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 Colère noire des exploitants agricoles

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Faï Tirà
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MessageSujet: Itinéraires paysans   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeSam 10 Juil 2010, 18:47

Colère noire des exploitants agricoles A112
Colère noire des exploitants agricoles A215


http://www.verdon-info.net/ext/http://www.itineraires-paysans.fr/accueil.htm

http://www.verdon-info.net/ext/http://www.itineraires-paysans.fr/


http://www.verdon-info.net/ext/http://www.cpie04.com/

http://www.verdon-info.net/ext/http://www.itineraires-paysans.fr/calendrier-a3v.htm

http://www.verdon-info.net/ext/http://www.verdon-info.fr/

Moyen-Verdon

http://www.verdon-info.net/ext/http://www.verdon-info.fr/agenda-cat-1-15420.html

Haut Verdon

http://www.verdon-info.net/ext/http://www.verdon-info.fr/agenda-cat-1-15425.html

Entrevaux

http://www.verdon-info.net/ext/http://www.verdon-info.fr/agenda-cat-1-15435.html


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MessageSujet: Rencontres agriculture   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeLun 12 Juil 2010, 17:46

Colère noire des exploitants agricoles A114
Colère noire des exploitants agricoles A211
Colère noire des exploitants agricoles A311
Colère noire des exploitants agricoles A412

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MessageSujet: Agriculture bio   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 31 Mai 2011, 23:21


Colère noire des exploitants agricoles Sans_125


http://www.lesvergersdentrevaux.com/index.php?main_page=page&id=2


http://www.aubligine21.fr/2lalunealaterre.html

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MessageSujet: Alpes-de-Haute-Provence : campagne de remboursement de la TIC et de la TICGN   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeVen 23 Mai 2014, 00:07

Alpes-de-Haute-Provence : campagne de remboursement de la TIC et de la TICGN

Source : Préfecture des Alpes-de-Hate-Provence
 
 

Ceci concerne les agriculteurs au titre de l'année 2013. Les dossiers sont à déposer avant le 16 juin.




 

La campagne de remboursement de la taxe intérieure de consommation sur le fioul domestique (TIC) et de la taxe de consommation sur le gaz naturel (TICGN) au profit des agriculteurs est ouverte. Elle concerne les livraisons effectuées entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013 inclus. Le niveau de remboursement est de 5 cents d’euros par litre pour le gazole non routier, de 16,65 euros par tonne de fioul lourd et de 1,071 euros par millier de kilowattheures pour le gaz naturel.
 
La procédure de remboursement concerne :
- les exploitants agricoles à titre individuel ou sociétaire, y compris dans le secteur de l’aquaculture marine,
- les entreprises de travaux agricoles et forestiers,
- les coopératives d’utilisation en commun du matériel agricole (CUMA),
- les autres sociétés ou personnes morales ayant une activité de production agricole.
 
Les demandes doivent être effectuées sur des formulaires spécifiques pouvant être téléchargés sur le site www.service-public.fr ou à défaut retirés auprès de la Chambre d’Agriculture, des bureaux locaux d'organisations professionnelles, des sous-préfectures, des centres des Finances Publiques, ou des mairies. Les formulaires des années précédentes ne sont pas acceptés.
Pour que la demande soit instruite par l’administration, toutes les pièces jointes (factures dont la date de livraison est comprise entre le 01/01/2013 et le 31/12/2013, RIB, relevé de cotisations sociales 2013, etc.) doivent être au nom de la personne ou de la société figurant sur le formulaire de demande. Tout dossier ne comportant pas les pièces énoncées précédemment et précisées sur le formulaire de demande 2013 ne sera pas mis en paiement par la cellule TIC.
Pour la période de remboursement, il n’est accepté qu’une seule demande par personne ou société, toutes les demandes multiples seront rejetées. Les dossiers sont à déposer de préférence avant le 16 juin 2014.
Les formulaires complétés doivent être envoyés à l’adresse suivante :

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES FINANCES PUBLIQUES
Cellule remboursement TIC-TICGN
51 avenue du 8 mai 1945
04017 DIGNE-LES-BAINS CEDEX

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MessageSujet: Calendrier des itinéraires Paysans 2014 du Pays A3V    Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 17 Juin 2014, 19:27

Calendrier des itinéraires Paysans 2014 du Pays A3V


Itinéraires Paysans Verdon, Pays A3V
 
Calendrier 2014
 
Roses et arômes du Verdon

« Roses and aromas from Verdon Canyon »
Au cœur du Parc Naturel Régional du Verdon, perché sur un plateau non loin du Grand Canyon, poussent des roses de Damas et autres plantes aromatiques, cultivées ou sauvages. C’est ici, qu’Evelyne et Jacky les cueillent à la main et distillent sur place pour les transformer en huiles essentielles, eaux florales et lotions. Découvrez sur ce site sauvage le savoir-faire et les principes des « simples ». (Les produits sont labellisés bio.)
 
