.

Pour commémorer ce grand moment qui redonnait du soleil au cœur des bas-alpins, Haute-Provence Info consacre jeudi 14 août (sortie anticipée exceptionnelle de notre hebdo) un dossier de 4 pages avec photos d’archives, documents d’époque, témoignages. De Sisteron, à Forcalquier, de Manosque aux vallées, retrouvez quelques étapes du périple libérateur.
 
A découvrir dans l'édition papier d'Haute-Provence Info du jeudi 14 août 2014 disponible chez votre marchand de journaux.
 


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MessageSujet: Les tirailleurs, une part de l’histoire du Sénégal   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeDim 17 Aoû 2014, 20:40

Les tirailleurs, une part de l’histoire du Sénégal (Ne les oublions pas...)



http://www.rfi.fr/
 
par Bineta Diagne


 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Debarquementprovencetirailleursbateauxenroute_0
 
Des tirailleurs africains, en route vers les côtes françaises, lors du débarquement du 15 août 1944 en Provence.DR / ECPAD



"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Senegal_432Sénégal



Le Sénégal a joué un rôle particulier dans le débarquement de Provence du 15 août 1944 : l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française était basée là-bas. C’est au Sénégal aussi que le premier corps de tirailleurs sénégalais fut créé le 21 juillet 1857 et rattaché à l’Empire colonial français. L’armée coloniale comprenait des combattants du Mali, du Burkina Faso et du Sénégal. Ils furent engagés aux côtés des Forces françaises dans la Première Guerre mondiale. Mais aussi dans la Seconde Guerre mondiale.

Comme lors de la Première Guerre mondiale, les tirailleurs sénégalais ont été un soutien important aux troupes qui ont libéré la Métropole. Pour ce qui concerne le débarquement de Provence, ils sont intervenus dès les premiers jours. La 9e Division d’infanterie coloniale, dirigée par le général Magnan, a débarqué le 18 août 1944 sur la petite plage de Cavalaire. A partir de ce point de chute, les unités se sont séparées : certaines se sont dirigées vers Marseille, d’autres vers Hyères et le littoral et enfin, un troisième ensemble d’unités a pris la route de Sallies-Pont, dans le Var. Les récits de ces opérations témoignent de combats difficiles qu’ont livrés les hommes de l’infanterie coloniale.

Parcours de héros 

Les Tirailleurs avaient aussi leurs héros. Les historiens citent souvent une série de noms, de personnages qui ont marqué cet épisode par leur sens du sacrifice et de la bravoure. C’est le cas du lieutenant Koli Yorgui, un officier tchadien qui fut parmi les premiers à rallier le front et a combattu en Syrie, Libye, Tunisie, Italie, en enfin en France.

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Koliyorqui_0


C’est le cas, aussi, du sergent Djanrébi, qui, le 19 août 1944, a fait échouer une puissante contre-attaque allemande près de Toulon. Il y a également Papa Guèye Fall, qui a fait une carrière militaire exemplaire. Déjà engagé lors de la Première Guerre mondiale, il intègre le 12e régiment des tirailleurs sénégalais en avril 1940. Il a participé à plusieurs combats avant de se faire capturer par les Allemands. Ce sont ses témoignages sur les conditions de détentions difficiles qui ont particulièrement marqué les historiens.

Des tirailleurs dans le maquis

C’est un aspect un peu moins connu, mais certains tirailleurs ont aussi soutenu les maquisards qui s’engageaient dans la lutte clandestine contre l’occupation allemande. Dans le Vercors, par exemple, parmi les près de 4 000 éléments qui avaient rejoint des Forces françaises de l’Intérieur, on comptait 52 Tirailleurs sénégalais. Celui qui a le plus marqué les esprits est, d’après les historiens, le Guinéen Bâ Addi Mamadou, qui faisait partie du 12e R.T.S., qui fut capturé par les Allemands… En captivité, il organise l’évasion d’un groupe de tirailleurs et participe, aux côtés d’un certain Marcel Arburger, à la création du premier maquis dans les Vosges.
 
 
Le parcours singulier de Mamadou Hady Bah dit « Addi Bâ » (1916-1943), tirailleur puis héros de la Résistance dans les Vosges. Oui, le personnage de Tierno Monénembo a existé... Pour revivre sa véritable histoire, découvrez le livre « Addi Bâ, le résistant des Vosges », d'Etienne Guillermond, éditions Duboiris, Paris, 2013. Plus d'infos sur : http://addiba.free.fr
 
 

 
Une part d'histoire délaissée par l'école


Aujourd’hui, il ne reste pas grand-chose de cette part d’histoire au Sénégal. L’histoire des tirailleurs est peu enseignée dans les écoles, à tel point que pour pallier le manque d’information délivré au niveau scolaire, le ministère sénégalais des Forces armées fait tourner tout au long de l'année un muséobus dédié à maintenir la mémoire des tirailleurs. Les deux conflits mondiaux sont enseignés en fin de cursus au collège et au lycée, en classe de 1ère et de Terminale. Les enseignants doivent insister sur les raisons du conflit et ses conséquences de manière générale. « La Grande Guerre a toujours été enseignée de manière globale. Il y a une portion congrue consacrée aux tirailleurs », regrette Mamadou Koné, secrétaire général de l’Association des professeurs d’histoire-géographie du Sénégal.
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MessageSujet: Hammou Moussik, marocain, 96 ans : "J’ai fait le débarquement en Provence"   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014, 09:14

Hammou Moussik, marocain, 96 ans : "J’ai fait le débarquement en Provence"
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  6671323447745
Par Nathalie Funes
 
 
Il y a 70 ans, Hammou Moussik débarquait en Provence. "Le Nouvel Observateur" l'a rencontré à Casablanca.
 
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7731146-hammou-moussik-marocain-96-ans-j-ai-fait-le-debarquement-en-provence 
 
Hammou Moussik devant sa maison à Casablanca. (Roberto Battistini / Mois de la Photo Paris 2014 /





  • "La mémoire a blanchi le débarquement en Provence"
  • Ces étrangers qui ont combattu pour la France





Hammou Moussik, 96 ans, a servi le drapeau tricolore pendant la Seconde guerre mondiale et la Guerre d'Indochine. Il a notamment participé au débarquement en Provence, dont on commémore le 70e anniversaire ce vendredi 15 août. Le "Nouvel Observateur" l'a rencontré dans sa maison de Casablanca. 
 
La légende familiale dit qu'il est né au début du siècle dernier, le jour où les troupes coloniales françaises sont entrées dans le douar, là-haut, dans la région d'Azilal, au coeur du Moyen Atlas marocain. Et que, ce même jour, les militaires ont tué "Moh", son père, un Berbère opposé au régime du protectorat. Personne, dans la famille, ne sait exactement quand cela s'est passé. Hammou Moussik ne connaît pas sa date de naissance.
 
 
C'est bien plus tard, en novembre 1941, quand il s'est engagé dans l'armée française, lui, le fils de résistant, que le médecin a décrété qu'il avait 23 ans. Il venait d'examiner ses dents. Sur sa carte d'identité, à la mention "né le", il est indiqué "01-011918". Pour tous ceux, au Maroc, qui ont vu le jour avant la création de l'état-civil, on a décrété que leur anniversaire tomberait chaque 1er janvier.
 
Sa guerre tient dans une enveloppe en papier
 
Hammou Moussik a aujourd'hui 96 ans. Peut-être plus, peut-être moins [Azilal, chef -lieu de la province du même nom, a été occupée par les troupes françaises en novembre 1916, ce qui placerait la date de naissance d'Hammou Moussik à cette époque]. C'est un vieil homme sec et vif, en djellaba, qui grimpe sans faiblir les étages de sa maisonnette, dans le quartier populaire de Sidi Othmane, dans le sud de Casablanca. Il vit chichement avec une de ses filles, Aïcha, sexagénaire toujours célibataire, il ne sait ni lire ni écrire, ne parle pas le français...

Mais il conserve dans le placard de sa chambre un morceau de velours rouge où sont accrochées les sept médailles que lui a données la France. La légion d'honneur, la médaille militaire, la croix de guerre 39-45 avec étoile de bronze... Hammou Moussik a servi dix ans et dix mois. Il a été envoyé sur le front tunisien en janvier 1943, il a participé à la libération de la Corse en septembre, aux combats de l'île d'Elbe en juin 1944, au débarquement en Provence au mois d'août, à l'occupation de l'Allemagne jusqu'en novembre 1945, et puis encore à la guerre d'Indochine en juin 1950, comme moqqadem aouel (sergent-chef).

Sa guerre tient à présent dans une enveloppe en papier. Il y a glissé son livret militaire, rempli à la main d'une écriture serrée, qui raconte mois après mois le "détail des services et mutations diverses" et sa carte du combattant qui lui vaut une retraite de 669 euros par an.
 
S'engager pour échapper à la misère
 
C'est un homme des montagnes, comme on dit de l'autre côté de la Méditerranée, qui a grandi sur des terres arides, à 1.300 mètres d'altitude. Fils unique d'une veuve, il gardait des chèvres, des moutons, des vaches, cultivait un peu de blé et d'orge. Chaque année, se souvient-il, une campagne de recrutement était organisée par l'armée. Il a décidé un jour de s'engager parce qu'à Tamerzoukt, où il habitait, "il n'y avait pas de travail". 

Au début de la Seconde Guerre mondiale, ils sont 90.000 Marocains à avoir rejoint, comme lui, l'armée française, pour échapper à la misère ou parce qu'ils avaient été désignés par le caïd. Hammou Moussik intègre les goums, ces unités d'infanterie légère, essentiellement composées de Berbères de l'Atlas et alors chargées de la sécurité intérieure [Hammou Moussik faisait partie du 60egoum. En dehors des goums, répartis dans des Tabors, eux-mêmes réunis dans quatre Groupes de Tabors marocains (GTM), il y avait aussi quatre régiments de spahis (cavaliers) et dix régiments de tirailleurs (infanterie)]. Personne ne le prévient qu'il devra peut-être partir au combat.

