Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Trigance : Manifestations locales Mar 20 Juil 2010, 23:29
Dernière édition par Faï Tirà le Mar 09 Aoû 2022, 14:55, édité 1 fois
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Le village de Trigance Lun 18 Juil 2011, 22:33
Trigance
Si vous ne connaissez pas encore ce village, il vous faut y aller !
A 6 kms de Rougon, 11 kms de Brenon, 12 kms de Castellane, 15 kms de la Garde, Châteauvieux, 20 kms de Bargemon
GPS : Longitude : 6.444167 E - Latitude : 43.761944 N Nombre d'habitants : 158 Altitude : 800 m
A 800 M d’altitude, lové autour de son éperon rocheux, Trigance domine la vallée de Jabron. Entouré de collines à la végétation variée, le village est particulièrement recommandé aux amateurs de nature.
Un petit détour par la chapelle St Roch, une visite à l’église, un coup d’œil à la tour de l’horloge, une promenade le long du sentier botanique… quelques occupations avant de retrouver la Place Honoré Giraud.
Cœur de ce village médiéval, cette place ornée d’une fontaine du même nom est le lieu de vie de ses habitants : apéritif sous le platane, café en terrasse, épicerie.
http://www.trigance.fr/FR/Accueil-Trigance-83.awp
http://www.chateau-de-trigance.fr/
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Nombre de messages : 7735 Age : 74 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Trigance : Manifestations Lun 09 Mai 2016, 19:24
Kiki Peyroulienne
Nombre de messages : 7735 Age : 74 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Trigance : le mois des Parcs Mar 13 Sep 2016, 20:42
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: UN POSTE D’ENSEIGNANT(E) SE LIBÈRE POUR LA RENTRÉE 2017, À L’ÉCOLE RURALE DE TRIGANCE PRÈS DE CASTELLANE Mer 21 Sep 2016, 14:06
UN POSTE D’ENSEIGNANT(E) SE LIBÈRE POUR LA RENTRÉE 2017, À L’ÉCOLE RURALE DE TRIGANCE PRÈS DE CASTELLANE
http://www.frequencemistral.com/
Exercer la fonction d’instituteur ou institutrice en milieu rural signifie fréquemment que l’enseignement se fait en classe unique et multi-niveaux. C’est le choix de parcours professionnel qu’a fait Sylvie Lamandé, titulaire du poste de la petite école primaire de Trigance dans le Var au sein de laquelle elle terminera sa carrière en fin d’année scolaire 2016-2017.
Dans ce reportage réalisé par Véronique Hermant, Sylvie évoque la richesse d’expérience qu’offre ce type d’enseignement tant pour les élèves que pour leur maîtresse. Elle insiste également sur la détermination de la mairie à conserver et protéger son école, ainsi que sur la qualité des relations entre les deux structures. Pour les enseignants-auditeurs qui seraient intéressés par cette opportunité, des coordonnées sont mentionnées sur la page du reportage. Mais pour l’heure, je vous propose d’écouter Sylvie Lamandé, professeure des écoles dont le témoignage sera suivi des commentaires de quelques-uns de ses élèves.
Téléphone Ecole de Trigance : 04 94 76 92 46 Téléphone Mairie de Trigance : 04 94 76 91 01
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Radio Verdon à Trigance le 25 septembre 2016 Mer 14 Déc 2016, 19:11
Radio Verdon à Trigance le 25 septembre 2016
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Ils ont acquis 115 hectares sur Le Bon Coin et créé une réserve naturelle Jeu 28 Sep 2017, 22:48
https://lejournalminimal.fr/
Ils ont acquis 115 hectares sur Le Bon Coin et créé une réserve naturelle
Par CATHERINE SIMONET (à Trigance - Var)
Interdit aux chasseurs et dédié à la vie sauvage, le domaine de Bagarry (Var) est l’une des plus vastes réserves privées de France. « La défense de l’environnement ne doit pas dépendre que de l’État », affirment les maîtres du lieu, Grégori Lurot et Carole Charpentier.
Interview.
Carole Charpentier et Grégori Lurot sur les hauteurs du domaine de Bagarry (Var). Crédit photo : Catherine Simonet.
Rencontre avec un couple de Varois amoureux de la nature : Grégori Lurot, exploitant agricole et Carole Charpentier, professeur des écoles. Grégori nous raconte l’aventure dans laquelle ils se sont lancés en 2014 : transformer une propriété abandonnée, à 900 mètres d’altitude, en réserve naturelle.
Comment le projet est-il né ?
Grégori Lurot : Carole et moi vivions depuis une douzaine d’années à Brignoles (Var), dans une jolie bastide avec 5 hectares de terrain. Un beau cadre, avec des terres très bonnes pour les cultures, mais situé à proximité du centre de Brignoles et surtout à 30 mètres de l’autoroute A8 ! À un moment donné on s’est demandé s’il ne valait pas mieux, pour développer un projet nature avec des cultures saines, chercher un endroit plus éloigné des sources de pollution. On s’est alors mis en quête de quelque chose de plus authentique, de moins travaillé par la civilisation moderne.