La Palud-sur-Verdon, Hameau des Chauvets
Evelyne et Jacky Boyer, Verdon Roses & Arômes
verdonrosesetaromes@hotmail.fr
www.verdon-rosesetaromes.com
Visite de 16 à 19 h
Juin à septembre : les lundis 30 juin, 14 juillet et 11 août

Sur réservation au 04 92 72 69 50 (3 jours avant la sortie)
---------------------------------------------------------------------
Histoires de châtaigniers et d’arômes sauvages
“Tales of chesnuts and wild scents”
Non loin de la grande vallée du Var et du pays d’Annot, Castellet-les-Sausses et ses hameaux perchés dans la montagne sont les lieux où poussent des châtaigniers plusieurs fois centenaires. Karine vous y amène et vous initie aux travaux nécessaires à la restauration de ce patrimoine naturel lié à la présence des Grès d’Annot.
 
Castellet-les-Sausses, Domaine du Fâ
Karine Mayen
kmayen@wanadoo.fr
www.coldufa.net
Visite : horaires selon demande (matin ou après-midi)
Juillet et août : tous les vendredis
Sur réservation au 06 63 53 22 20
 
-----------------------------------------------------------------------
 
Sur les chemins bleus d’Argens
“The Argens blue trail”
Perché sur un plateau qui domine la vallée du Verdon, les champs de lavande et d’autres plantes aromatiques émaillent de couleurs ce paysage montagnard jusqu'à la fin de l'été. Découvrez avec Véronique ou André la tradition et le savoir-faire de la culture, de la distillation et de l’utilisation des plantes et les autres secrets de cette exploitation.
 
La Mure-Argens, Village d’Argens
Véronique et André Blanc, Bleu d’Argens
info@bleudargens.fr
www.bleudargens.fr
Visite de 9h30 à 12h30 tous les jeudis de l’été, les dimanches 6, 13 juillet, 3, 10, 17, 31 août, lundis 21, 28 juillet. Groupes sur rendez-vous toute l'année
English spoken tours in July & August :
on Thursdays from 4.30 to 7.00 p.m.
Sur réservation au 06 87 22 16 45
 
-----------------------------------------------------------------------
 
Les brebis et fromages des champs…
« Sheep and cheese from the meadows »
 
A quelques pas de St André-les-Alpes, dans un paysage agricole à l’entrée de la Vallée de l’Issole, les Gibert ont opté pour la diversification. Ils produisent du fromage de brebis ainsi que des légumes – en bio. Sur le parcours autour de ces paisibles ruminants, Christine vous fait découvrir l’histoire des lieux, la vie à la ferme avec basse-cour, lapins et cochons, et la production d’onctueux fromages. Un vrai goûter à la ferme vous attend au retour.
 
St André-les-Alpes, Le Tournias
Famille Gibert, GAEC de la Moutonnière
la-moutonnière@orange.fr
Visite : de 14 h à 16 h 30, les vendredis 11 et 25 juillet, 8 et 22 août
Sur réservation au 04 92 89 00 69 (HR)
Vente à la ferme : 17h30 à 19h (sauf dimanches) de mai à septembre
 
Colère noire des exploitants agricoles 1403016795
itinéraires paysans .pdf
Renseignements pratiques Inscription obligatoire directementauprès des agriculteurs,la veille au plus tard.Annulé si moins de 6 personnes.Tarif (visite et dégustation) :6 à 12 ans : 4 €plus d...
Dates et communes des Itinéraires Paysans Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var


30 juin La Palud, Roses et arômes du Verdon
3 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
4 juillet Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
6 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
10 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
11 juillet St André, Les brebis et fromages des champs
11 juillet Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
13 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
14 juillet La Palud, Roses et arômes du Verdon
17 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
18 juillet Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
21 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
24 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
25 juillet St André, Les brebis et fromages des champs
25 juillet Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
28 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
31 juillet Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
1 août Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
3 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
7 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
8 août St André, Les brebis et fromages des champs
8 août Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
10 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
11 août La Palud, Roses et arômes du Verdon
14 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
15 août Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
17 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
21 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
22 août St André, Les brebis et fromages des champs
22 août Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
28 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens
29 août Castellet les Sausses, Histoire de châtaigniers et d'arômes sauvages
31 août Argens-La Mure, Sur les chemins bleus d'Argens

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MessageSujet: Les marchés paysans du Verdon    Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 09:02

PNRV : Les marchés paysans du Verdon
 
Rédigé par Verdon-info

Les marchés paysans du Verdon

Tous les dimanches de l’été retrouvez les producteurs du Verdon à Moustiers, Valensole, Sainte Croix du Verdon et Puimoisson

 

Tous les produits de la ferme pour manger « bon et local » cet été. Les paysans du Verdon vous donnent rendez vous à Moustiers sous le village tous les dimanches soir de 16h à 21h pour venir découvrir : légumes frais, porc bio, miels et bière du Verdon, pains, fougasses et tapenades mais également fromages, safran, huiles d’olive et huiles essentielles....

 

Pour la 5ème année consécutive, le Parc naturel régional du Verdon et l’association des producteurs Bienvenue à la ferme des Alpes de haute Provence organisent les marchés paysans du Verdon.

Cette initiative soutenue par la Chambre d’agriculture des Alpes de Haute Provence met en valeur exclusivement des productions de la ferme. Sur ces marchés à l’étal diversifié, vous ne trouverez pas de produits non issus de la ferme mais par contre vous trouverez derrière le stand un producteur qui vous parlera directement de la qualité de ses produits.

Pour Louis-Maire Aveline, paysan-boulanger à Brunet : « les marchés paysans ont un état d’esprit qui permet aux producteurs de se retrouver entre eux et de rencontrer de façon sincère, comme à la ferme, les visiteurs et habitants du Verdon ».



