“On a perdu ce sens de regarder l’autre” : le discours bouleversant de Baptiste Beaulieu à “Quotidien”
Le 25 octobre dernier, Baptiste Beaulieu réagissait par le repost d’une de ses publications Facebook à la déclaration de Jean-François Copé quant aux fameux pains au chocolat “à dix centimes“. Ce médecin généraliste témoignait de sa rencontre avec un patient octogénaire, vieil homme à ce point dans le besoin qu’il se qualifiait lui-même de “vieillard indigne“.
Une grande précarité diamétralement opposée aux budgets des voyages ministériels. Sur le plateau de Quotidien, l’homme en blouse est revenu ce 26 octobre sur son indignation, cette même émotion forte qu’il dilue sur son blog Alors Voilà, journal intime où il poétise régulièrement sa profession de foi.
Comment faire face à la violence sociale ?
En pleurant, en écrivant, mais également en privilégiant ces “actes humains qui peuvent redonner foi en l’humanité” et qu’on ne trouve ni à travers le discours politique ni à travers les journaux télévisés, cette bonne dose d’authentique : “On a perdu ce sens de regarder l’autre, de regarder le visage de l’autre, alors que le visage de l’autre nous apprend quelque chose sur nous-mêmes et sur la société” conclut-il.
Clément Arbrun
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Rien ne changera, à moins que les citoyens prennent eux mêmes les choses en main !
Lun 14 Avr 2014, 17:24