 
Portrait d'Hammou Moussik, l'un des 50 portraits de la série "Frères d'armes", de Pascal Blanchard et Rachid Bouchareb.
 
En novembre 1942, le débarquement anglo-américain à Alger précipite les choses. L'Armée d'Afrique est levée. Le 2e GTM (Groupe de Tabors marocains), dont Hammou Moussik fait partie, est envoyé au front. Ce sera l'une des des unités d'infanterie les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale.

A l'hiver 1943, Hammou Moussik se retrouve dans les montagnes tunisiennes, face aux divisions allemandes, avec un attirail de fortune, une djellaba, de vieilles chaussures "dont les clous sortaient", un fusil qui date de la fin du XIXe siècle (les fameux mousquetons Berthier), pratiquement rien à manger, "quelques morceaux de pain, un peu de pâtes". C'est seulement pour le débarquement en Corse, quelques mois plus tard, que sa troupe recevra des Américains des équipements de "vrais soldats". Un treillis, un casque, des gants, des boîtes de sardines...

Les Alliés surnommaient les goumiers les sauvages en chemise de nuit, raconte Christophe Touron, ancien professeur d'histoire au lycée Lyautey de Casablanca et coauteur d'"Ana ! Frères d'armes marocains dans les deux guerres mondiales" (Senso Unico). C'étaient des troupes de choc, souvent employées sur des terrains escarpés, pour des opérations de rupture de front, des combats difficiles." 

Pour libérer Bastia, une fois débarqués en Corse, les goumiers passent par le col de Teghime. Douze heures de marche dans la nuit, sous la pluie, à glisser sur une terre détrempée, avec sur les épaules une tente, une couverture, une pelle, un fusil. Certains doivent aussi se charger des caisses de munitions. Les mulets ne sont pas assez nombreux. Deux heures après leur arrivée, les Allemands commencent à bombarder. Hammou Moussik voit ses premiers morts. Il y en a 41 au sein du 2e GTM. "A l'époque, on n'y faisait pas attention", dit-il.

L'hiver est l'un des plus froids du siècle

Après le débarquement en Provence, l'année suivante, les goumiers libèrent Marseille en surgissant des hauteurs de la ville, partent vers le nord-est, remontent la vallée du Rhône, tombent dans ce qu'on a appelé le "calvaire des Vosges". L'hiver est l'un des plus froids du siècle. Le vent est glacial. La neige a tout envahi. Hammou Moussik y décroche une de ses médailles. Il "s'est particulièrement distingué au combat de Ramonchamp, le 8 octobre 1944, indique sa citation, contribuant par son action personnelle à la mise en fuite d'un détachement allemand et à la capture de sa mitrailleuse". 

Il quitte les Vosges avec les pieds gelés, comme des dizaines de soldats marocains, et un arrêt d'un mois et demi dans un hôpital de Dijon.

Les combats de trop auront été ceux d'Indoch
ine. "Cette guérilla, où l'ennemi surgissait de partout, derrière chaque coin d'arbre, chaque rizière", où la chaleur humide vous prenait la tête en étau, où on ne pouvait boire que du vin, parce que l'eau, infestée d'amibes, vous tordait le ventre.
Le Viêt-minh pousse les soldats marocains à abandonner une guerre coloniale qui, leur clame-t-il, n'est pas faite pour eux. Ils hurlent en arabe à travers des haut-parleurs, font passer des tracts. Des dizaines de goumiers désertent.
 
Là-bas, on a connu la misère", résume, laconiquement, Hammou Moussik.
 
A son retour, il est "tellement fatigué" qu'il quitte l'armée, rejoint la police de Casablanca, et ne dit plus un mot sur ses batailles. Oublié en France, mal vu au Maroc pour avoir combattu au service de l'ancien pays colonisateur [le protectorat français a duré de 1912 à 1956], il cache ses médailles. "J'étais adulte la première fois que je les ai vues", raconte Mohamed, son fils aîné, professeur d'arts plastiques à la retraite.
 
Maintenant que vous avez combattu, "vous devez repartir chez vous"
 
Ce n'est qu'à la fin des années 1990 qu'il commencera à être invité aux cérémonies de commémoration et ce n'est qu'en 2007, un an après la sortie du film "Indigènes", de Rachid Bouchareb, que sa pension sera alignée sur celle des combattants français. Il touchait alors dix fois moins.
 
Beaucoup de goumiers, de spahis et de tirailleurs sont morts sans que leur retraite soit réévaluée et avec l'impression que la France les avait trahis", raconte Driss Maghraoui, professeur d'histoire et de relations internationales à l'université Al Akhawayn de Casablanca.
 
7.000 soldats marocains ont été tués pendant la Seconde Guerre mondiale, 30.000 blessés et plus de 18.000 faits prisonniers *. Quand ils partaient au front, les goumiers avaient l'habitude de chanter "Zidou l'goudem" ("Allez, en avant"). A la fin, la chanson disait : maintenant que vous avez combattu, "vous devez repartir chez vous".

Nathalie Funès - Le Nouvel Observateur

 
14 000 anciens soldats marocains sont encore vivants. L’antenne marocaine de l’ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerre), dirigée par Bernard Paquelier, dispose d’un budget annuel d’intervention de 1,8 millions d’euros pour fournir notamment aux vétérans des soins médicaux, des médicaments et des prothèses.

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  7517857
 
La photo d'Hammou Moussik est extraite du livre "Corse 1943. Les combattants de la liberté", de Roberto Battistini et Marie Ferranti (Albiana/Two-B/DMPA)
 
 
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MessageSujet: [Provençal] Lou Desbarcamen en Prouvènço / Le Débarquement de Provence    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeSam 23 Aoû 2014, 11:26

[Provençal] Lou Desbarcamen en Prouvènço / Le Débarquement de Provence
 
 http://www.geneprovence.com/


Écoutez la lecture en cliquant sur la flèche orange ci-dessous :





L’ACABADO TANT ESPERADO se debanè alor que ma maire èro dins si 7 an. Nous countavo, que quouro li American liberèron Miramas lou 23 d’avoust de 1944, fuguèron counfoundu de liuen emé li sóudard alemand, coume i’agrado se souveni d’ùni temouin d’aquelo arribado.


Ma maire nous disié :

« Après lou boumbardamen dóu 6 d’avoust de 1944 sus lou triage de Miramas e sa vilo, partiguerian se recata à Pont-de-Rhaud dins lou mas de moussu e madamo Gachoun, uno bastido di contro-vènt pinta de blu. Lou 23 d’avoust, jougavian pèr carrairo emé d’amigo (i’avié ges de veituro coume vuei) quouro veguerian arriba uno coulono de sóudard à pèd e de càrri arma. Preso d’uno bello petocho e fasènt d’òli, courreguerian vers nosto famiho dins lou mas en bramant : “Lis Alemand ! Lis Alemand arribon !” Lou charpin prenguè tóuti ! Fin finalo, noun èron lis Alemand mai lis American qu’arribavon pèr nous deliéura. Après tout lou mounde, plen de gau, sourtiguè de l’oustau pèr vèire enfin passa aquéli troupo tant esperado. »


Mou paire, éu, èro dins si 9 an en 1944 : pèr carriero, après la Liberacioun, li troupo aliado cercavon e arrestavon li poussìbli coulabouraire. Moun paire nous conto :

« Ère encaro recata emé la famiho dins un mas de Pont-de-Rhaud quouro lis American arribèron. Vouguère alor tourna en vilo. Aviéu aganta la routo di Chiroun que veguère li proumié FFI (Forço franceso de l’interiour). Arrestavon de femo e se fasien mestié de li toundre. A la coumuno (ounte i’a lou poste de pouliço de vuei), tout procho moun oustau, lou conse-dóutour Quercy e d’autre èron deja entre si man. Es alor que Mounsegnour Chalve, qu’èro panca mounsegnour mai respounsable dóu seminàri de Fontlongo e ancian capelan de Miramas, intervenguè. Èro gramaci soun ajudo que si prouteiciouna endurèron ges de mau-tratamen e que res fuguè tuia nimai ! »
Martino Bautista
*
LE DÉNOUEMENT TANT ATTENDU se déroula alors que ma mère était âgée de 7ans. Elle nous racontait que les Américains libérèrent Miramas ce 23 août 1944, furent confondus au loin avec des soldats allemands, comme aiment se souvenir certains témoins de cette arrivée.


Ma mère nous disait :


« Après le bombardement du 6 août 1944 sur le triage de Miramas et sa ville, nous partîmes nous réfugier à Pont-de-Rhaud dans la ferme de M. et Mme Gachon, une bastide aux volets peints en bleu. Le 23 août, nous jouions sur la route avec des copines (il n’y avait pas encore la circulation comme aujourd’hui), lorsque nous vîmes arriver une colonne de soldats à pieds et des chars. Prises d’une grande peur et toutes tremblantes, nous courûmes vers nos familles dans la ferme, en hurlant : “Les Allemands ! Les Allemands arrivent !” Inquiétude générale… Finalement ce n’étaient pas les Allemands mais les Américains qui arrivaient pour nous libérer. Alors tout le monde, rempli de joie, sortit de la maison afin de voir passer ses troupes tant attendues. »


Mon père, lui, était âgé de 9 ans en 1944 :


Dans les rues de la ville, après la Libération, les troupes alliées recherchaient et arrêtaient les éventuels collaborateurs. Mon père nous raconte :


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Avenue-istres-miramas-300x209
Le trou est à l’emplacement de la maison familiale après les bombardements du 6 août 1944 sur le triage de Miramas. DR.