Ces marchés sont conçus dans un format qui favorise la rencontre avec la clientèle estivale qui a le désir de consommer local durant ses vacances. En organisant les marchés en fin de journée, cela permet aux producteur des travailler sur l’exploitation le matin pour garantir des produits frais mais également à la clientèle en retour de loisir de faire une halte gustative pour le barbecue de la soirée ou le pique nique du lendemain. C’est un marché « gagnant-gagnant ».



Vous retrouverez donc les producteurs reconnaissables sous leurs barnums jaunes tout l’été de 16h à 21h :


*à Moustiers-Sainte-Marie dans le champ en bord de route avant l’entrée du village. Les marchés se déroulent tous les dimanches du 15 juin au 21 septembre,
*à Ste Croix du Verdon, table d’orientation avant de descendre au village sur le bord du plateau les mercredis 23 et 30 juillet et 6 et 13 août,
*à Valensole, route de Valensole à Manosque sur le plateau, les jeudis 3, 17 et 31 juillet,
*à Puimoisson, route de Digne les Bains Poteau de Telle avant la descente du plateau, les jeudis 10 et 24 juillet.




Contacts et renseignements sur les marchés : Nicoline Marois, Chambre d’agriculture 04

04 92 30 57 94 nmarois@ahp.chambagri.fr / www.bienvenue-a-la-ferme-alpes-provence.com

 

 



PARC NATUREL REGIONAL DU VERDON


http://www.parcduverdon.fr/

Contacts au Parc naturel régional du Verdon : Luc COURTIL, chargé de mission Développement lcourtil@parcduverdon.fr Maison du Parc – Domaine de Valx – 04 360 Moustiers-Sainte-Marie Tél. : 04 92 74 68 00 Fax : 04 92 74 68 01

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MessageSujet: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 02 Fév 2016, 19:58

A Digne-les-Bains, la colère noire des exploitants agricoles

 http://www.hauteprovenceinfo.com/

Colère noire des exploitants agricoles 9745

Mardi 2 février, une manifestation était organisée à Digne-les-Bains. Un mur a notamment été érigé devant l'entrée de la Préfecture.


Comme dans plusieurs points de la région PACA, à l'appel de la FRSEA et les Jeunes Agriculteurs, les exploitants agricoles bas-alpins ont battu bruyemment le pavé du rond-point du 11 novembre àDigne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Sans agressivité et sans violence, mais déterminés au volant de leurs tracteurs impressionnants pour certains, en défilé à pied pour d'autres, arborant fièrement leurs banderoles porteuses de messages, ils ont pour commencer remonté le boulevard Gassendi, avant de rejoindre la rue du Dr Honnorat.

Les services de sécurité veillaient et étaient déjà en place devant la permanence du sénateur Jean-Yves Roux, que les manifestants souhaitaient rencontrer. Malgré la fièvre ambiante, le dialogue a pu s'instaurer en toute cordialité. L'occasion pour Jean-Paul Comte, président de la FRSEA, aidé de son porte-voix, de dresser le tableau bien sombre, reflet d'une situation critique autant que chronique que vit l'ensemble du monde agricole ici comme ailleurs. «On ne demande pas l'aumône ! Mais de vendre nos produits à des prix corrects!». Mais aussi récupérer la prime ovine, qui supprimée cette année est «une mise à mort en mettant beaucoup d'éleveurs sur le tapis» . Comment s'en sortir ? «Mon fils est désespéré!» lance le père d'un jeune agriculteur d'une trentaine d'années. Ils réclament l'équité, notamment au niveau des marges entre les acteurs des filières, la transparence avec un étiquetage obligatoire de l'origine de produits, l'égalité avec les «concurrents européens». Et puis la problématique du loup... De pouvoir vivre en somme : «Prenez des mesures avant que tout le monde crève!». Le sénateur les écoute, et dit les comprendre, lui même fils d'agriculteur, et petit fils d'éleveur du pays : «Je suis conscient des problèmes, je porterai vos messages, et ferai tout ce qui est possible...». Tous lui donnent rendez-vous dans huit jours... Le cortège perturbant légèrement le rallye Monte Carlo historique de passage sur le Tampinet, rejoint la préfecture où le parvis avait été dégagé en prévision. Un mur symbolique est érigé au pied de l'entrée, tandis que monte la fumée des pneus, noire comme leur colère.

Ils devaient en début d'après-midi être reçus en délégation par le préfet. Besoin d'être non seulement entendus mais surtout écoutés, et soutenus : «Car nous ne lâcherons pas!».

