Chez nous aussi.
Depuis quelques jours, à l’entrée de St André, une propriété agricole a été visitée par une hordes de sanglier qui a occasionné des dégâts relativement importants. Au vu des traces ,le sol devra sûrement être remis en état pour recréer la prairie saccagée.
Ce n’est pas vraiment un cas isolé, ni nouveau , mais l’importance des dégâts, si proches des habitations, n’est vraiment pas commune. On peut se poser la question : pour quelles raisons des propriétés proches des habitations connaissent-elles de plus en plus de dégâts?
Ces animaux sauvages ne trouvent-il plus assez de nourriture sur leur territoire habituel ? Certaines habitudes d’engrainage pour maintenir le potentiel de chasse ne perturbent-t-elles pas la recherche de nourriture traditionnelle ? Y a-t-il prolifération de cette espèce ? Y a-t-il d’autres raisons à ce comportement ?
Le sujet reste délicat et chacun, selon l’intérêt recherché , apporte une réponse différente. Le constat est toutefois bien réel et il faut trouver des solutions pour diminuer les dégâts ,qui sont théoriquement remboursés. Il serait plus utile, sans doute, d’avoir plus d'efficacité en prévention ; les clôtures traditionnelles ou électriques ne suffisent pas toujours…
Quelques mots sur cet animal qui sait déchaîner les passions :
Le sanglier est un porcin sauvage répandu à travers toute l'Eurasie sous des formes diverses bien que voisines les unes des autres. On le nomme sanglier commun et parfois sanglier d'Europe.
En moyenne, en France, le mâle adulte pèse de 90 à 150 kg pour une longueur de 140 à 165 cm, tandis que la femelle varie de 70 à 80 kg pour 125 à 145 cm. Le jeune sanglier, le marcassin, revêt une livrée rayée dont la fonction sert au camouflage. À partir de
4 à 5 mois, sa coloration vire au roux, il devient bête rousse. Vers 8-10 mois, les soies s'assombrissent pour donner la couleur sombre des animaux subadultes et adultes.
Le sanglier est alors "bête noire". La distinction des sexes n'est aisée qu'en période estivale du fait du pelage ras que revêt le sanglier à cette saison. Il est alors généralement facile d'identifier la touffe de poils composant le pinceau pénien chez les mâles adultes ainsi que l'excroissance des testicules ou «suites», à la base de la queue. Les laies qui sont en général suitées lors de cette même période montrent des allaites (mamelles) largement développées. Le reste du temps, lorsque le sanglier revêt un pelage abondant, la distinction des sexes n'est guère évidente sauf pour le mâle adulte, caractérisé par la présence de canines développées typiques , les défenses, et une masse plus imposante.
L'espérance de vie du sanglier en milieu naturel est peu connue mais elle pourrait atteindre les 10 ans. Cependant dans les milieux à forte pression de chasse, elle n'excède guère 3 années. En l'absence de chasse, l'effectif serait annuellement multiplié par un coefficient de 1,5 à 1,9 caractérisant le côté prolifique de l'espèce.
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Lun 25 Mar 2013, 20:44