« J’étais encore réfugié avec ma famille dans une ferme de Pont-de-Rhaud lorsque les Américains arrivèrent. Je voulus alors retourner en ville.j’étais arrivé à la route des Chiron quand je vis les premiers FFI (Forces françaises de l’intérieur). Ils arrêtaient des femmes et ils étaient en train de les tondre. Arrivé à la mairie (l’actuel commissariat), à deux maisons de chez moi, ils y avaient arrêté le maire Quercy et d’autres. » C’était alors qu’intervint Mgr Chalve, qui n’était pas encore Monseigneur mais responsable du séminaire de Fontlongue et ancien curé de Miramas. C’était grâce à son aide qu’aucun de ses protégés ne subira de sévices et qu’aucun ne fut tué non plus ! »
Martine Bautista
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MessageSujet: Les Archives départementales des Alpes de Haute-Provence inaugureront leur nouvelle exposition « 14 » et « Désiré Sic combattant bas-alpin » jeudi 4 septembre 2014 à 18 heures dans leurs locaux.   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 01 Sep 2014, 21:25

Les Archives départementales des Alpes de Haute-Provence inaugureront leur nouvelle exposition « 14 » et « Désiré Sic combattant bas-alpin » jeudi 4 septembre 2014 à 18 heures dans leurs locaux.


Bien que département de « l’arrière », les Basses-Alpes ont néanmoins été marquées par la première guerre mondiale, de par la mobilisation de ses forces vives, de par ses conséquences humaines…Le département a proportionnellement compté bien plus de morts que la grande majorité des départements français, deux fois plus par exemple que dans les Bouches-du-Rhône.


L’une des originalités du projet des Archives départementales est de mettre en avant les « images » de la guerre, grâce à la collecte de fonds photographiques engagée depuis 2011, en particulier auprès des jeunes publics ; une autre est de suivre en « fil rouge » l’histoire de 100 combattants bas-alpins, des hommes les plus simples aux hommes les plus illustres comme le jeune Jean Giono, ainsi que le sort des 871 mobilisés de la classe 1914 tout au long de la guerre.


En 1918, le bilan est lourd pour ceux qui ont eu 20 ans en 14 : 227 ont été tués lors des combats, 35 sont morts de maladie ou suite à des accidents, 306 ont survécu à leurs blessures, 58 ont été faits prisonniers.
Une exposition à voir du lundi au vendredi de 9h à 17h 2 rue du Trélus à Digne-les-Bains -


http://www.archives04.fr/jlbweb/Archives%2004/Portail%2015.htm




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MessageSujet: Peyroules Urgent Année du centenaire de la guerre 1914/18   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 11:50

Année du centenaire  de la guerre 1914/18




Pour rendre hommage, aux morts et combattants de la Commune de Peyroules, lors de la guerre 14/18, nous recherchons les noms et/ou photos et documents dont peuvent disposer les familles afin de faire un article sur le prochain bulletin municipal.

Merci d’avance d’adresser vos documents à la mairie de Peyroules avant le 1er décembre 2014.

Tous vos documents vous seront restitués après utilisation.

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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 16:04

j'ai bien reçu votre message je sais que mon grand père Alexandre Isnard  a combattu  pendant la guerre de 14-18 il a meme  été blessé  au bras  gauche mais je n'ai aucune photos de lui pendant cette période il était chasseur alpin je l'ai su car j'ai regardé son livret  militaire sur internet pour sa blessure c'était en  1915 le 25juin en alsace je ne sais rien d'autre il n'en parlait jamais amitiés.
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 16:58

J'ai déjà donné une photo à la mairie d'un Isnard, c'est peut-être lui je regarderai.
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 17:01

merci beaucoup si c'est mon grand père  je serais très contente
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 18:05

Ce week-end je regarde et demande à Roger.
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 19:47

si il y a un doute essayer de la scanner sur le forum je pourrais peut etre   le reconnaitre
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 20:08

ok je vais me renseigner
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 23 Sep 2014, 20:15

merci beaucoup
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeJeu 25 Sep 2014, 10:02

le père de Jeanne s'appellait   Joseph Simeon Isnard il était  le frère de mon grandpère  Alexandre Isnard  il s'est marié avec Victorine  Collomb   sœur de ma grand mère  Alexandrine(les deux frères ont épousés  les deux sœurs)j'ai retrouvé  son relevé militaire
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MessageSujet: Radio Verdon nous parle des expositions sur la grande guerre , Archive départementale    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeJeu 25 Sep 2014, 20:37

Radio Verdon nous parle des expositions sur la grande guerre , Archive départementale



Rédigé par Verdon-info  


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MessageSujet: Addi Bâ Mamadou, soldat émérite de la 2eme guerre mondiale   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 21 Oct 2014, 19:13

http://etiguil.free.fr/textes/textes_addi.html


 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Fa-addi-ba-mamadou_2






Addi Bâ


 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Addi_05


Addi Bâ Mamadou (de son vrai nom : Mamadou Hady Bah) né à Pelli-Foulayabé, commune de Bomboli, en Guinée le 25 décembre 1916 et mort le 18 décembre 1943 à Épinal en France, et appelé par les Allemands le « terroriste noir » (Der schwarze Terrorist) est une figure de la résistance française, membre du premier maquis des Vosges.




 Biographie


Arrivé en France en 1937-1938 dans la famille d'un percepteur colonial, Addi Bâ séjourne un an à Langeais en Indre-et-Loire avant de rejoindre Paris. Il s'engage dans l'armée française en 1939 où il fait partie du 12[size=13]e
régiment de tirailleurs sénégalais. Fait prisonnier, il parvient à s'échapper et rejoint avec d'autres le maquis des Vosges ; il est arrêté le 18 novembre 1943 par les Allemands lors de l'attaque du maquis du camp de la Délivrance. Torturé, il ne parle pas. Il est fusillé le 18 décembre 1943 à Épinal sur le plateau de la Vierge, en même temps que le chef du maquis Marcel Arburger.
Il reçoit le 13 juillet 2003 la médaille de la Résistance à titre posthume.
En 2010, l'ex-footballeur Lilian Thuram consacre un chapitre à Addi Bâ dans son ouvrage Mes étoiles noires (portant sur les grandes personnalités noires de l'Histoire). Des extraits de ce chapitre sont publiés le 4 septembre 2010 dans le journal L'Humanité, rubrique « Portraits de résistants ».
Sa vie a été racontée, d'une manière romanesque, par Tierno Monénembo dans son roman le Terroriste noir, paru aux éditions du Seuil, en 2012.
En septembre 2013, Etienne Guillermond publie Addi Bâ, Résistant des Vosges, aux éditions Duboiris, le résultat de dix années d'enquêtes sur les traces du jeune Guinéen.
Une rue de Tollaincourt et une autre de Langeais honorent sa mémoire.


 




Le parcours singulier de Mamadou Hady Bah dit « Addi Bâ » (1916-1943), tirailleur puis héros de la Résistance dans les Vosges.
Oui, le personnage de Tierno Monénembo a existé... Pour revivre sa véritable histoire, découvrez le livre « Addi Bâ, le résistant des Vosges », d'Etienne Guillermond, éditions Duboiris, Paris, 2013.
 
Plus d'infos sur : http://addiba.free.fr
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MessageSujet: Centenaire de la Grande Guerre Mondiale   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMer 29 Oct 2014, 08:09

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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 04 Nov 2014, 14:57

A l'occasion du centenaire de la Guerre 14-18, la Maison Nature & Patrimoines labellisée par la "mission centenaire" ouvre les festivités lors du week-end de commémoration national du 11 novembre (du 8 au 11 novembre) . A cette occasion, cérémonie, conférences, expositions mais aussi bal des années 1910 rythmeront le week-end ! A vos agendas !
L'association Verdon-info rappelle que les affiches des animations que l'on nous communique sont mis sur le site www.affiches-verdon.info


Les animations de la Grande Guerre à Castellane

 
 Rédigé par Verdon-info


A l'occasion du centenaire de la Guerre 14-18, la Maison Nature & Patrimoines labellisée par la "mission centenaire" ouvre les festivités lors du week-end de commémoration national du 11 novembre (du 8 au 11 novembre) . A cette occasion, cérémonie, conférences, expositions mais aussi bal des années 1910 rythmeront le week-end ! A vos agendas !
L'association Verdon-info rappelle que les affiches des animations que l'on nous communique sont mis sur le site www.affiches-verdon.info

 
Affiche animation centenaire de la guerre 14-18 - Verdon-Annonces

La Maison Nature & Patrimoines et la Mairie de Castellane proposent des animations pour la commémoration du centenaire de la Guerre 14-18 qui auront lieu du samedi 8 au mardi 11 novembre 2014. Les...
http://www.affiches-verdon.info/2014/10/affiche-animation-centenaire-de-la-guerre-14-18.html
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MessageSujet: Commémoration 2014 Guerre 14-18   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 11 Nov 2014, 19:27

Saint André les Alpes : Les enfants ont été les acteurs principaux de cette commémoration 2014


 

 Rédigé par Verdon-info

Saint André les Alpes : Les enfants ont été les acteurs principaux de cette commémoration 2014
Les enfants de l’école, accompagnés de la directrice Agnès Roux ont ajouté à l’émotion lors de la cérémonie du 11 novembre. Aux côtés du Maire, Serge Prato, des porte-drapeaux des anciens combattants, des Conseillers Municipaux, du Principal du Collège, des pompiers, de la gendarmerie et de la population présente malgré la pluie ininterrompue, ils ont récité un magnifique poème de Boris Vian : « Le temps de Vivre » (poème qui sera posté demain sur Verdon-Info dans la page poésie*) et chanté trois couplets de l’hymne national. Le Maire les a remerciés en les invitant à revenir à chaque commémoration « maintenant qu’ils connaissaient les trois couplets de la Marseillaise» et a lu le discours de Kader Arif, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants : « Il nous appartient surtout aujourd’hui, à tous et à toutes de nous souvenir de ce 11 novembre 1918, de cette paix que chacun de nos concitoyens croyait éternelle. Du courage de nos soldats, de la volonté de notre pays, des souffrances partagées des Français durant quatre années. De la force de la République qui jamais ne plia et du triomphe de ses valeurs. De nos soldats tombés ces dernières années sur le théâtre d’opérations extérieures pour perpétuer l’héritage de leurs aînés ». Une belle cérémonie, avec un voile de grisaille s’accordant bien avec la solennité et la tristesse de l’instant, pour une commémoration digne et poignante.
Odile Boetti