Françoise DENOYER

 

 

 

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MessageSujet: Salon de l'agriculture: «Je suis un paysan au service des gens, et non du fric»   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeSam 27 Fév 2016, 16:36

Salon de l'agriculture: «Je suis un paysan au service des gens, et non du fric»


REPORTAGE A l’occasion de l’ouverture, samedi, du Salon de l’agriculture, «20 Minutes» tire le portrait d’un «agriculteur citoyen»...


http://www.20minutes.fr/economie/

Colère noire des exploitants agricoles 648x415_yves-fromentel-56-ans-agriculteur-biologique-installe-pecy-seine-marne 

 

Yves de Fromentel, 56 ans, agriculteur biologique installé à Pécy (Seine-et-Marne). - Céline Boff

Colère noire des exploitants agricoles PhotoCéline Boff


Il ne sera pas Salon de l’Agriculture.. Yves de Fromentel, 56 ans, est bien trop occupé avec sa fromagerie. Il est en train d’en construire le local, au fond de sa jolie ferme nichée en bordure de  Pécy (Seine-et-Marne). Cet été, il commencera la fabrication des yaourts, des fromages blancs, du beurre, de la crème et des fromages. Le tout garanti 100 % bio..
Alors forcément, « l’agriculture et l’alimentation citoyennes », thème de la nouvelle édition du Salon, ça lui parle. « Un agriculteur citoyen est celui qui est au service du consommateur et non du fric », lance-t-il. Lui est passé au bio en 2009. « Je n’ai jamais été un gros utilisateur de chimie, mais j’étais quand même dans la production intensive. »

« Céréales, Courchevel, Cannes »

Son père avait effectué ce tournant en 1976. « A cette période, les agriculteurs sont devenus des exploitants, à la tête de terres placées entre les mains de la mécanisation, de la chimie et de la pharmacie, disposant du coup de beaucoup de temps libre et de substantielles subventions. C’était la grande époque, celle des "3C", pour "Céréales, Courchevel, Cannes" : les agriculteurs passaient leurs vacances à Courchevel, achetaient des appartements à Cannes… ».

>> A lire aussi : «Ce n'est pas aux contribuables de payer pour nos exploitations»


Et puis, tout a changé. « A force d’être nourries par les feuilles et non plus par les racines, les plantes se sont affaiblies. Il a fallu les soigner toujours plus », se souvient-il. Le cours des céréales a chuté, obligeant les exploitants à produire plus, donc à investir plus, donc à s’endetter plus, et donc à produire encore plus. Les agriculteurs ont dû affronter seuls, au mieux en famille, ce cycle infernal : plus de salariés ou presque pour les aider, plus de lieux ou presque où se confier. « La disparition de la main-d’œuvre a entraîné celle des petits commerces », souffle Yves. A Pécy, il n’y en a plus un seul. Tout a fermé : la boulangerie, l’épicerie, les quatre cafés-restaurants et même la Poste.

>> A découvrir aussi : La vie dans un village sans commerce


Un jour, Yves a eu envie d’autre chose. « J’avais gardé mes vaches et grâce à elles, j’ai pu opérer le tournant. » Car pour lui, tout est lié : « Ma paille sert de litière pour mes vaches, qui la transforment avec leurs bouses en fumier, dont je me sers pour nourrir mes cultures. Ces productions ont des valeurs nutritionnelles exceptionnelles et une partie sert à nourrir mes vaches qui produisent alors un meilleur lait, et donc de meilleures bouses… Vous voyez, c’est un cercle vertueux ». Qui crée aussi de l’emploi : Yves a trois salariés

.
Colère noire des exploitants agricoles 648x415
 

« Ils font du bio dans le fric, pas du bio dans l’âme »


Ne lui parlez pas des derniers convertis au bio, «  ces chasseurs de primes», dit-il – l’Etat verse 300 euros pour chaque hectare transformé – qui produisent seulement des céréales, cultures les plus rentables. « Ils font du bio dans le fric, pas du bio dans l’âme », s’agace-t-il.

Ne lui parlez pas non plus de la cherté du bio. Il balaye la question d’un revers de main : « La qualité fait que vous mangez moins car vous êtes mieux rassasié, que vous jetez moins car les aliments se conservent mieux et que vous n’achetez plus de médicaments car vous ne tombez plus malade.. »

Passer du conventionnel au bio n’a pas été facile. « Les trois premières années, nous devons produire en bio sans pouvoir vendre aux prix du bio », explique-t-il. Pour compenser, il lui a fallu travailler encore plus. Quinze à dix-sept heures par jour. Se battre pour trouver l’argent nécessaire au lancement de la fromagerie, encaisser les refus des banquiers, se tourner vers de nouvelles solutions, comme le crowdfunding, le financement participatif. Par ce biais, il a réussi à lever 32 000 euros auprès de citoyens du monde entier : « Par chance, notre projet a été soutenu par par le professeur Joyeux… », commente-t-il.


« Je n’ai pas de chalet à La Plagne, mais je me sens utile »



Sans cette fromagerie, Yves de Fromentel ne pourra pas valoriser ses 250 000 litres annuels de lait biologique, produits par sa cinquantaine de vaches : « Il n’y a  aucune filière de collecte de lait bio en région parisienne. » Heureusement, ce n’est pas le cas pour les céréales. Leur vente est ce qui lui permet de tenir, même s’il ne parvient pas toujours à nourrir sa famille.

Ce « paysan », comme il aime à se définir, est parfois passé au bord de la faillite. Et a déjà pensé   au suicide. « Vous savez quelle est la différence entre l’entêtement et la confiance ? C’est la foi. » La sienne est religieuse, mais elle réside aussi dans le plaisir « de nourrir les autres, de leur donner le sens du goût, et la santé ». « Je n’ai pas de chalet à La Plagne, mais je me sens utile. » Et heureux ? A cette question, il sourit. Et répond : « Je suis heureux d’être agriculteur. »

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MessageSujet: Re: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 01 Mar 2016, 13:29

Un peu d'humour noir



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MessageSujet: Re: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 01 Mar 2016, 19:19

Colère noire des exploitants agricoles Paysan10
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MessageSujet: Quand les agriculteurs ouvrent leurs supermarchés   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeSam 06 Juil 2019, 15:32


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MessageSujet: Re: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 20 Aoû 2019, 14:40

A REGARDER ABSOLUMENT



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MessageSujet: Dans 20 ans, les agriculteurs français auront disparu !   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeVen 21 Fév 2020, 21:23

https://www.lepoint.fr/



Dans 20 ans, les agriculteurs français auront disparu !