Comment avez-vous dégoté le domaine de Bagarry ?
On cherchait dans le sud de la France une grosse unité foncière qui soit à même d’apporter suffisamment de terre, suffisamment d’eau, suffisamment d’arbres pour pouvoir fonctionner, recevoir du monde, partager des choses avec les gens. Il fallait quand même une certaine surface. On s’était fixé un objectif d’au moins 100 ha. C’était assez ambitieux et on ne trouvait pas, c’était toujours beaucoup trop cher… Et puis Carole est tombée sur une annonce du Bon Coin [rires…], on est allés voir au cas où… Les 115 ha étaient à l’abandon depuis quatre ans (le propriétaire était décédé), il n’y avait pas beaucoup d’oiseaux, il y avait un silence très impressionnant… Quand on est arrivés à la croisée des chemins, au centre de la propriété, et qu’on a vu le corps de ferme, le panorama, et qu’on a commencé à imaginer ce qu’on pouvait faire ici, on a eu les larmes aux yeux et on s’est dit : « C’est ici, et on va se battre. »
Crédit photo : Catherine Simonet.
Et vous en avez fait une « réserve naturelle privée » ?
Oui, tout à fait. En France il y en a trop peu. La préservation de l’environnement, ce n’est pas quelque chose qui doit ne dépendre que de l’État, cela peut aussi relever de l’initiative personnelle. Quand on a la chance de posséder une terre, je pense qu’on peut, au même titre que certains organisent leur territoire en chasse privée, faire le choix de l’organiser en réserve naturelle privée. L’idée est de constituer une zone de repos, de régénération pour la nature.
Vous avez interdit la chasse sur le domaine, comment a évolué la population sauvage depuis ?
La propriété au départ était quasi vide, on voyait très peu de lapins, de lièvres, de chevreuils, de chamois. Au fil des années on en voit de plus en plus, il y a une amélioration. Le domaine constitue un petit espace de repos pour les animaux, qui leur permet de se régénérer, ils ont un endroit pour souffler, d’autant plus que la chasse est très pressante dans la région : elle est autorisée sur la totalité du territoire de la commune (4 400 ha).
Chez vous on voit aussi beaucoup d’autres animaux en liberté, des chevaux, des moutons, des poules, des chiens…
Oui, mais nous rentrons les moutons le soir pour éviter les attaques de loups la nuit, car le domaine n’est pas clôturé. On a eu deux attaques en deux ans, et à chaque fois une bête a été mangée. C’est triste pour la bête et pour nous, mais on peut dire que globalement la perte n’est pas énorme et qu’on arrive à faire avec.
Crédit photo : Catherine Simonet.
Crédit photo : Catherine Simonet.
Quelles sont vos différentes activités à la ferme ?
L’activité principale du domaine c’est la culture et la cueillette de plantes aromatiques et médicinales, et principalement, pour l’instant, de lavande. Notre huile essentielle se vend bien. A l’avenir, nous souhaitons diversifier notre production. L’idée, c’est de revenir à une ferme à l’ancienne, naturelle, avec du bon sens : le fumier des animaux utilisé comme engrais pour le potager, les cultures et les arbres, aucun emploi de pesticides ni de produits chimiques.
Tout est bio, donc ?
Non, on n’a pas du tout demandé l’appellation, parce que le bio, pour nous, même si c’est un progrès, permet encore beaucoup trop l’utilisation de produits très proches de ceux utilisés en agriculture conventionnelle. J’ai le sentiment que le bio, même si c’est très bien représenté en France par des gens sérieux, reste une bannière commerciale qui peut être détournée, des gens peuvent tricher. Nous on ne met rien du tout comme produit. C’est un engagement radical, au risque de perdre certaines cultures ou certains légumes ou fruits, mais au moins on a l’assurance à 100 % qu’il n’y a rien de toxique. Cette propriété n’a pas été cultivée depuis 1940, les sols ont été préservés de tout produit chimique et de toute pollution. On cherche à revenir à la petite ferme autonome qui peut être en mesure de nourrir bon nombre de familles dans sa périphérie rapprochée.
Comment vous y prenez-vous, concrètement ?