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_e196f1_p1260177
 

 

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"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_94f550_p1260179"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_064884_p1260169
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MessageSujet: Castellane le Bal retro pour le centenaire de la Grande Guerre    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 11 Nov 2014, 19:31

Castellane le Bal retro pour le centenaire de la Grande Guerre

 
 
Rédigé par Verdon-info
 
La première animation pour la commémoration du centenaire de la grande guerre organisée à Castellane était une soirée 1910 avec un bal en costume et annonce par le crieur du Verdon. Une affiche qui n'a semble-t-il pas vraiment motivé les Castellanais, il nous a semblé qu’ils n'étaient pas très nombreux à avoir franchi le seuil de la salle polyvalente. Mais ce n'est qu'une appréciation journalistique.
Pourtant, la troupe des Cabotins et leurs camarades avaient préparé la salle avec beaucoup de patience et de goût pour nous replonger dans l'ambiance du début du siècle. La sono nous donnait le la, les chansons défilaient, et la troupe commençait à nous montrer le savoir-faire chorégraphique avec leurs beaux costumes. Il est vrai que les puristes auraient peut-être trouvé que les pas et la technique n'étaient pas toujours dans le rythme de la coutume ancestrale. Cependant, la plupart de ces danses ne sont plus pratiquées dans le quotidien. Il faut donc se donner le temps de les appréhender.
 
La soirée restera fort chaleureuse, avec un partage de danse avec l'invitation du public à participer et à montrer son expérience à cette chorégraphie d'une autre époque. Le crieur du Verdon viendra nous réveiller la mémoire avec quelques brèves de comptoir : les naissances et les disparitions d'hommes et de femmes célèbres de l'année 1910. Une époque qui en aura connu des changements, des évolutions, et notamment pour exemple la démographie mondiale 1, 750 milliards, bien loin de nos 7 milliards actuels!

Une soirée joviale et agréable, la troupe aura un peu de difficulté à recruter des amateurs pour venir leur tenir compagnie sur la piste, mais je crois que je me répète. Il restait la bonne volonté et l'enthousiasme collectif qui permettront de dynamiser cette participation plutôt féminine, comme souvent dans ce genre de rencontre. Chacun aura pu montrer sa technique. L'important ici était le partage, la joie d'un moment musical et chaleureux, tant pis pour ceux qui n'avaient pas voulu se déplacer. Remercions toutes les personnes qui se sont investies dans cette rencontre musicale historique , c'est important de se souvenir , de se ressourcer, de voir les chemins parcourus et surtout parfois d'en tirer des leçons de vie.
 
 
 
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MessageSujet: Centenaire de la Grande guerre , animations Castellane    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 18 Nov 2014, 07:50

Centenaire de la Grande guerre , animations Castellane


 
Rédigé par verdon-info 

 
 

 
 

Castellane du 8 au 11 novembre des rendez-vous nous permettaient d’entrer dans la célébration du centenaire de la Grande Guerre. La Maison Nature et Patrimoine , L’association Pétra Castellana , mais aussi L’Association Généalogique des Alpes Maritimes , les élèves de Troisième du collège de Castellane , les Cabotins , les conférenciers Jean Luc Domenge , Christophe Martin et l’ensemble des autres partenaires ont ouvert la voie pour plusieurs années de restitutions historiques et partage instructif pour se souvenir. On aura l’occasion dans reparler.
Tout a commencé par le Bal 1910’s une rencontre conviviale pour nous rappeler les airs de l’époque , mais aussi des pas de danse souvent un peu différents de nos amusements actuels. Le crieur du verdon , lui était la avec sa voix grave et percutante pour nous parler des hommes et femmes célèbres qui ont ouvert des voies dans bien des domaines. Un siècle qui a connu une évolution impressionnante dans de multiples domaines . Une entrée en matière sympathique et conviviale avec une préparation studieuse et précise de la troupe des Cabotins et ses partenaires.
Le dimanche, la parole sera donnée à Jean Luc Domenge , le président de l’association Pétra Castellana qui nous parlera de la correspondance familliale de deux poilus avec leur famille. Une correspondance relativement nombreuse avec près de 2500 courriers. Une sauvegarde précieuse pour la restitution et l’analyse des correspondances au coeur de la guerre. Ici on ne parle pas de faits de guerre puisque les écrits pouvaient être censurés, mais des relations familles-poilus. On pourra apprécier aussi l'évolution de l’écriture du 2 août 1914 à mars 1919 où les hommes auront acquis une certaine aisance d’écriture due à la régularité de leur correspondance tous les deux jours. Les femmes, elles, avaient eu une instruction plus longue et avaient donc plus de facilité à cette exercice. Il est possible d’écouter un morceau de la conférence du 7 aout 2014 Thorame Basse (première partie )
 
 "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  10410




la deuxième conférence était proposé par Christophe Martin , le thème était : Ecrire une Biographie , une Histoire , des mémoires.
Ne pouvant être sur place nous avons contacter M Martin, il nous a écrit : “J'ai présenté lors de la conférence l'avancement du travail que j'effectue, soit un projet de livre sur la période de 1914-1918 à Castellane. J'ai présenté le fruit de mes recherches concernant les mobilisés et donné des statistiques concernant les tués, blessés, prisonniers etc, en les comparant avec les statistiques nationales. Je me base sur les correspondances de ma famille, car mon grand-père était l'un de ses poilus, mais aussi des correspondances de plusieurs familles. Cela me permet de connaître la vie sur le front mais aussi et surtout de la vie à l'arrière, à Castellane. Les livrets militaires mis en ligne sur le site des archives départementales m'ont permis de retrouver des histoires singulières de Castellanais pris dans la tourmente de la Grande Guerre. Le site mémoires des hommes met à la disposition de tous les archives des journaux des bataillons dans lesquels ont retrouve jour par jour, heure par heure, le déroulement des combats. En recoupant toutes ces informations (un vrai travail de détective) j'écris un Roman tiré de fait réels que j'espère présenter au printemps 2015. Ce roman est dans la lignée de mon activité de Biographe à voir sur www.biographe83.fr
Ma conférence a fait suite à celle de Jean-Luc Domenge qui a présenté les correspondances croisées de ses aïeux et les informations qui en découlent”.
Lundi on pouvait se retrouver dans deux expositions :
la première à la salle polyvalente , l’ Association Généalogique des Alpes Maritimes avait installé les panneaux des différentes recherches sur le département des Alpes Martimes , elle présentait aussi deux panneaux sur les recherches des poilus de Castellane et des hameaux environnants. Un travail commun entre les deux associations AGAM et Petra Castellana .

Les bénévoles présents pouvaient donner des renseignements, voire même proposer de sortir des documents sur les recherches. Si la recherche s'avérait un peu complexe, avec, par exemple, une localisation hors des départements 04/06 en laissant ses coordonnées on pouvait être contacté ultérieurement . Pour plus de renseignements se rapprocher de leur espace d’information
www.agam-06.org
La deuxième exposition se déroulait à la maison Nature et Patrimoine , là aussi , un travail commun avait été produit entre les élèves du collège de Castellane; l’association culturelle Petra Castellana par l’intermédiaire de son chargé de mission , Guillaume Dolo; la radio locale , radio Verdon , avec le travail de son animatrice Annabel Chauvet. On avait donc droit à deux expositions, une qui nous raconte l’histoire avec différentes sources audio , plus de 80 a précisé Annabel lors de l’inauguration: un gros travail collégial et personnel. Dans la salle voisine c’était une exposition plus traditionnelle avec des photographies, des textes explicatifs et des objets d'époque , plus une maquette des tranchés qu'Aurélien et Fabien nous présenteront voir la vidéo . Là aussi un travail commun instructif qui a montré une belle motivation des élèves et de leur professeur. On comprend ici que lorsque la motivation est présente , lorsque les savoir faire , les compétences peuvent être mises en avant , le travail commun ne peut être que productif et plaisant pour chacun.