TRIBUNE. Ancienne figure catalane de la résistance paysanne, l'écrivain Jean-Paul Pelras s'alarme de politiques qui détruisent l'agriculture.




 Par Jean-Paul Pelras


 Le Point.fr


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Jean-Paul Pelras, écrivain passionné par le monde paysan.


Certains vont hausser les omoplates, d'autres vont crier au poujadisme. Et pourtant force est de constater qu'après le textile et la sidérurgie, l'agriculture pourrait, à court terme, faire les frais de cette compétition déloyale qui déshabille Pierre pour habiller Paul sous le grand barnum du moins-disant social. 



Les faits et les chiffres sont là. Il ne reste plus que 437 000 agriculteurs en France. 



Dix fois moins qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où, pour s'avitailler convenablement, il valait mieux connaître quelques cousins éloignés et autres apparentés domiciliés à la campagne. À bien y regarder, il s'agit du plus grand plan social qu'est jamais connue l'histoire de France.
Négliger la place qu'occupe le paysan dans notre société revient à oublier un peu trop vite ce qu'il représente pour le devenir de nos populations. 




Plus de paysans, plus de nourriture ! Si l'équation peut paraître évidente, elle semble pourtant échapper totalement à ceux qui font de l'agriculteur leur cible idéale dès qu'il faut trouver un coupable aux pollutions, aux inondations, aux scandales alimentaires et aux déséquilibres environnementaux.








Mais attention, car, à ce jeu-là, ceux qui portent l'attaque finiront, hélas, par emporter la mise. Tout simplement, car le monde agricole est fatigué. Usé par trop de contraintes, par trop de mesures coercitives, par trop de normes inadaptées, par trop de difficultés financières, par trop de critiques injustifiées, il finira par envoyer valser le métier par-dessus les moulins en incitant ses propres enfants à choisir un autre destin.



C'est ce qui est arrivé aux arboriculteurs et aux maraîchers du Midi de la France impactés par les distorsions sociales, fiscales et environnementales consécutives à l'entrée de l'Espagne dans la CEE. Avec, pour couronner le tout, des accords bilatéraux plus ou moins officieux ratifiés entre les pays du Maghreb et l'Union européenne dans le cadre de ce que l'on appelait après le traité de Rome : « Les eaux virtuelles de Méditerranée ». 


Où comment vendre du blé à ceux qui n'avaient pas les moyens d'irriguer en échange de productions fruitières et légumières produites dans des pays où il fallait, de surcroît, fixer les populations… 

Une stratégie qui fonctionna pendant un demi-siècle et qui s'essouffla à l'aune du Printemps arabe avec, le temps d'une inflation, des cours multipliés par trois et des greniers remplis jusqu'à la gueule qui n'ont pas suffi à sauver la mise de Moubarak, Ben Ali et autre Kadhafi.




L'agriculture française servira désormais de variable d'ajustement


Aujourd'hui, le problème s'est déplacé, les céréaliers qui se souciaient fort peu du sort des maraîchers et des arboriculteurs sont confrontés à leur tour aux accords de libre-échange. Lesquels seront sans nul doute tôt ou tard ratifiés.


Voici quelques années, alors que j'occupais des responsabilités syndicales, j'interpellais, au cours d'un échange à l'Élysée, Jacques Chirac à la suite d'une mévente en tomates suscitée par les importations espagnoles. Sans hésiter, le président de la République me répondit : « Vous savez, la paix en Méditerranée…, personne ne s'y opposera ! » Au même moment, Aznar autorisait l'accostage de quelques navires militaires français au large de Gibraltar…


Avec le Ceta, le Mercosur et tous les accords nécessaires à la bonne évolution des relations géopolitiques, l'agriculture française servira désormais de variable d'ajustement. Du lait en provenance de Pologne, du porc en provenance d'Allemagne, de la viande argentine, des tomates marocaines, du vin chilien…, il va falloir s'y habituer. Tout simplement car, à partir de maintenant, nous serons toujours trop chers !



Alors, bien sûr, certains, pourtant soi-disant altruistes, rétorquent qu'il faut changer de modèle et tendre vers une « forme d'agriculture durable ». 

C'est oublier un peu vite qu'à l'horizon 2050 la planète totalisera 9 milliards de résidents. Notre pays, selon les démographes, comptera 74 millions d'habitants. Pouvons-nous envisager un approvisionnement de ces populations en dilettante, sans garantir en amont un potentiel de production digne de ce nom ? En d'autres termes, faut-il encourager le bricolage ou l'ambition ?


La nation de la gastronomie transformée en pays de la malbouffe




Ce sont 74 millions d'habitants à nourrir chaque jour, y compris au cœur de ces métropoles où, bien évidemment, la notion de circuit court ne pourra jamais compenser la logistique mise en place pour acheminer les denrées en temps et en heure. 