On essaye de faire les choses en douceur, sans brusquer la nature avec des engins. Ce qu’on fait en général en permaculture c’est qu’on commence par observer le terrain : l’ensoleillement l’hiver, le climat, les micro-climats qu’il peut y avoir sur la propriété. Petit à petit on s’imprègne du lieu pour imaginer ce que l’on va y implanter et où, pour que ça ait une cohérence, que les arbres ne meurent pas si on ne les a pas mis au bon endroit, etc. On cherche aussi à retrouver les chemins ancestraux effacés, grâce à des photographies aériennes en noir et blanc de 1934, auxquelles on a accès, facilement maintenant, sur la page « remonter le temps » de l’IGN (Institut géographique national). C’est là qu’on a pu s’apercevoir qu’il y avait énormément de chemins disparus. En se questionnant (quels points étaient reliés par ces chemins ?), on a découvert des sources, des carrières de pierres, des endroits où très probablement on allait chercher du bois, où on produisait du charbon…
En quoi consistent les stages de survie que vous organisez ?
C’est une grande balade de deux jours tout au long de laquelle moi et deux autres formateurs distillons des modules. Les gens apprennent à faire du feu avec différentes techniques, à prélever de l’eau ou à s’en procurer quand il n’y en n’a pas ou quand elle n’est pas potable ; à repérer les plantes qui soignent, les plantes comestibles ; à lire les traces d’animaux (renards, chevreuils, chamois, loups, lynx). On apprend aussi à lire des cartes IGN et à se repérer uniquement avec le soleil. Cela se passe dans partie de la propriété vraiment très sauvage, environ 90 ha, Les stages ont lieu le week-end, avec un bivouac le samedi soir. On peut aussi faire le stage condensé en une journée.
Quel genre de public avez-vous pour ces stages ?
C’est très hétérogène : hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, de toutes couches sociales : coiffeurs, patrons de supermarchés, journalistes. Il n’y a pas de profil type. Certains sont très proches de la nature et veulent se perfectionner, d’autres ont des emplois de bureau, à la ville. On s’est assez vite rendu compte qu’il y avait chez les gens un manque de connaissance de la nature qu’ils ont envie de combler. Ils passent un bon moment dans le calme, sans aucune nuisance.
Les Gorges du Verdon. Crédit photo : Catherine Simonet
Le village médiéval de Trigance. Crédit photo : Catherine Simonet.
Et sinon, quels autres publics accueillez-vous dans la réserve ?
L’été, nous accueillons quelques campeurs, et sinon des woofers, c’est à dire des gens qui proposent leurs bras, leur intelligence en échange du gîte et du couvert. On leur fait découvrir notre belle région, les gorges du Verdon, on passe des soirées mémorables, avec de la guitare… Parmi les gens qui viennent on a une surreprésentation d’artistes et de musiciens.
Normal, ils viennent chercher le silence !
Oui, c’est très important pour nous que ce lieu soit un espace de partage, un lieu de rencontres et d’échange d’idées, pour essayer à notre tout petit niveau de maintenir ou de rebâtir un monde qui ne devrait pas, à mon sens, cesser d’exister.
Contact : le domaine de Bagarry.
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Trigance : Manifestations locales Jeu 14 Juin 2018, 09:52
Attention, J-2 avant la fin de la phase 3 des préventes et voici le programme complet journalier que nous avons concocté avec Amour : https://harmonic-festival.com/wp-content/uploads/2018/06/Programme-Complet-2018.pdf
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Trigance : Manifestations locales Ven 15 Juin 2018, 18:37
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008
Sujet: Re: Trigance : Manifestations locales Jeu 24 Nov 2022, 08:59
http://www.geneprovence.com/
Il se suicide après avoir manqué son assassinat (Trigance, 21 novembre 1877)
Un monsieur du village de Trigance (Var), M. Bourgarel, rentrait de Comps-sur-Artuby (Var) jusqu’à chez lui (11 km) le mercredi 21 novembre 1877, vers 17 heures, lorsque, sur la route, il vit s’avancer devant lui, à une distance de cinquante ou soixante mètres, un homme qu’il connaissait bien pour avoir été l’ancien maire de Trigance. Ce monsieur, que nous nommerons A.
Celui-ci dissimulait un fusil sous son paletot et, à la vue de Bourgarel, il quitta le chemin qu’il suivait et parut s’éloigner à travers champs. Pas plus surpris que cela, Bourgarel poursuivit sa route mais, quelques secondes après, un coup de fusil retentit et il tomba, grièvement blessé à la jambe droite. A arriva presque aussitôt et chercha à le relever, mais inutilement.
“Je ne suis pas assez fort pour vous transporter à votre domicile, lui dit-il. Je vais chercher du secours.”
Ne voyant personne arriver, Bourgarel se traîna péniblement jusqu’à l’entrée du village. Ses cris attirèrent quelques habitants qui lui prodiguèrent des soins.
Les forces de l’ordre, informés, recueillirent le témoignage de Bourgarel et, à la suite de sa déposition, arrêtèrent l’ancien maire qui fut conduit à la prison.
Quelques heures après son incarcération, celui-ci se suicida en ingérant un poison, sans avoir jamais expliqué les raisons de son coup de folie.
La Petite République, 25 novembre 1877
Faï Tirà Peyroulienne
Nombre de messages : 16511 Date d'inscription : 07/10/2008