Le professeur d'histoire-géographie Thierry Hervet a présenté le travail collaboratif entre le collège et la Maison Nature et Patrimoine par l’intermédiaire du chargé de Mission Guillaume Dolo. Ce travail d’étroite collaboration et de conseil technique a permis la construction performante des différents tableaux qui sont présentés au public et chacun peut en être fier. Le proviseur  M Charlet conclura cette inauguration en renouvelant lui aussi les remerciements à tous les participants pour le travail productif et assidu de chacun.
Le Maire , Jean Pierre Terrien, mettra bien en avant ce travail commun et la qualité des présentations qui pourra encore se partager avec d’autres classes. Il est vrai que l’histoire des poilus est parfois bien loin de nos préoccupations contemporaines , de nos vies actuelles relativement faciles quoi qu’on en pense. Il suffit de prendre un peu de recul pour comprendre que nous sommes tout de même dans un environnement privilégié. Ce devoir de mémoire reste utile pour ne pas oublier et garder en vue nos avantages actuels.
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_5df4f9_cabotin-castellane-7-copie"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_7ec1cd_cabotin-castellane-35"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_165b3e_expo-castallane-grande-guerre-4"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_240504_expo-castallane-grande-guerre-7"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_59d6bb_expo-castallane-grande-guerre-8"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_ded403_expo-castallane-grande-guerre-10"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_6d36b5_expo-castallane-grande-guerre-11"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_e86ee0_expo-castallane-grande-guerre-26"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_c4746d_expo-castallane-grande-guerre-13"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_835efe_expo-castallane-grande-guerre-16"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_c31c5c_expo-castallane-grande-guerre-27"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_1d40d4_expo-castallane-grande-guerre-29"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_8622ae_expo-castallane-grande-guerre-32
 
 
 
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Guillaume Dolo Chargé de mission a la  commémoration du centenaire de la première guerre mondiale à la Maison Nature et Patrimoine a répondu à quelques questions lors des commémorations du 11 novembre.
VI :Pouvez-vous nous donner les grandes lignes des préparatifs sur l'exposition 2014-2015 de l'association culturelle Petra Castellana en collaboration avec la maison nature et patrimoine ?
GD : Le projet de la commune de Castellane, concernant les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, a été labellisé en août 2013. Cette labellisation délivrée par la « Mission Centenaire », permet au projet de s’inscrire dans un cadre national et de prétendre à certaines subventions. La « Mission Centenaire », la région PACA ainsi que le Conseil Général des Alpes de Haute-Provence, ont ainsi contribué au financement du projet et permis sa réalisation.
A ce jour, et pour l’année 2014, plusieurs animations et évènements ont pu être organisés : lectures d’archives, expositions temporaires, conférences, bal populaire, atelier à partir de documents d’archive et projets pédagogiques.
Concernant l’exposition qui sera présentée dans le Musée du Moyen Verdon à partir du printemps 2015, l’association Petra Castellana travaille pour le moment à sa conception. Les premiers travaux de recherche et de collectage (objets, témoignages, documents sur la Grande Guerre) ont commencé à l’automne 2013. A partir du mois de mars 2014, l’association a été rejointe par une personne en service civique.
Depuis plus de 6 mois, l’association Petra Castellana travaille donc activement à la conception de l’exposition. Il a fallu définir une thématique, faire ressortir les différents axes abordés dans le parcours d’exposition, trouver / choisir et préparer les objets intéressants, rédiger et concevoir les panneaux d’exposition, définir les espaces …
La prochaine étape consistera maintenant à mettre en scène l’espace d’exposition : définition du sens de la visite, accrochage les panneaux, conservation / soclage et mise sous vitrine des objets et documents, gestion de l’éclairage, etc. Il s’agit aussi de concevoir du mobilier d’exposition (sièges, vitrines), et divers modules (diaporama, montage vidéo, montage sonore) pour rendre cette exposition agréable à la visite.
VI :Comment va se nommer cette exposition ?
GD : En fait l’exposition s’intitulera « Vivre au Pays pendant la Grande Guerre ».
Une grande partie des expositions sur la Première Guerre mondiale traitent exclusivement des Poilus, de la vie dans les tranchées et des combats. On a tendance à oublier l’importance de « l’arrière », des femmes, des enfants, des personnes âgées restées au « Pays », et qui ont eux aussi contribué à l’effort national.
L’idée de l’association était donc d’aborder en priorité cet aspect-là du conflit : par quels moyens les familles, les femmes, les enfants surmontent le départ d’un mari, d’un père ou d’un frère ? Comment l’économie locale, très agricole, se réorganise après la mobilisation des hommes valides ?
Bref, comment s’adapte la population castellanaise à la guerre et à ses conséquences ?
L’exposition traitera aussi nécessairement de la vie au front et l’expérience des tranchées, à travers le témoignage de Poilus castellanais et des communes alentours.
L’association s’est vue prêter plusieurs milliers de lettres datant de la Première Guerre mondiale, qui composeront la base de l’exposition et de son discours. Elles permettront d’aborder plusieurs thématiques : le Pays de Castellane pendant et après la guerre / La vie au front / La démobilisation / Les Morts pour la France / L’effort de guerre / Les femmes / Les enfants et l’école.
Concernant les objets exposés, nous sommes encore en train d’essayer de récolter des objets ou documents relatifs à la Première Guerre mondiale (du front ou de l’arrière), donc le choix n’est pas tout à fait arrêté.
VI : Les présentations autour du 11 novembre ne sont que les prémices des animations qui vont se dérouler tout au long de l’année 2015. Vous pouvez nous donner l’agenda de ces programmations ?
GD :Pour le moment la programmation est à l’étude, mais au printemps 2015, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition du Musée du Moyen Verdon, il y aura plusieurs animations, conférences, représentations théâtrales sur le thème de la Grande Guerre.
On propose aux visiteurs et aux habitants de participer à cette grande restitution par le prêt de documents et de matériel qu’ils auraient en leur possession. Quel est le retour de cette proposition ?
L’association Petra Castellana dispose heureusement d’un « capital confiance » intact. Les gens n’hésitent pas à donner, ou prêter des objets depuis plus de 20 ans maintenant.
En ce qui concerne les objets de la Grande Guerre, il s’agit le plus souvent de reliques d’un ancêtre disparu. Ces objets ont donc une valeur sentimentale très forte et les gens sont parfois réticents à les confier à un musée, ce qui est tout à fait compréhensible.
Néanmoins les habitants de la région ont répondu nombreux à l’appel de l’association. Nous disposons donc de photos, correspondances, équipements militaires, effets personnels, d’objets du quotidien de l’arrière, de matériel scolaire, etc.
Et bien sûr, nous sommes toujours à la recherche d’objets complémentaires.
Pour confier des objets à l’association il suffit de prendre contact avec son président Jean-Luc Domenge, un membre de l’association, ou simplement en mairie auprès d’Amandine Delarbre. Chaque prêt ou dépôt est accompagné d’une convention, signée entre l’association et le propriétaire des objets, permettant aux personnes de récupérer leurs biens dès qu’ils le souhaitent.
VI :Un travail de recherche et de restitution a été fait sur la commune de Thorame Basse . Y a-t-il une collaboration de prévue pour un travail collectif et de présentation ?
GD :Malheureusement, il n’y a pas vraiment eu de collaboration entre le projet de Thorame-Basse et celui de Castellane, pour une raison simple, les agendas n’étaient pas les mêmes. Le projet de Thorame-Basse s’est déroulé pendant l’été 2014, alors que celui de Castellane n’était encore qu’en phase de réflexion.
Néanmoins, Jean-Luc Domenge (président de l’Association Petra Castellana) a présenté une conférence pendant l’été à Thorame-Basse et l’association Petra Castellana en a profité pour participer à une visite officielle de l’exposition.
De notre côté, nous sommes actuellement en contact avec quelques habitants de Thorame-Basse susceptibles de prêter au Musée du Moyen Verdon, des objets pour l’exposition.
VI :La note sur le site maison nature et patrimoine nous annonce que des rencontres presse seront programmées au cours de l’année 2015 avec une implication de des radios locales radio Verdon, fréquence mistral mais aussi la presse nationale et régionale ainsi que la presse audiovisuelle telle que FR3. On suppose donc un impact médiatique et un suivi journalistique important. Une bonne chose pour le territoire, car ce n’est pas toujours le cas des animations locales. Quel est votre impression sur le suivi media sur notre territoire ?
GD :Tant que rien n’est fait, il est difficile de mobiliser la presse sur « du vent ». Je pense qu’il faudra attendre l’exposition « Vivre au Pays pendant la Grande guerre » pour espérer avoir une bonne couverture médiatique, et pour qu’il soit intéressant de faire venir la presse. L’inauguration de la prochaine exposition au printemps 2015 devrait en être l’occasion.
Pour le moment, nous constatons que la presse locale fait l’effort de relayer les informations (en tout cas ce fut le cas pour les journées des 8 au 11 novembre 2014), et nous avons impliqué plusieurs médias dans le projet Centenaire de Castellane, notamment Radio Verdon et son animatrice Annabel Chauvet, qui nous a été d’une grande aide.
Selon moi, l’unique difficulté des médias à traiter les actualités du Centenaire de la Première Guerre mondiale, c’est de réussir à faire le tri entre les différents projets. Presque chaque commune à un projet relatif aux commémorations, ce qui se traduit par une offre très abondante pour le public. Sans oublier le battage médiatique à l’échelle nationale, qui peut parfois donner le tournis (pas une journée se passe sans qu’un livre, un documentaire ou une nouvelle exposition ne traite de la guerre).
Cependant, je tiens à saluer les initiatives locales qui, malgré leur nombre très important, ont le mérite de « mobiliser » les habitants des différentes communes, de les réunir autour d’une histoire et d’un patrimoine commun, et en ce sens de jouer un rôle social
VI :On a aussi pu comprendre que des reportages vidéo pourraient être partagés sur les chaînes YouTube de l’Office de tourisme et de la Maison Nature et Patrimoine. On suppose donc que des réalisations seront possibles lors des différentes rencontres et mises à disposition pour le public sur les deux plates-formes pour permettre une sauvegarde historique. Peut-on avoir quelques informations sur cette implication ?
GD : Pour le moment nous n’avons pas trop discuté de ces aspects-là. Mais selon la forme et les thèmes abordés par ces reportages, il me semble possible de les intégrer aux différentes plateformes. Le site internet de la Maison Nature & Patrimoines dispose d’un onglet consacré au centenaire (http://www.maison-nature-patrimoines.com/mission-centenaire) dans lequel ces reportages pourraient avoir leur place.
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Mission Centenaire
La Mission Centenaire a été créée par le Gouvernementen 2012. Il a pour but de préparer et mettre en le programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre Mondiale sur la période 20...
http://www.maison-nature-patrimoines.com/mission-centenaire




biographe83 - Projet Castellane 14-18
Le site biographe83.fr est une vitrine de l'activité de Christophe Martin biographe à Hyères dans le Var.
http://www.biographe83.fr/index.php/projet-castellane-14-18
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeDim 30 Nov 2014, 10:18

bonjour à tous je voudrais savoir si l'exposition sur la Première guerre mondiale 1914-1918 à été fait sur Peyroules et si un bulletin  municipale à été publié pour parler de nos aieux  partis combattre Je serais intéréssé par ce bulletin car j'avais envoyé des documents photocopiés concernant mon grand père Alexandre Isnard. Amitiés à tous. M. Isnard
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeDim 30 Nov 2014, 10:48

Il y aura un bulletin qui sera distribué, il faut tél. à la Mairie pour qu'elle vous en fasse parvenir un.
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MessageSujet: Asta Vista   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeJeu 16 Avr 2015, 17:50

Asta vista le chantier école à Castellane


 

Rédigé par verdon-info

 

 

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_845fb5_11087946-777176155734197-7790121475562

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_fbd61e_11103032-777176205734192-3573379381500"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_656af5_11130361-777175925734220-6946716207970

On l'a déjà dit , la sauvegarde de notre patrimoine, de nos constructions anciennes est très souvent soumise à de multiples difficultés et la plus importante est de trouver des financements. Le montage de dossier est aussi une barrière toujours plus complexe et soumis à de nombreuses études elles aussi  coûteuses. Est-ce pour autant que tous les problèmes, les idées , les prérogatives sont positives et constructives pour la sauvegarde dans la majorité des cas sans doute que oui, mais ....