Le moindre manque lié aux conditions climatiques, aux conflits sociaux, aux épidémies, aux problèmes de transports ou à une pénurie alimentaire susciterait, intramuros et en moins de 48 heures, une panique historique.

La tendance actuelle qui consiste à vouloir maîtriser les pratiques agricoles en adossant, comme ce sera le cas avec la future PAC, l'octroi des soutiens aux contraintes environnementales (pour la plupart inadaptées), précipitera la fin de notre agriculture française. Cette agriculture capable de déguster une assiette de tripoux ou un plateau de charcuterie à 8 heures du matin sur un foirail de l'Aubrac, tout en figurant le jour même au Herd Book des meilleures races à viande. Cette agriculture reconnue dans le monde entier pour ses vins, ses fromages, ses AOC, ses traditions et son savoir-vivre. 

Cette agriculture qui pourrait sortir des radars plus vite qu'on ne le pense, car stigmatisée par ceux qui, paradoxalement, ont transformé la nation de la gastronomie en pays de la malbouffe…



En dénigrant et en sanctionnant nos agriculteurs pour obéir à certaines idéologies politiquement correctes, le discours qui consiste à vouloir changer de paradigme sans tenir compte des exigences démographiques risque d'impacter à très court terme l'équilibre alimentaire de notre pays. Parce que le jour où nous ne produirons plus suffisamment, le jour où nous dépendrons, pour nous nourrir, de marchandises importées de Chine ou des États Unis, ce jour-là ceux qui critiquent nos paysans seront bien contents de trouver sur leur chemin celui qui n'aura pas encore déserté son champ.


Jean-Paul Pelras est écrivain, ancien syndicaliste agricole et journaliste. Rédacteur en chef du journal « L'Agri » des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, il est l'auteur d'une vingtaine d'essais, de nouvelles et de romans, lauréat du prix Méditerranée Roussillon pour « Un meurtre pour mémoire » et du prix Alfred Sauvy pour « Le Vieux Garçon ». Son dernier ouvrage, « Le Journaliste et le Paysan », est paru aux éditions Talaia en novembre 2018.

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MessageSujet: Re: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeSam 25 Fév 2023, 19:13

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MessageSujet: Re: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeDim 26 Fév 2023, 20:35

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MessageSujet: AMAP, le circuit court préféré des Français   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeLun 29 Jan 2024, 13:03

https://www.radiofrance.fr/franceinter/


AMAP, le circuit court préféré des Français



Chaque semaine des milliers de Français vont chercher leurs paniers de légumes et de produits bio, dans des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Ce concept a été importé des États-Unis en France par Daniel et Denise Vuillon, agriculteurs bio dans le Var.


https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/on-va-deguster/on-va-deguster-du-dimanche-28-janvier-2024-9827358?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2024-01-29&at_position=9

Denise et Daniel Vuillon




En 2001, alors que la grande distribution étouffe les producteurs et que les consommateurs s’inquiètent du contenu de leur assiette après la crise de la vache folle, ils ont été les premiers à développer ce nouveau système de relation directe entre producteurs et consommateurs.


L'AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) est un partenariat sous contrat entre producteur et consommateur. C’est une alternative économique basée sur la confiance qui garantit au producteur la rémunération de son travail, l'assurance d’écouler sa production et le maintien de la ferme. Le consommateur (amapien) achète la production à l'avance. Le producteur maraîcher en AMAP s'engage à la partager et la distribuer sous forme de panier hebdomadaire



La ferme maraîchères les Olivades est située entre Toulon, Ollioules et La-Seyne-sur-Mer, en Provence. C'est un poumon vert au beau milieu d'une zone commerciale. Les pratiques culturales sont biologiques, sur une belle terre naturellement propice au maraîchage. Les cultures sont très diversifiées. Tomates, basilics, herbes aromatiques, courgettes, poivrons, choux, salades, melon, concombre, radis...

Les Olivades
172 Allée de la Girane
83190 Ollioules
L'AMAP des Olivades - Distributions : le lundi et le jeudi
Horaires: 17h à 19h
email : amap@olivades.com


Le site de l'AMAP des Olivades 
La page Facebook de l'AMAP les Olivades

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MessageSujet: Re: Colère noire des exploitants agricoles   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMer 31 Jan 2024, 21:18

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Á vous tous mes loulous qui vous caillez les meules sur vos gros tracteurs : une comptine du matin pour vous réchauffer !
Nos braves sénateurs
Nos braves députés
Tous seuls ils s'augmentent
Leurs petites rentrées...
Moralité :
Mieux vaut rire à l'assemblée
que pleurer à l'usine
ou dans un champ de blé !


Pierre Perret

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MessageSujet: Colère des agriculteurs : "On a réussi à faire croire au consommateur que c’est sur l’alimentation qu’il peut faire des économies !"   Colère noire des exploitants agricoles Icon_minitimeMar 06 Fév 2024, 12:27

https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Colère des agriculteurs : "On a réussi à faire croire au consommateur que c’est sur l’alimentation qu’il peut faire des économies !"

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Jean-Pierre Clérissi cultive les fraises de Carros depuis plus de 45 ans.
Martin Falaizeau FTV






Le modèle agricole français est en faillite et le monde paysan en colère a installé des barrages depuis plusieurs jours en direction de Paris. Des actions sont également menées en Province. Les Alpes-Maritimes n'y échappent pas. Des revendications locales s'ajoutent à celles de leurs collègues partout en France.

Dans les années 1970, le département des Alpes-Maritimes pouvait nourrir 70% de sa population. En 2006, ce taux était tombé à 25%. Aujourd'hui, l'autonomie alimentaire du département est de 1%. Le taux le plus bas de France !

"On met des panneaux solaires sur les surfaces agricoles et de l’herbe sur le toit des immeubles !" À Seranon, dans les Pré-Alpes grassoises, un éleveur bovin a dû réduire son cheptel parce qu’une partie de ses pâturages et une source ont été prises pour installer des panneaux ! On marche sur la tête ! ».  Quelques mots de Jérôme Payen, le porte-parole de la Confédération Paysanne des Alpes-Maritimes.

Ils résument l’incohérence qui prévaut dans l’hexagone sur le sort de la paysannerie. Ce jeudi, une grande manifestation s'est tenue notamment sur la Promenade des Anglais. 







Jérôme Payen est apiculteur dans la vallée de la Vésubie. Son discours est clair et même s’il reconnaît que tous rencontrent des difficultés, les revendications de son syndicat sont inconciliables, au regard de l’approche environnementale, avec celles du syndicat majoritaire.

Citation :
Il y a peu de céréaliers et de producteurs d’oléagineux chez nous. Pas d’industrialisation. Nos exploitations sont à taille humaine, dans un système plus traditionnel.
Jérôme Payen est le porte-parole de la Confédération Paysanne des Alpes-Maritimes.

Colère noire des exploitants agricoles 99933910
Jérôme Payen, est apiculteur et co-porte-parole de la Confédération Paysanne 06 



"Quand on diminue l’accessibilité à l’eau, on diminue la production"


Bien évidemment, la Confédération Paysanne et la FDSEA se rejoignent sur certains points dans le département comme le prix du foncier, la spéculation et l’étalement urbain. Les charges, les cotisations et contributions sociales aussi. Également sur les gros soucis d’irrigation et les énormes difficultés à subir les restrictions d’eau imposées : "les légumes, c'est 80 à 90 % d’eau, donc quand on diminue l’accessibilité à l’eau, on diminue la production. Pour beaucoup d’agriculteurs installés dans les zones montagneuses, il est impossible d’arroser la nuit, car le temps que les feuilles sèchent, des maladies comme le mildiou ou l’oïdium ont le temps de s’installer. C’est une spécificité du maraîchage de montagne et la réglementation n’en tient pas compte" explique Jérôme Payen.


Du côté de la FDSEA, dont le 1er vice-président dans les Alpes-Maritimes est aussi le Président de la Chambre d’agriculture 06, la mobilisation du monde paysan passe, ici, prioritairement par le problème de l’eau.

"S’il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de paysans" explique Michel Dessus. La priorité doit être donnée aux agriculteurs.

Selon lui, "entre pelouse, jardins et villas, ce sont les terres agricoles qu’il faut privilégier. Il faut que l’on puisse faire des retenues collinaires. L’eau, il faut la prendre quand elle tombe du ciel. Il ne faut pas qu’elle se perde dans le Var puis dans la Méditerranée. On travaille sur de la technicité avec des systèmes de gouttes à gouttes par exemple, mais il faut absolument faire des choix et le préfet peut délibérer dans le sens d’une consommation raisonnée ! "


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Michel Dessus, 1er vice-président de la FDSEA 06 et Président de la Chambre d’agriculture 06,  FTV



Les deux hommes se retrouvent dans leur attachement au métier de la terre, leur volonté d'obtenir un revenu digne et, si certaines de leurs revendications diffèrent, au 15ᵉ jour de la mobilisation, les deux mènent les actions qu’ils estiment nécessaires.

Jean-Pierre Clerissi est maraîcher dans la Plaine du Var, là où les terres agricoles sont de moins en moins nombreuses.... Ses deux fils ont emboîté le pas dans l'exploitation familiale, mais, en plus de 40 ans d’activités, il a vu ce qu’il appelle le glissement du consommateur : "avant, une famille faisait, dans son budget, une part de près de 50%  à son alimentation. Aujourd’hui, ce n’est plus que 15% et le reste profite aux biens intermédiaires comme le smartphone et autres… On a réussi à faire croire au consommateur  que c’est sur l’alimentation qu’il peut réaliser des économies ! Une hérésie ! "




Citation :
Lorsqu’on aura fini par faire disparaître l’agriculture en France, à la 1ʳᵉ occasion,  par le phénomène de la concurrence étrangère qui va se dire, on est tout seul, on va augmenter les prix,  le consommateur paiera très cher de la marchandise que ne sera toujours pas de belle qualité.

Jean-Pierre Clerissi, maraîcher dans la Plaine du Var à Nice.




Pourtant, le maraîcher spécialiste des fraises reconnaît que dans ce département, la situation n’est pas aussi catastrophique qu’ailleurs.