 

 

Ce qui peut nous inquiéter  est que tout cet administratif, toutes ces précautions, toutes ces études, qui dans les cas les plus simples n’ont pas de réels atouts, mais juste une confirmation de ce que la plupart des professionnels consciencieux pourraient nous donner. Seulement les règles nous obligent ou nous dirigent vers ses frais incontournables qui dans de nombreux cas n'aboutissent pas toujours à des travaux, le plus souvent, par des difficultés à trouver des crédits suffisants.

 

On a aussi pu communiquer sur les chantiers écoles, une alternative qui permet la sauvegarde de certaines constructions, de certains édifices avec un savoir-faire et surtout un partage et une convivialité certaines. Dans quelques jours, l'inauguration du chantier école de l'Association Alta Vista sera officialisée sur la commune de Castellane.

La commune nous communique une information sur une publication concernant ce sujet que je vous laisse découvrir.

 

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  98431161g

Un nouveau chantier-école du patrimoine d'Acta Vista - bati journal

Acta Vista est une association spécialisée dans les chantiers de formation aux métiers du patrimoine pour l'insertion professionnelle de personnes éloignées de l'emploi. Fondée en 2002, elle ...
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MessageSujet: asta vista   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMer 22 Avr 2015, 18:18

Asta vista le chantier école à Castellane , radio Verdon nous informe sur le projet ...


 
Rédigé par verdon-info
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_845fb5_11087946-777176155734197-7790121475562
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_fbd61e_11103032-777176205734192-3573379381500
 
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photos MNP

 
 
On l'a déjà dit , la sauvegarde de notre patrimoine, de nos constructions anciennes est très souvent soumise à de multiples difficultés et la plus importante est de trouver des financements. Le montage de dossier est aussi une barrière toujours plus complexe et soumis à de nombreuses études elles aussi  coûteuses.
Ce qui peut nous inquiéter  est que tout cet administratif, toutes ces précautions, toutes ces études, qui dans les cas les plus simples n’ont pas de réels atouts, mais juste une confirmation de ce que la plupart des professionnels consciencieux pourraient nous donner. Seulement les règles nous obligent ou nous dirigent vers ses frais incontournables qui dans de nombreux cas n'aboutissent pas toujours à des travaux, le plus souvent, par des difficultés à trouver des crédits suffisants.
On a aussi pu communiquer sur les chantiers écoles, une alternative qui permet la sauvegarde de certaines constructions, de certains édifices avec un savoir-faire et surtout un partage et une convivialité certaines.
l'inauguration du chantier école de l'Association Alta Vista à été officialisée sur la commune de Castellane. Un concept qui met en valeur l'apprentissage et la sauvegarde du patrimoine en associant plusieurs critères de financements , autofinancement  les subventions , le mécénat... Qui permet aussi de mettre en place des formations califience qui peut permettre à un retour en l'emploi ou à la création d'entreprise avec un pourcentage encourageant.
La commune  de Castellane nous communique une information sur une publication concernant ce sujet. La Radio locale , radio verdon , nous fait suivre l'interview de présentation deux éléments d'information utile et instructif en attendant la vidéo des discours  et le résumé de cette  présentation des premiers mois du chantier qui a été inauguré le 22 avril.
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  98431161g


Un nouveau chantier-école du patrimoine d'Acta Vista - bati journal


Acta Vista est une association spécialisée dans les chantiers de formation aux métiers du patrimoine pour l'insertion professionnelle de personnes éloignées de l'emploi. Fondée en 2002, elle ...


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MessageSujet: Vidéo des discours inauguration du chantier école les jardins de la tour ( Castellane )    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 24 Avr 2015, 11:53

Vidéo des discours inauguration du chantier école les jardins de la tour ( Castellane )


 
 
Rédigé par verdon-info 
 
 



Les discours : Le Maire de Castellane : Jean-Pierre TERRIEN - Le Directeur Délégué d’Acta Vista : Vincent NICOLLET & Charbel ABOUD Sous préfet de Castellane
 
 

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_dcd018_cp-castellane-22-avril
 

Castellane: Inauguration du chantier de la tour


Ce mercredi 22 avril à 11h, avait lieu l'inauguration du chantier des jardins de la Tour par Acta Vista, Bao Formation et la ville de Castellane. Le Maire de Castellane Jean-Pierre Terrien et le Directeur d'Acta Vista Vincent Nicollet, en présence de Monsieur le Sous Préfet Charbel Aboud, du Président de la Communauté des Communes Serge Prato , du Directeur de la CCMV Bernard Molling, de Céline Yordikian, Directrice de Bao Formation, du représentant de l'entreprise EIFFAGE, avaient organisé une visite du site avec l'équipe en formation et son encadrant technicien formateur, Jean-Michel Selva, suivie des diverses allocations des personnalités et d'un sympathique verre de l'amitié dans la salle du Conseil de la Mairie.
Ce projet de chantier école du Patrimoine a débuté le 9 février et a déjà bien avancé puisque diverses techniques ont déjà été abordées: échafaudage, enduit, coffrage, enduits extérieurs et intérieurs  etc. pour la restauration de la tour de base carrée, la maison et le cabanon où la dévégétalisation a été effectuée. Des vergers villageois ont été prévus sur certaines terrasses et des greffons ont été plantés dans les jardins de la tour.


Pendant les allocutions, Jean-Pierre Terrien citait les partenaires de cette opération d'envergure, car les frais engagés étant conséquent des dossiers ont été déposés auprès de l'Etat, la Fondation Patrimoine, la Région, le Conseil Général, la CCMV etc. L'autofinancement de la commune de Castellane se soldant tout de même à 90 000€, avec 81 380 € de participation de l'Etat.


Le Sous-préfet mettait l'accent sur l'importance de relier le passé le présent et le futur. Conserver le patrimoine en est un des moyens, en proposant des formations qualifiantes pour les jeunes avec une ouverture future vers l'emploi.
Il citait Baudelaire (au grand plaisir des inconditionnels dont nous sommes): "L'art doit être le miroir de la vérité"! Il ajoutait qu'il est besoin d'une synergie forte pour réussir un projet, ce qui est le cas dans cette entreprise commune. Le directeur d'Acta Vista prenait brièvement la parole pour remercier l'assemblée et les partenaires avant d'inviter les participants à se retrouver autour du buffet.      
 
Odile Boetti.
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MessageSujet: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 04 Mai 2015, 18:50

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai


 

Rédigé par Verdon-info

L'association Petra Castellana nous informe que  l'inauguration de sa nouvelle exposition "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", installée pour deux ans dans le musée du Moyen Verdon, projet qui a pu voir le jour grâce au soutien de la Commune de Castellane, du Conseil Départemental, de la Région PACA et de la Mission Centenaire.

 

L'exposition sera inauguré le  SAMEDI 9 MAI à partir de 16h30 avec un programme riche commençant avec une visite de l'exposition, puis des personnages interprétés dans le musée et dans les rues de Castellane, et enfin à 18h, un superbe spectacle "Pour l'exemple" de et par Félix Chabaud avec Renat Sette et Christiane Ildevert (contrebassiste).






Vivre au pays pendant la grande guerre , la nouvelle exposition de MNP de Castellane





 
Rédigé par verdon-info


 

 
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_08e0bd_equipe-mnp-2015




Les informations se lise  de gauche à droite :



- Lucas BERTHELOT, stage 6 mois à la Maison Nature & Patrimoines, missions accueil, renseignement, animations, travail sur le projet de mutualisation de la MNP avec l'Office de Tourisme, étudiant 2ème année de MASTER Gestion des Patrimoines architecturaux, artistiques et culturels à l'université de Quimper

- Clelia TOLEDO, stage 6 mois au musée du Moyen Verdon (association Petra Castellana), missions scénographie et mise en place de l'exposition du centenaire de la Guerre 14, animations, outils pédagogiques (livret de visite) et travail sur le projet de nouvelle scénographie du musée, étudiante en 2ème année de MASTER pro Art de l'exposition et scénographie, université de Lorraine, Metz

- Pierre-Emmanuel GARNIER, stage 6 mois à la Communauté de Communes du Moyen Verdon, missions inventaire des collections du musée du Moyen Verdon et projet de réaménagement des réserves du musée (amélioration rangement et gestion, conservation des objets, projet extension), projet du label Musée de France, étudiant en 2ème année de MASTER Valorisation des Patrimoines économiques et culturels à l'Université de Nantes.