La terre de la plaine du Var est parmi les plus fécondes de France, le climat permet de cultiver toute l’année et la production locale n’a pas de mal à s’écouler. Pourtant, alors que la loi Egalim le prévoyait, l’agriculture locale a beaucoup de mal à alimenter la restauration collective, essentiellement pour des questions de prix de revient des produits. "Ça fait plus de 40 ans qu’on se bat contre des moulins à vent. Le problème est lié à une hausse des charges exponentielle depuis des années qui fait que, fin 2023, on arrive au bout d’un système. On est incapable de continuer à absorber de telles charges et il est impossible de le répercuter sur le prix de vente."

Valeur-travail, effort, liberté d’entreprendre, au-delà de leurs différences, les syndicats se battent parce que c’est une question de survie.

Une manifestation s'est tenue à Nice le 26 janvier.


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Indiana Poret, une éleveuse lors de la manifestation des agriculteurs à Nice vendredi 26 janvier.  Laurent Verdi FTV



Plus de suicides





Selon une nouvelle étude de la MSA (Mutualité sociale agricole) les risques de mortalité par suicide montrent que les agriculteurs sont plus concernés que l'ensemble de la population.  

Pour l'année 2020, le risque de mortalité par suicide des assurés du régime agricole entre 15 et 64 ans est supérieur de 30,9 % à celui des assurés de tous les régimes sociaux.

 Mais l’absence de mesures concrètes depuis l’installation des premiers barrages d’agriculteurs fait craindre un méchant scénario à Michel Dessus. "On nous promène", dit-il.

J’ai un mauvais sentiment. Il n’y aura pas d’annonces, seulement des mesurettes. Le gouvernement va simplement gagner du temps pour nous avoir à l’usure et qu’on rentre sur nos exploitations. Que croyez-vous que nos collègues feront alors que leurs terres et leurs élevages ont besoin de leur force de travail pour se maintenir au quotidien ?"

Près de 1 000 exploitations s’accrochent et survivent dans le département tout entier. Mais ici, le prix du foncier, résultat d’une volonté politique d’aménagement du territoire essentiellement tournée vers le tourisme, ne permet pas le renouvellement de générations d’agriculteurs.

De plus, des centaines d’hectares, dans la plaine du Var, ont été détournées de leur usage agricole.





"Des choses sur les zones agricoles qui n’ont rien à y faire"



Thomas Barralis est le directeur départemental de la SAFER (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural).

Au regard du prix du foncier dans les Alpes-Maritimes, il sait combien il est difficile de procéder à des installations d’agriculteurs et donc d’assurer le renouvellement des générations de paysans.

Se greffe là-dessus la grosse problématique du détournement d’usage :"Sur la zone littorale du département, les plaines, les endroits accessibles, des personnes mettent en place des choses sur les zones agricoles qui n’ont rien à y faire : stockages de voitures, de camions, de déblais et tout ce qu’on peut imaginer sans lien avec un site de production. Ça s’est tellement développé dans les Alpes-Maritimes que ça concurrence vraiment les espaces agricoles et fait encore augmenter les prix."



Sans oublier...



Les spécificités du département réduisent, ici, les différences entre les syndicats comme dans le cas du dossier du loup. Pour la FDSEA, le loup qui a été imposé génère ce même constat après chaque attaque de bêtes qu’il y a trop de lourdeur administrative et trop de temps avant d’indemniser les éleveurs.

La Confédération Paysanne dénonce l’obligation d’examens auprès de vétérinaires qui ne sont nullement intéressés, pour avoir le droit d’être maître-chien et obtenir des chiens de protection contre les loups. Idem concernant les problèmes de contrôles et de tâches administratives importantes liés au Parc du Mercantour qui empêchent éleveurs et apiculteurs de travailler dans de bonnes conditions.

Michel Dessus accuse l'Espagne de concurrence déloyale. La réglementation et le coût de la main d'œuvre sont extrêmement différents. Il prévient : "Un de ses quatre matins, on prendra un camion en provenance de la péninsule ibérique et on le videra !"

Jérôme Payen dénonce la réglementation sur la charge du bétail à l’hectare, très handicapante dans le 06. "Cette nécessité d’avoir un certain nombre de brebis par hectare sans discernement de la topologie est aberrante, explique-t-il. Entre la plaine de Normandie et les contreforts du Mercantour où le climat est sec et la recherche d’herbacée déjà pauvre, rien à voir ! L’herbe diminuera encore avec les épisodes de sécheresse, ce qui obligera à davantage d’achats de nourriture, donc plus de frais, de rotations de poids lourds …. Un non-sens de plus.

Jean-Pierre Clerissi, lui, se souvient des premiers jours du Covid. Toutes les grandes surfaces, persuadées de ne pas arriver à nourrir les Niçois,  téléphonaient H.24 pour que les agriculteurs, les éleveurs, maraîchers et autres apiculteurs puissent les livrer !

Au final, malgré leurs contraintes, ils vont manifester. Un rassemblement de la FNSEA 06 est prévu ce jeudi 1er février. Il partira à 7h 30 du pont de la Manda et s’arrêtera 1 heure plus tard au MIN pour grossir les troupes et aller, avec camions plateaux et tracteurs, jusqu’à hauteur du Negresco où auront lieu des prises de paroles. 

Un autre cortège, celui de la Confédération Paysanne 06 démarrera samedi 3 février à 10h devant la gare Thiers de Nice-Ville pour remonter à pied jusqu’au marché de la Libération où les paysans iront à la rencontre des producteurs et des consommateurs.

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