Pauline Oliveira, chargée de projet Maison Nature & Patrimoines
Amandine Delarbre Amandine DELARBRE Chargée de mission Culture, Tourisme et Patrimoine Attachée de Conservation du Patrimoine --
L'Association Pétra Castellana, ce sont des hommes et des femmes passionnés et motivés, ce n'est plus à démontrer les faits sont là , il suffit de venir apprécier les résultats dans de multiples domaines, où ils se sont investis, lors des multiples manifestations publiques et autres rencontres. Derrière ces résultats, il y a un président , un bureau , un CA ,  des bénévoles, des stagiaires , des salariés, impossible de faire de différences. 

Ils montrent que le travail ensemble , que la coordination,  le partage , le suivi coopératif ouvre des portes  et quelles portes que de joie , que de savoir , que de connaissances qui se montrent , qui  se communiquent  un plaisir communicatif immense.



On propose de mettre un nom sur l'équipe des stagiaires et des salariés , vous  en serez plus en regardant la photo qu'ils ont eu l'amabilité de nous faire suivre. Pour toutes les informations complémentaires des membres de l'association , les derniers scoups de la Maison Nature et Patrimoine, il suffit de parcourir leur site internet.

Un merci particulier à Amandine pour son sens de la communication locale  


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Maison Nature & Patrimoines - Actualités
Ouverture : la Maison Nature réouvre ses portes le 11 avril prochain. Durant toutes les vacances de Pâques nous serons ouverts tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Ne manquez pas nos ...
 








Ouverture : la Maison Nature réouvre ses portes le 11 avril prochain. Durant toutes les vacances de Pâques nous serons ouverts tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Ne manquez pas nos ..

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http://www.maison-nature-patrimoines.com/






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Photos Denise Reboul
 
Vivre au pays pendant la grande guerre.

L’exposition est ouverte c’est le moment de prendre le temps de la visiter.
 Le 9 mai ,c’était l’inauguration. Un travail collégial qui nous montre la vie au début du siècle dernier, que de changements nous avons traversés, que d’évolution dans tous les domaines. L’évocation de ces périodes de début de conflit nous montre , nous démontre , nous rappelle qu’il faut être vigilant , tolérant , proche de nos concitoyens, trouver les solutions à nos problématiques et si possible ne pas trop en créer.

 
Une exposition de grande qualité, un travail important , de recherches, de coordinations, de transmissions d’informations et bien d’autres choses encore qui ont du être mises en commun pour ce résultat final instructif , attrayant et visuel. Les nombreux visiteurs présents à l’inauguration  de cette nouvelle exposition montre bien l’attrait du public pour le travail de l’association Petra Castellana et ses nombreux partenaires et bénévoles collaborateurs que le président, Jean Luc Domenge,  a remercié dans son discours. Le  Maire , Jean Pierre Terrien , a insisté sur tout ce travail et la qualité de ces présentations, et a annoncé les futures animations sur le même thème ( voir et écouter la vidéo , elle est là pour cela )

 
La suite sera un pur plaisir des yeux , des oreilles , des sens , où l’humain était mis au premier plan , mais aussi les stratégies de guerre qui n’apportent que souffrance, que malheurs, désolation. 

Tout le monde doit le savoir , mais le dire artistiquement est un travail judicieux qui met les sentiments bénéfiques à fleur de peau et pourquoi pas,  donne encore plus d’idée positive sur le partage , la tolérance , la vrai humanité simple et fraternelle. Un spectacle à voir et à revoir.

 
Je vous laisse consulter  le PDF de présentation de cette oeuvre, des courts extraits sont sur la vidéo. Je remercie une nouvelle fois Felix Chabaud , pour l’autorisation de publication qui montre un sens du partage hors du commun  
     
 
 
Le spectacle du Prélude a été interprété par
Chanson lou képi par Renat Sette , Joseph, le paysan : Jean-Paul GOLE, Marianne : Arlette ALESSANDRI, Francis,  l'instituteur : Robert LIONS ,Ordre de mobilisation général : Renat SETTE , Marcel : Michel TOCHE , Etienne maire : Robert GUES , Georges l'officier : Francis MARTEL, Angèle : Graziella  TALLENT,  Julie la bergère : Béatrice GIRAUD , Fanfan : Michel TOCHE  Adrien , le curé : Jean-Luc DOMENGE
 


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photos adressées par Murielle Soldano

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Web-SOUPE-AUX-LIVRES-Lausanne-080515


Pour l'exemple | éditions parole



Imaginaire le "Journal imaginaire du poilu Olivier C." fusillé, pour l'exemple, le 4 mars 1916 ? Imaginaire le "Prélude" qui, le 2 août 1914, voit réagir Marcel le bûcheron, Joseph le paysan ...





http://www.editions-parole.net/?product=pour-lexemple




/ob_4770dc_pre-lude-castellane-1.pdf




Les Textes du prélude promenade dans la ville avec interprétation



/ob_b5181e_dossier-20pour-20l-27exemple.pdf




Pdf Pour l'exemple
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MessageSujet: Animation généalogique au musée du Moyen Verdon (20juillet au 10 août)    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 13 Juil 2015, 21:03

Animation généalogique au musée du Moyen Verdon (20juillet au 10 août)

 
 
Rédigé par Maison Nature et patrimoine


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_b6d684_img-1707
Animation généalogique au musée du Moyen Verdon

Dans le cadre du projet Centenaire portée par la commune de Castellane et de l'exposition "Vivre au Pays pendant la Grande guerre" réalisée par le Musée du Moyen Verdon, nous vous invitons aux animations autour de la recherche généalogique : "Venez à la rencontre de vos ancêtres Poilus" au sein de la Maison Nature & Patrimoines. Organisées par l'association Petra Castellana en partenariat avec l'AGAM (Association de Généalogie des Alpes-Maritimes), vous pourrez apporter vos documents et en apprendre un peu plus sur un membre de votre famille parti au front. Pour cela, munissez-vous des Noms, Prénoms, dates de naissance et vos archives familiales (carnets de poilu, photos, lettres, etc ...).

Ces journées ont pour but d'aider ceux qui souhaitent retracer l'histoire d'un membre de sa famille mobilisé pendant la Grande Guerre.
La Maison Nature & Patrimoines à Castellane vous accueillera avec plaisir lors de ces animations de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h30.


Plus d’informations:

Maison Nature & Patrimoines
Place Marcel Sauvaire 04120 Castellane
04.92.83.19.23
www.maison-nature-patrimoines.com
Ouvert tous les jours jusqu’au 20 septembre
 
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Maison Nature & Patrimoines - Actualités
Ouverture : la Maison Nature & Patrimoines est ouverte tous les jours de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h30. En Juillet et Août, la Maison Nature & Patrimoines organise des sorties nature et des ...
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMar 14 Juil 2015, 23:26

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MessageSujet: 15-16... L’enlisement de Verdun la prochaine exposition aux archives départementale   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 14 Sep 2015, 11:06

15-16... L’enlisement de Verdun la prochaine exposition aux archives départementales

 
 
Rédigé par Verdon-info
 

 
 
 

 
 

 

15-16... L’enlisement de Verdun
 
C'est la prochaine exposition  des archives départementale de Digne les Bains sur la deuxième année du premier conflit mondial, marquée par la grande bataille de Verdun, qui débutant en février 1916 et  marqua tous les esprits des « pioupious » comme des civils.
Après les pertes colossales des premiers mois de la guerre, la mortalité diminue en 1915, année des percées et du « grignotage » selon le mot de Joffre, et fortement en 1916, malgré les grandes batailles. Tel est le cas, à partir de février 16, de Verdun, un symbole côté français car il faut « tenir », puis de la Somme, en juillet : 420 000 morts britanniques et 200 000 français.

Sur le front occidental, les soldats désormais se terrent et se protègent grâce à des dispositifs, actifs et passifs, de la mitrailleuse aux fils de fer barbelés. Le soldat possède une expérience de la guerre. Il est aussi mieux équipé et mieux soigné.

L’artillerie demeure la principale pourvoyeuse de la « grande faucheuse ». Mais la guerre de tranchées confère une place particulière aux armes blanches, en particulier au couteau, à l’origine de bien des mythologies, et à des armes nouvelles, tel le gaz, utilisé pour la première fois à Ypres par l’Allemagne.

L’attente est désormais pesante. Dans son trou ou sa tranchée, sa cagna ou son abri, en première ligne, en réserve, en instruction ou au repos, le poilu lit et écrit, tout comme, à l’arrière, sa famille, ses amis, ses « marraines » le font ; il bricole ; il photographie, dessine et parle aussi de sa guerre.

C'est aussi en 1915 que les classes 14 et 15, les plus grandes victimes de la guerre, montent en ligne et font l'expérience du feu : de la chair à canon !
C’est cette histoire que les Archives départementales ont l’ambition de raconter durant la deuxième année du Centenaire. Elle se déroule du 18 septembre au 31 août 2016




15-16 l'enlisement et Verdun - Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence

Les Archives évoquent la deuxième année du premier conflit mondial, marquée par la grande bataille de Verdun, qui débutant en février 1916 marqua tous les esprits, des " pioupious " comme des...


http://www.archives04.fr/a/187/15-16-l-enlisement-et-verdun/

http://www.archives04.fr/depot_ad04v3/articles/493/petit-journal
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeMer 11 Nov 2015, 13:30

 En ce jour de commémoration, une pensée pour tous ces poilus qui ne revinrent jamais du front. 
 


 




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ILS ÉTAIENT CAMARADES DE TRANCHÉES
Sur les traces de Louis Maufrais
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Martine VEILLET
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La suite de J'étais médecin dans les tranchées.
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En 2008 paraissait J'étais médecin dans les tranchées.
Retraçant son itinéraire de l'Argonne au Chemin des Dames en passant par Verdun et la Somme, le journal de guerre de Louis Maufrais – un document exceptionnel, illustré de photos de l'auteur et présenté par sa petite-fille, Martine Veillet – suscita un engouement considérable.


Martine Veillet était alors loin de se douter que ce livre donnerait naissance, quelques années plus tard, à une suite. Après avoir luJ'étais médecin dans les tranchées, des descendants de soldats évoqués par Louis Maufrais dans son journal proposèrent en effet à sa petite-fille de lui ouvrir leurs archives familiales.

De son côté, Martine Veillet décida de replonger dans celles de sa propre famille, ou sommeillaient encore bien des trésors cachés – correspondances, cartes postales et photos inédites.


Fondé sur les témoignages croisés de soldats et de leurs proches, Ils étaient camarades de tranchées s'articule autour d'une question lancinante : comment les poilus ont-ils fait pour survivre à l'horreur de la guerre ? Martine Veillet insiste notamment sur le rôle décisif joué par « ceux de l'arrière », autrement dit par les familles des combattants, ainsi que sur la place centrale que tint l'amitié entre soldats dans les tranchées.

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MessageSujet: Extrait de l'album d'Olivier Longre "Lettre à Jeanne"   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeDim 17 Jan 2016, 19:47

Extrait de l'album d'Olivier Longre "Lettre à Jeanne"
 
 


Olivier Longre a composé les dix morceaux de son album "Lettre à Jeanne" après avoir retrouvé, chez ses parents, une boite contenant une centaine de cartes postales et lettres, la correspondance de ses arrières grands-parents, Jeanne et Francis, depuis leur rencontre, leur amour, puis le départ de Francis à la guerre en 1914.


Amélie-les-crayons a souhaité offrir à son compagnon de route musicale et orchestrateur fétiche une chanson qu'elle a composé au piano presque spontanément après qu'Olivier lui ait raconté l'histoire de Jeanne et Francis.
Plus d'info sur : www.neomme.com (label)




Site de l'artiste : www.amelielescrayons.com  // www.olivierlongre.com


Site du projet : 
http://jeanneetfrancis.tumblr.com


Acheter la chanson (buy song) : https://neomme.bandcamp.com/track/let...


Acheter l'album (buy CD) : http://shop.neomme.com/product/lettre...


Télécharger l'album (download album) : https://neomme.bandcamp.com/album/let...

iTunes : https://itunes.apple.com/fr/album/let...


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MessageSujet: Départementales AHP : Lecture d’archives - salle polyvalente d’Entrevaux le jeudi 10 mars 2016 à 18 h 30   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 15 Fév 2016, 18:31

http://www.affiches-verdon.info/

 
Départementales AHP : Lecture d’archives - salle polyvalente d’Entrevaux le jeudi 10 mars 2016 à 18 h 30




"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Ob_5a3c00_2016-03-10-lecture-archives-d-sir


Les Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence organisent, en lien avec leur exposition1915-16...L'enlisement et Verdun, une lecture d'archives intitulée La guerre de Désiré Sic, combattant bas-alpin pendant la Grande guerre par la Mobile Compagnie.

Cette lecture sera organisée à la salle polyvalente d'Entrevaux le jeudi 10 mars 2016 à 18 h 30.

Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence


2 rue du Trélus
04000 Digne-les-Bains
04 92 36 75 00
archives04@cg04.fr

http://www.archives04.fr
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MessageSujet: Re: "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai    "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeLun 14 Nov 2016, 18:39

14-18 : “On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels”


De Investig'Action
 
Un film de Michel Collon & Denise Vindevogel. (Belgique, 2014)




En cette année anniversaire, les médias racontent « comment » a eu lieu la Première Guerre mondiale (dix millions de morts), mais jamais pourquoi. « Morts pour la patrie », proclament tous nos monuments officiels. 
Mensonge ! 14-18, c’était déjà une guerre du fric. Non seulement chez les « méchants » (Allemagne, Autriche), mais aussi chez les « gentils (France, Angleterre, Belgique…), le véritable enjeu était : quelle puissance dominera le monde et contrôlera ses richesses ?





  .

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MessageSujet: Prisonnier de guerre en Allemagne 14-18 Document témoignage   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeDim 20 Nov 2016, 19:27

Prisonnier de guerre en Allemagne 14-18 Document témoignage
 
Rédigé par Verdon-info

"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  A193


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  A194



"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  A195


À la médiathèque en Décembre 2016



Prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale en Allemagne
Le nombre de soldats faits prisonniers s’est élevé à un peu plus de sept millions pour l’ensemble des belligérants dont environ 2 400 000 par l’Allemagne

La situation des prisonniers de guerre de la Guerre 14-18 en Allemagne est un aspect du conflit peu abordé par la recherche historique. Tant il est vrai que tout ce temps passé en camps de prisonniers a entraîné chez bon nombre de ceux-ci une réflexion sur leur engagement et leur relation à la patrie.

Pierre Paul CHIARELLI, sous-lieutenant, fait prisonnier à St Mihiel près de Verdun le 18 novembre 1914, sera de ceux-ci, et passera 4 ans de captivité en Prusse Orientale : de Mayence à Neisse puis Weilburg. Il en rédigera, au risque de punitions sévères, un journal de bord d'une quarantaine de pages, agrémenté de quelques photos, qui s’avère être un précieux document sur la mentalité des soldats Français et Allemands durant cette période.



C'est la petite fille de Paul CHIARELLI qui a fait don à la Médiathèque de Barrême de ce précieux document (consultable sur place début décembre 2016). Les Barrêmois s'en souviennent, et pour cause, Anne Joëlle PRATELLI, puisque c'est d'elle dont il s'agit, a tenu très longtemps un cabinet de Masseur-kinésithérapeute situé Allée Des Écoles.
Merci encore, Anne Joëlle, pour ce document témoignage.
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MessageSujet: Marseille : la police lance un appel pour retrouver le propriétaire d'une lettre écrite par un poilu   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeJeu 15 Fév 2018, 20:11

Marseille : la police lance un appel pour retrouver le propriétaire d'une lettre écrite par un poilu


https://france3-regions.francetvinfo.fr/
 
 
"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Lettre11


 
Cette lettre écrite en mai 1915 s'adresse au meilleur ami du poilu et lui demande un service terrible. / © DR
 
 
Au cours d'une perquisition dans une affaire de cambriolage, les policiers tombent sur une lettre écrite par un un poilu en 1915. Ils recherchent son propriétaire.




Par Gilles Guérin
 
L'écriture est soignée, les mots choisis mais la teneur de cette lettre est dramatique. Ecrite le 27 mai 1915 le poilu s'adresse à son ami Jean et lui demande un terrible service : celui d'annoncer sa mort à sa famille : "Je connais votre cœur et je n'hésite pas à lui faire un appel suprême : vous ne me refuserez pas le pénible service, en cas d'évènement grave, d'avertir ma famille et ma fiancée qu'avant de mourir après avoir donné ma vie au pays, mon âme ne pense qu'à eux...."

Cette lettre est aujourd'hui dans les mains de la police, trouvée au cours d'une perquisition dans une affaire de cambriolage.
Les policiers lancent un appel pour essayer de retrouver le propriétaire de cette lettre et la lui remettre. 


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Clip_image003


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Lettre12


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Lettre13

 
Police nationale 13


✔@PoliceNat13


Dernière lettre d'un poilu Mort pour la France en 1915 retrouvée lors d'une perquisition à #Marseille suite à un cambriolage. 




Et si, avec votre aide, @PoliceNat13 réussissait à retrouver la famille du Sergent Soulagnes du 75°RI et à identifier l'actuel propriétaire de la lettre
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MessageSujet: Un Nord-Isérois retrouve par hasard le sac d'un soldat américain de la Seconde Guerre mondiale   "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  Icon_minitimeVen 16 Fév 2018, 20:02

Un Nord-Isérois retrouve par hasard le sac d'un soldat américain de la Seconde Guerre mondiale


https://www.francebleu.fr/

  
Par Céline LoizeauFrance Bleu Isère et France Bleu



Quand l'achat de trois verres à bière donne lieu à des recherches sur le net pour retrouver la famille d'un soldat américain de la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire se passe en Nord-Isère dans le secteur de Bourgoin-Jallieu.


"Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  A1531
 
Voici le sac que Roland Gonin a récupéré par hasard ce samedi. - Roland Gonin
 
Bourgoin-Jallieu, France
 
Samedi dernier, Roland Gonin, 48 ans, habitant de Salagnon achète 3 verres à bière chez Emmaüs à Bourgoin-Jallieu. Les verres sont mis dans un sac d'apparence usée et de couleur beige. "On ne sait pas pour l'instant d'où vient ce sac", explique ce mardi un responsable d'Emmaüs Bourgoin-Jallieu qui promet de mener son enquête de son côté. Roland Gonin, lui, est intrigué par ce sac au bout de quelques minutes. Il y a l'épaisseur du tissu d'abord, puis le nom du fabricant, une fabrique de sacs pour l'armée américaine. 


Il y a aussi un nom et un matricule : Richard F Quinn et 31297556. Arrivé chez lui, Roland fait de recherches sur internet : "ça m'a tout de suite sortie une fiche (...) Richard F Quinn qui s'est engagé durant la Seconde Guerre Mondiale." Roland raconte son histoire sur sa page Facebook invitant ceux et celles qui peuvent l'aider pour en savoir plus. Il ressort que le soldat est né en 1924 et est mort en 1987. Lorsqu'il rejoint les rangs de l'armée, il résidait dans l'état du Massachusetts, au nord-est des Etats-Unis. 

Roland Gonin souhaite en savoir plus sur cet homme et surtout retrouver sa famille : "si elle veut récupérer le sac, je lui donnerai !" Pour contacter Roland Gonin, voici son mail : tazgonin@gmail.com




 
Quelques photos du sac

 "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  A1532
 
 
 
Le sac avec le matricule et le nom de son propriétaire. - Roland Gonin
 

 
 "Vivre au Pays pendant la Grande Guerre", inauguration le 9 mai  A1533
 

Le nom du fabricant figure notamment sur le sac. - Roland Gonin
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